Psycho-Criminologie

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psychologie et criminologie

Publié le par Criminologie
Publié dans : #Tueurs en série, #Tueurs en série autres, #Australie, #Années 60, #William MacDonald
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Nombre de victimes :   5
Type de victimes :   Hommes Homosexuels
Période :   1961-1962
Surnom :  Le mutilateur (The mutilator)
Nom :  Allan Ginsberg, dit William MacDonald
Date de naissance :  17 juin  1924
Lieu de naissance : Liverpool (Angleterre) 
Sexualité :  Homosexuel
Décès :  12 mai 2015
A :  Sydney (Australie)
Mariage :  Aucun 
Enfants : Aucun
Parents :   2 frères
Niveau d'études :  Non connu

Type de tueur :  Sexuel
Modus operandi :  William McDonald choisissait ses victimes au hasard, les attirait dans des endroits sombres, les poignardait violemment des dizaines de fois sur la tête et le cou avec un long couteau, avant de leur couper les testicules et le pénis.
Type d'armes utilisées :  Couteau, poings
Totem :  les testicules et pénis qu'il jetait ensuite 

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   Les faits :

   William McDonald, surnommé "Le mutilateur" est un tueur en série australien originaire d'Angleterre, qui a été condamné pour le meurtre de cinq personnes qu'il a poignardé et mutilé entre 1961 et 1963. L'homme fut condamné à la prison à vie et mourut en 2015 en prison, à l'âge de 90 ans.

   Jeunesse :

   William McDonald est né à Liverpool (Angleterre) le 17 avril 1924 sous le nom d'Allan Ginsberg au milieu d'une famille composée de deux autres enfants. Très tôt, ses parents remarquent que cet enfant n'est pas ordinaire. Allan a en effet l'habitude de faire de longues promenades, seul, et fugue à de nombreuses occasions. Sa mère doit d'ailleurs faire appel plusieurs fois aux policiers pour le ramener dans le foyer. Taciturne, en retrait, l'enfant ne cherche jamais de compagnie parmi ses pairs et les psychiatres vont diagnostiquer le jeune Grinbert comme schizophrène.

   En 1943, à l'âge de 19 ans, Allan s'engage dans l'armée et est transféré dans le corps des Fusiliers dans le comté du Lancashire. Là, il se fait violer par un caporal alors qu'il se trouve en sa compagnie dans un abri anti-aérien. Son supérieur le menace de mort s'il parle.
   Traumatisé au premier abord par ce qu'il vient de lui arriver, le jeune soldat Grinberg, semble changer d'avis pour se dire qu'il a apprécié l'expérience. Mais être homosexuel à cette époque, signifie avoir une vie de misère et d'humiliation.
   Le viol subi, le mépris du caporal à son encontre, vont jouer un rôle important dans la trame des évènements à venir.
   En 1947, Allan Grinberg quitte l'armée où les psychiatres ont confirmé le diagnostic posé par leur confrère. L'homme est schizophrène. Son frère le fait alors enfermé dans un asile psychiatrique en Écosse où les cellules sont glaciales. Allan y reçoit un traitement aux chocs électrique tous les jours. Au bout de six mois, sa mère le fait sortir et le ramène à la maison.

 

   L'Australie

   Il se mêle alors à la vie des bars et devient un homosexuel actif, sollicitant ouvertement des hommes dans les toilettes et dans les bars publics. Son homosexualité lui rend la vie difficile et il passe d'un emploi à l'autre à cause des railleries et des insultes qu'il ne parvient pas à gérer. S'inquiétant pour sa santé mentale, il consulte un psychiatre et lui dit être en proie à des hallucinations visuelles et auditives. Sur la recommandation du praticien, il décide de passer les trois mois suivants dans un établissement psychiatrique, mais rien ne change.
   Convaincu par son entourage qu'il est le seul responsable de son état, Allan Grinberg décide de fuir l'Angleterre et émigre pour le Canada, en 1949, puis six ans plus tard, pour l'Australie en 1955. Il veut commencer là une nouvelle vie et change pour ce faire de nom. Il se fera dorénavant appeler William MacDonald.

   Peu de temps après son arrivée sur la terre australe, il est accusé d'attentat à la pudeur pour avoir touché le pénis d'un détective dans les toilettes publiques d'Adélaïde. Il passe devant le tribunal et est condamné à deux ans de probation.

