Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

Publié le par I. Girard
Publié dans : #Tueuses en série, #Tueurs en série, #Shirin Gul, #Années 2000
Retour sur Shirin Gul : la tueuse aux Kebabs

  Il y a onze ans, Shirun Gul était condamnée à vingt ans de prison.
  C'est la sentence qu'avait prise le tribunal de Kaboul, à l'encontre de la Pakistanaise emprisonnée à Pol-e-Charki, et surnommée la "Tueuse aux Kebabs".

  Les faits remontent à 2004. La mère de famille âgée de 39 ans est alors accusée avec son amant et son fils d'avoir assassiné vingt-sept hommes en quatre ans.
  Malgré les faits, Shirun Gul lors de son procès nie en sanglotant et se plaint que l'on profite d'une malade. Pourtant, lors de son arrestation, elle avait reconnu les meurtres avant de se rétracter. "Elle sélectionnait ses victimes, les emmenait chez elle avant de les empoissonner pour les détrousser", raconte un policier.
  C'est la découverte du corps nu d'un homme d'affaires, Haji Mohammed Anwar qui a permis de remonter la piste conduisant à Shirun Gul.
  Les brigades criminelles de Kaboul et de Jalalabad travaillaient ensemble sur les mystérieuses disparitions d'une dizaine de chauffeurs de taxi, quand ils se sont rendu compte que l'homme d'affaires avait été invité chez Shirin Gul et Ramatullah, son amant, afin de parler de la vente d'une propriété.
  Pas de chance pour les meurtriers, l'homme avait pris la précaution de prévenir son oncle au téléphone peu avant son rendez-vous. 
  Les policiers mis au courant de la disparition se rendent alors chez les suspects pour les interroger dans un premier temps en tant que témoins susceptibles de les aider dans leur enquête. Le couple habite dans un quartier aisé de la capitale afghane et a plutôt bonne réputation. "Nous avons été très bien accueillis" raconte alors le responsable de la direction de la sécurité nationale "Shirin Gul avait des airs de grande dame".

  Alors qu'ils sont sur le point de repartir après une heure de discussion, l'un des enquêteurs, intrigué par le jardin, part y jeter un coup d’œil. Là, il tombe sur des habits déchirés.
  Bilan des fouilles dans un premier temps : six corps exhumés.
  Résultat sur les jours suivants : dix-huit cadavres sont découverts dont celui de Mohammad Azam, le premier mari de Shirin Gul, 60 ans, retrouvé lui, sous le parquet de la cuisine.
  Deux autres corps seront exhumés sur des propriétés adjacentes.

 

 

  Les victimes ont toutes été étranglées, une corde au cou.
  Seules cinq d'entre elles ont pu être identifiées.
  Shirin Gul les invitait chez elle dans l'optique d'avoir des rapports sexuels, leur offrait du thé et des kebabs contenant des sédatifs. Les premiers meurtres remonteraient à 2001 et Shirin Gul avait pour complices Samiullah, son fils de 18 ans : Ramatullah, son amant et ami de son mari défunt ; ainsi que quatre autres malfrats qui avaient pour charge de revendre les voitures des victimes à la frontière pakistanaise, à Miram Shah, pour 10 000 dollars chacune.
  La meurtrière elle, aimait dépenser le butin récolté en s'achetant des bijoux et des chaussures en or. 
  Vingt-deux  paires seront ainsi retrouvées.
  Le directeur de la prison de Pol-e-Charki, considère que Shirin Gul est une manipulatrice. "Elle est très forte [...] Malgré ce qu'elle affirme, c'était bien elle le chef de cette petite bande organisée."
  La femme a argué pour sa défense, lors de son procès, qu'elle était orpheline depuis l'âge de deux ans et que ses parents l'avaient marié à un dirigeant communiste alors qu'elle n'avait que onze ans. Elle a décrit son amant comme "l'homme le plus attrayant qu'elle ait jamais rencontré" et a affirmé qu'elle n'avait pas réalisé que Ramatullah était liée au crime organisé. Elle l'a accusé de pédophilie et a avancé qu'elle vivait dans la peur à ses côtés.

  A la fin du procès, son amant a écopé de 17 ans de prison ferme.
  Depuis, Shirun a eu une fille (en détention) qui a maintenant onze ans et qui vit toujours avec elle à la prison de Pol-e-Charki. 

©Toute reproduction du texte interdite

 © Mauricio Lima for The New York Times

© Mauricio Lima for The New York Times

tags : Retour sur Shirin Gul la tueuse aux Kebabs, Shirin Gul la tueuse aux Kebabs, Shirin Gul tueuse en série, Shirin Gul la tueuse afghane, shirin gul afghan, shirin gul serial killer, shirin gul wiki shirin gul killer, shirin gul afghan serial killer, shirin gul afghan tueuse en serie, shirin gul rahmatullah, shirun gul victimes, shirun gul tueuse en série afghane, shirun gul en prison, tueuses en série, blog sur les tueurs en série, blog sur les tueuses en série, news tueurs en serie, news tueuses en serie, site sur les tueurs en serie, site sur les tueuses en serie, shirun gul histoire,

Commenter cet article