Une adolescente de 13 ans a été retrouvée morte
ce jeudi matin à 6h30
dans le village de Clessé, en Saône-et-Loire

La jeune fille a reçu un coup de couteau dans la gorge, selon nos informations. C'est une riveraine qui a retrouvé le corps sur la voie publique et a prévenu les secours. La jeune fille avait des lésions sur le corps et notamment sur les mains.

Les circonstances exactes de la mort de la victime n'ont pas encore été établies.

Son petit-ami placé en garde à vue

L'un de ses proches a été placé en garde à vue, ce matin à 9h45. Selon une source proche du dossier, il s'agit du petit-ami de la victime, âgé de 14 ans. Les enquêteurs étudient donc la piste d'une rupture amoureuse. Le petit-ami parle d'un rendez-vous auquel il s'était rendu avec un couteau mis dans sa manche. Après avoir discuté quelques minutes avec elle, il lui a porté une première fois trois coups de couteau. La victime a tenté de s'enfuir. Le garçon l'aurait rattrapé, aurait tenté de l'étrangler. La jeune fille se serait alors défendu et celui-ci lui aurait porté de nouveaux coups de couteau avant de se rendre tranquillement au collège...

Le cahier intime de la jeune fille est en cours d'exploitation. Quant au petit ami, il aurait subi des violences en janvier de la part de son père et n'était pas connu jusqu'ici de la justice.
La qualification qui est retenue par le procureur est l'homicide volontaire.

La jeune fille était scolarisée en classe de 4ème au collège Victor-Hugo de Lugny, à environ 15 minutes en voiture de Clessé, un village de 850 habitants. Une cellule psychologique a été mise en place, à la disposition des élèves du collège et à la communauté éducative.

Selon Pierre N'Gahane, le recteur de l'académie, la jeune fille de 13 ans a fait toute sa scolarité à l'école de Clessé. "Elle est donc très connue dans ce petit village", qui ajoute qu'elle n'avait aucune difficulté scolaire. "C'est une enfant un peu réservée mais très aimée, qui avait beaucoup d'amis, très soutenue."

Toujours d'après ses informations, elle ne faisait a priori pas l'objet de faits de harcèlement au sein de l'établissement. "On ne comprend pas ce qu'il s'est passé, on attend beaucoup de l'enquête judiciaire. [...] Tout le collège est profondément attristé de cette situation. Ce qui est arrivé est incompréhensible."

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Source : BFMTV - Procureur de la république de Mâcon