   Il déménage à Ballarat, dans l'état voisin de Victoria, et trouve un travail sur un chantier de construction. Ses collègues se moquent de lui et de ses manières et le traitent de "Poofter" (équivalent de "pédale" en français). En représailles, il achète un couteau très tranchant et crève les pneus de leurs vélos. Très vite, et à cause de ces railleries, il est obligé de changer continuellement de travail et de passer d'un Etat à un autre. Sa rage augmente elle aussi contre ses bourreaux au fur et à mesure, accentuant une paranoïa naissante. En effet, il s'imagine que tous les gens qu'il croise parlent et se moquent de lui dans son dos et que le caporal de l'armée qui l'a violé leur souffle des injures à son encontre.

   En 1961, William MacDonald déménage à Sidney dans un établissement de l'est de la ville.

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Lieu ou est retrouvé l'un des corps

   Les Meurtres

   Les meurtres ont débuté à Brisbane en 1961. MacDonald s'est lié d'amitié avec un homme de cinquante-cinq ans, Amos Hurst, devant le centre de transit de Roma Street. Après une longue séance de beuverie dans l'un des pubs locaux, ils sont retournés à l'appartement de Hurst où ils ont consommé plus d'alcool. Quand Hurst est devenu ivre, William a commencé à l'étrangler. Hurst était tellement intoxiqué qu'il n'a pas compris ce qui se passait et a finalement commencé à saigner abondamment. Du sang coule de sa bouche sur les mains de MacDonald qui le frappe au visage, l'achevant.
   Le corps est retrouvé cinq jours plus tard. MacDonald lit l'annonce nécrologique dans le journal où il apprend dans un premier temps que l'homme serait mort accidentellement. Le décès sera finalement reconverti en meurtre.

   Sa prochaine victime se nomme Alfred Reginald Greenfield. Son corps est retrouvé nu et a fait l'objet de plus de 30 coups de couteau. La police découvre qu'il a également été mutilé puisque ses organes génitaux ont été tranchés.
   William MacDonald a rencontré Alfred alors que celui-ci était assis sur un banc dans le Green Park qui se trouve face à l'hôpital St Vincent de Darlinghurst. Comme pour sa victime précédente, MacDonald propose à l'homme de venir boire un verre avec lui et l'entraîne aux Bains qui se trouvent à proximité avec l'option d'y boire plus d'alcool. MacDonald sent que ses pulsions l'assaillent et il a du mal à se retenir de tuer Alfred sur le coup. Il doit attendre que celui-ci soit suffisamment enivré pour qu'il se débatte moins et fasse une victime plus facile à tuer. C'est ce qui se produit quelques dizaines de minutes plus tard. Il l'emmène alors dans un coin tranquille et là le poignarde à 30 reprises. La férocité du premier coup lui déchire l'artère.
   MacDonald lui baisse ensuite le pantalon, les sous-vêtements et lui tranche le pénis et les testicules qu'il va jeter quelques temps plus tard dans le port de Sydney.

 

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   La troisième victime suit très vite. Il s'agit de William Cobbin, 55 ans qu'il rencontre à Moore Park. Il enfile son imperméable en plastique et emmène sa victime dans les toilettes publiques. Alors que Cobbin est assis, MacDonald lui donne un uppercut puis le poignarde au cou, lui sectionnant la veine jugulaire. Du sang éclabousse les bras et les mains du meurtrier ainsi que les murs des toilettes. Sa victime morte, il lui abaisse comme pour les autres le pantalon et lui sectionne les parties génitales.
   Son corps est retrouvé dans des toilettes publiques à Moore Park.

 

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   Le 31 mars 1962, le meurtrier repart en chasse toujours en Nouvelle Galles du Sud et tombe sur Frank McLean.
   La veille, MacDonald a acheté un couteau dans un magasin de sport de Sidney. Il quitte ensuite sa chambre d'hôtel de Darlinghurst et suit sa victime qui marche tranquillement sur Bourke Street, passant devant le commissariat local. Il le rattrape et entame la conversation avec lui et lui propose un verre dans un bar au coin de la rue. En entrant dans une zone sombre, MacDonald le poignarde au visage et le frappe ensuite à coups de poing, lui faisant perdre l'équilibre. MacLean réchappe aux assauts de son agresseur grâce à l'arrivée d'une famille qui passe non loin d'eux et dont le bébé, confiné dans une poussette se met à hurler. Le père de famille découvre MacLean, blessé à mort, le visage ensanglanté.  Accompagné de sa femme et de son bébé, l'homme se dirige vers le commissariat à la recherche d'un agent. Durant ce court laps de temps, MacDonald, dissimulé, ressort de sa cachette pour achever sa victime gisante au sol. Il tire le corps à peine en vie dans la voie sombre et le poignarde à nouveau à tête, au cou, à la gorge, au visage, sur la poitrine, au ventre et à l'abdomen avant de lui baisser le pantalon et de lui couper les parties génitales qu'il place dans un sac plastique pour les jeter ensuite.

