Nombre de victimes : 2 connues, mais au moins une vingtaine
Type de victimes : ses femmes, prostituées
Période : 1955-1959
Nom : Charles Clément alias Charles Crippa
Surnoms : Le tueur aux baignoires
Date de naissance : 1890
Lieu de naissance : non connu
Date de décès : février 1959
Famille : Non connue
Sexualité : Hétérosexuel
Mariage : 2 - Suzanne Yvain (1953- 1955) - Félicie Crippa (1956-1959)
Enfants : Non
Sentence : Aucune
Type de tueur : Nécrophile
Trouble : Paraphilie
Type d'arme utilisé : Non connu
Modus operandi : Charles Clément désirait des femmes qu'il fréquentait ou de ses épouses qu'elles imitent un corps mort lors des relations sexuelles. Il les tuait ensuite, avait une relation post-mortem avec certaines de ses victimes avant de démembrer leur corps puis de les plonger dans du sel pour les dissoudre. Il enfermait ce qui restait dans des paquets qu'il jetait ensuite lors de ses promenades
Trophée : Non connu
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Les faits :Charles Clément est un tueur en série français qui a fait au moins deux victimes et probablement près d'une vingtaine dans les années 50. Il s'est suicidé avant de se faire arrêter. Jeune adulte :Peu d'éléments sont arrivés jusqu'à nous sur la jeunesse et l'adolescence de Charles Clément, notre futur tueur en série. A peine sait-on que jeune adulte, il enchaîne les petits boulots, devenant comptable, parlant l'anglais et faisant du yoga pour se relaxer. A 30 ans, il rêve de grands voyages et a beaucoup d'ambition qui le conduise alors en Inde, puis en Indochine dans le but d'y faire fortune. L'Indochine : Son séjour va le marquer profondément et décider de sa "carrière" meurtrière et de ses fantasmes. Il semble effectivement que ce soit dans ce pays d'Asie du Sud-est, où les Français font la guerre contre les Khmers qui souhaitent rattacher cette région au Vietnam et accélérer la décolonisation, que Charles Clément bascule dans l'horreur. Il assiste à des sacrifices humains auprès de la population montagnarde des Mnong (ou Moï) et veille avec eux sur les cadavres en putréfaction, observant les différentes phases de décomposition. Quand il réapparait de ces séjours, Clément a sur son visage un véritable air d'halluciné comme hypnotisé par l'expérience qu'il vient de faire. 1er mariage et 1er crime :Clément rentre alors à Paris, s'installe à Rosny sous bois en compagnie de Suzanne Yvain qu'il a rencontrée en 1946 et qu'il épouse en 1953. Le couple reste uni durant deux ans, du moins jusqu'à ce que Suzanne apprenne qu'elle a un cancer et que son mari a une maitresse, Felicie Crippa. Charles Clément aime ces deux femmes et vit sa double vie entre sa maison et son appartement de Chantilly qu'il finit par vendre pour payer les frais d'hospitalisation et d'opération de Suzanne. Le couple s'installe alors au 1er de la rue Vercingétorix. Pour faire face, il revend à leur tour tout ce qu'il a ramené d'Inde et d'Indochine et ce qu'il ne vend pas, il le dépose au Mont-de-Piété. Les finances sont au plus mal, et il ne peut entretenir deux femmes. Il lui faut faire un choix...
Félicie Crippa 2ème mariage et 2ème Crime La première épouse passée de vie à trépas, Charles s'installe peu de temps après au 105 de l'avenue de la République. Il a 60 ans, et se remarie avec sa maitresse, prend le nom de celle-ci. Dorénavant il s’appellera pour tous, Charles Crippa.
A nouveau, les voisins vont se poser des questions. Où est passée Félicie ? Les autres crimes et la fin d'un homme Félicie n'est plus et beaucoup d'autres femmes vont suivre son sort, au rythme d'une ou deux par mois. La police est sur les dents, une douzaine de femmes seules ou prostituées sont portées disparues ou retrouvées étranglées, toutes à proximité du cimetière du Père-Lachaise. La découverte des corps Nous sommes le 10 décembre 1957. Le « Tueur aux baignoires » a fini par se suicider, ruiné, malheureux. Il a laissé une lettre dans laquelle il avoue ses crimes : " Allez donc visiter", écrivit-il aux policiers, "la cave de la rue Borrego, il y a des choses intéressantes". C'est à cette adresse en effet que se trouve, dans le quartier Saint-Fargeau, la rubanerie dont sa belle-mère était propriétaire. D'autres lettres seront découvertes dans les derniers mots de Charles Clément. Il y explique ses déboires financiers, son incapacité à régler de façon satisfaisante les intérêts de son amie lors d'une affaire de séparation de biens (Félicie Crippa avait été successivement veuve, remariée et divorcée) "Je veux rejoindre le royaume des dieux que j'ai rencontré en Asie. Félicie et les autres m'ont précédé dans l'au-delà. Mon avenir est dans la mort". C'est avec ces mots que Charles Clément, alias Charles Crippa, a fermé définitivement sa petite boutique des horreurs...
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Charles Clément, le tueur aux baignoires - "psycho-criminologie.com"
Sources :
- Outside: Papiers d'un jour, de Marguerite Duras
- Ça m'intéresse : scènes de crime, épisode 7 - Charles Clément, le nécrophile des baignoires
- Histoire de la crim' : 100 ans de crimes, d'enquêtes et d'aveux, de Matthieux Frachon
- Archives 1957 du journal "Le Monde"
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