L'assaillant a fait irruption hier, mardi dans une classe de l'institut de formation professionnelle de Kuopio, un établissement qui accueille lycéens et adultes dans le centre-est de la Finlande.
L'assaillant, qui a également été blessé, a été arrêté, mais les circonstances de cette attaque restent floues, de même que les motivations du suspect.
Cet homme était muni d'un sabre, d'après les médias locaux. "Il a frappé une fille au cou avec un sabre et l'a poignardée à l'abdomen", a raconté un témoin à la presse locale. Une autre témoin, Roosa Kokkonen, qui travaille dans un garage à proximité de l'établissement, a déclaré à la chaîne de télévision finlandaise MTV qu'une enseignante était sortie en courant du bâtiment du sang plein les mains.
Cependant un porte-parole de la police de Finlande orientale n'a pas confirmé qu'il s'agissait d'un sabre. "Le suspect était armé d'une sorte d'arme blanche", a-t-il simplement déclaré à l'AFP. "Il s'agit d'un homme, d'un citoyen finlandais", a simplement écrit la police dans un tweet. Il portait également sur lui une arme à feu.
Dans un tweet, le Premier ministre finlandais Antti Rinne a condamné l'attaque. "La violence au Savo Vocational College de Kuopio est choquante et totalement inacceptable. J'ai discuté avec le directeur général de la police et le gouvernement surveille la situation de près. Au nom de moi-même et de l'ensemble du gouvernement, je présente mes condoléances à tous les membres de la famille", a-t-il écrit dans un tweet.
Ce n'est pas la première fois que la Finlande fait face à ce type d'attaque. En 2008, un jeune étudiant avait ouvert le feu dans un lycée professionnel de Kauhajoki, une petite ville de 14.000 habitants du sud-ouest de la Finlande, tuant dix personnes. Cette attaque faisait déjà suite à une autre fusillade qui s'était déroulé un an plus tôt dans un lycée finlandais, le 7 novembre 2007. Dans la paisible localité de Tuusula (30.000 habitants), à quarante kilomètres au nord d'Helsinki, un jeune homme de 18 ans avait alors tué huit personnes dans son établissement avant de se suicider.
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