 

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    La police arrive quelques minutes plus tard et ne peut que constater la mort portée par de multiples coups de poignard. Les inspecteurs mis sur l'enquête pense alors qu'ils ont affaire à un tueur en série, peut-être un chirurgien dérangé. La façon dont les organes génitaux ont été tranchés indiquerait que la personne qui a effectué  cette opération possède des années d'expérience en chirurgie.

 

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   Mac Donald qui travaille sous le nom d'Allan Esward Brennan, au tri du courrier au bureau de poste local se fait licencier. Il en a assez de passer d'un boulot à un autre et décide de se lancer dans les affaires. Il achète pour ce faire un magasin payé 560 £ (1120 $) sur Burwood Road, à Concord où il a dans l'idée de vendre des sandwichs et des petites marchandises tout en vivant à l'étage au-dessus. Le magasin est également une agence pour une entreprise de nettoyage à sec. Il n'y vivra en fait qu'une semaine après avoir donné le dépôt de garantie.

   Dans la nuit du samedi 6 juin 1962, William MacDonald se rend dans un bar à vin, le Wine Palace, qui se trouve sur Pitt Street, Sydney, où il rencontre Patrick James Hackett, 42 ans,  un voleur récemment libéré de prison. Il s'approche de lui, et lui propose de venir chez lui pour continuer leur soirée alcoolisée. Au bout d'un moment, Hackett finit par s'endormir et tombe au sol. MacDonald sort alors son couteau et le frappe au cou, lui transperçant la peau de part en part. Hackett se réveille grâce à la douleur infligée et tente de se protéger en repoussant le couteau de l'autre main. MacDonald parvient cependant à le frapper dans le cœur, le tuant sur le coup. Pris de rage, il assène plusieurs autres coups jusqu'à en perdre le souffle. Le sang de sa victime se répand sous la fureur non seulement sur le sol mais aussi sur les murs.
   Le couteau émoussé, MacDonald ne parvient pas à sectionner les parties génitales de sa victime. La pulsion retombant et l'effet d'endorphine avec, il s'écroule et s'endort.
   Quand il se réveille le lendemain matin, il se retrouve étendu à côté de sa victime, couvert de son sang qui a coulé à travers les interstices du bois et s'est déversé sur le comptoir du magasin.

 

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Le corps d'une de ses victimes

   MacDonald se lève, se nettoie et se rend à l'hôpital pour  faire soigner la plaie que lui a infligé sa victime avant de mourir, à la main. Au médecin qui le soigne, il dit s'être coupé dans son magasin. En revenant chez lui, il décide de se débarrasser du corps et traîne le cadavre dans la cave du magasin. Il lui enlève tous les vêtements ne lui laissant que ses chaussettes.
   Pensant que la police va venir le chercher pour ce meurtre, il s'enfuit et gagne Brisbane.
  Trois semaines plus tard, les voisins de son magasin sentent une odeur nauséabonde provenant de la cave et appellent les services de santé, qui à leur tour, avertissent la police.
   Le 20 novembre 1962, les agents découvrent le corps de Hackett en décomposition. Ils sont incapables de l'identifier, la victime étant trop défigurée. L'autopsie va être pratiquée dans un hangar, à l’arrière de l’hôpital à cause de la putréfaction du cadavre. Celle-ci va révéler qu'il s'agit d'un homme dans la quarantaine, ce qui fait penser aux policiers qu'il peut s'agir du propriétaire du magasin, Alan Edward Brennan (alias MacDonald), disparu depuis une semaine.

 

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   Un avis est publié dans la colonne nécrologique du journal et les anciens collègues de MacDonald au bureau de poste assistent à son enterrement.
   Le vrai MacDonald, pendant ce temps, vit à Brisbane avant de s'installer en Nouvelle-Zélande, persuadé dans sa paranoïa que la police est à ses trousses. Mais ce sont ses pulsions surtout qui se rappellent à lui. L'envie de tuer revient, plus forte que jamais et pour ce faire, il revient à Sydney où il tombe sur un de ses anciens collègues de travail, John MacCarthy qui est étonné de le voir là alors qu'il a assisté quelques temps auparavant à son enterrement. "Mais je te croyais mort", lui dit-il en préambule. Les deux hommes vont prendre un verre ensemble. McCarthy lui demande "si ce n'est pas ton corps sous la boutique, alors à qui appartient ce corps ?" Pour toute réponse, MacDonald lui crie de le laisser tranquille et s'enfuit à toute jambe avant de gagner Melboune.
   Son collègue, atterré, se rend aussitôt au poste de police le plus proche où il leur narre sa rencontre. Les officiers, dans un premier temps ne le croient pas et l'accusent de trop boire. Ils lui ordonnent de rentrer chez lui et de dormir pour décuiter.
   Sûr de son fait, McCarthy retourne le lendemain voir les policiers qui lui font la même réponse. Il décide alors d'aller au Daily Mirror et prend rendez-vous avec le journaliste judiciaire, Joe Morris à qui il raconte son histoire. Le journaliste le croit et publie dans la foulée, pour la sortie du lendemain, un article qu'il intitule "Affaire du cadavre ambulant". Ce papier va obliger la police à réagir. Les agents vont alors exhumer le corps de la tombe. Les empreintes digitales sont prises et comparées avec les fichiers. La police en voyant les résultats fait face à son erreur et comprend que leur victime est James Hackett.
   Les détectives réalisent que le meurtrier est en fait le propriétaire du magasin. Les blessures et mutilations affligées au cadavre les incitent à penser que MacDonald est également le Mutilateur, ce tueur en série qui leur a échappé jusque là.

   Sans perdre de temps, un portrait-robot est réalisé et l'image est distribuée dans les journaux et les lieux de Sydney et des provinces alentour.

 

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   Arrestation

   Pendant ce temps, William MacDonald est employé aux chemins de fer de Melbourne. Pour ne pas qu'on le reconnaisse, il s'est teint les cheveux et s'est laissé pousser la moustache. Il habite dans une pension de famille où il se fait appeler Allan MacDonald. Malgré cela, il est reconnu par ses collègues qui le dénoncent auprès de la direction. Celle-ci se met d'accord avec la police. MacDonald doit venir chercher son chèque de la semaine, la police l'alpaguera à ce moment-là. Et c'est ce qui se produit. Les agents lui tombent dessus, lui mettent les menottes et l'emmènent au poste en garde à vue.
   Très vite, MacDonald admet les meurtres, expliquant qu'ils sont dus à une irrépressible pulsion d'envie de tuer. Il raconte aux detectives l'origine de ses problèmes  : le viol subi à l'armée. Sa vengeance, il l'aurait alors exercé sur ses victimes.
   Dépêché devant le juge, il est accusé de quatre meurtres au premier degré.
   La date de procès est statué à septembre 1963.

 

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   Procès

    Durant le procès, William MacDonald parle très librement de ses forfaits et donne des détails morbides. Il raconte comment il a castré ses victimes, mis ensuite leurs parties dans un sac en plastique et les a emmenés dans un premier temps chez lui avant de jeter ce qu'il en restait.
   Il plaide cependant non coupable pour folie et ne montre aucun remords. Il rajoute même que s'il était libre, il continuerait à tuer aussi souvent que ses pulsions le lui commanderaient.
   Le juge le condamne à la prison à vie.

   William MacDonald part pour le centre Correctionnel de Sydney Bay où il est enfermé à l'hôpital de Long Bay, dans une division de la prison. Très vite il est transféré dans un hôpital psychiatrique sous le prénom de Bill. Puis en 1980, il est jugé suffisamment sain d'esprit pour être remis dans une prison traditionnelle, à Cessnock, à 2 heures de route de Sydney.
   En décembre 2000, il refuse d'assister à une audience fixée pour lui accorder une date à laquelle il serait admissible à la libération conditionnelle.
   «Je n'ai aucune envie d'aller vivre à l'extérieur. Je ne pourrais pas y rester vivant cinq minutes. Je suis trop vieux et en plus, j'ai tout ce que je peux vouloir où je suis. "

 

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   A la question d'un journaliste qui lui demande pourquoi il a tué ces hommes, il répondra :
   " Je n'ai pas assassiné ces hommes. Je l’ai fait physiquement, il n’y a aucun doute à ce sujet. Mais c'est l'autre personne qui vit en moi qui les a réellement tués. Jeune garçon, j'ai été diagnostiqué comme schizophrène et je le suis encore aujourd'hui. La schizophrénie signifie la double personnalité et c’est mon autre personnalité qui a tué ces hommes pour venger le soldat qui m’a violé. J'ai ensuite mutilé chacun d'eux de manière à ce qu'il ne puisse plus jamais violer personne. C’est la raison pour laquelle j’ai passé 16 ans dans le centre psychiatrique de Morisset. »

   - En dehors des meurtres, quel est le plus grand regret de votre vie ?

   "Que j'aurais pu mener une vie normale. Une femme, des enfants, une maison. Si je pouvais revenir en arrière, c'est ce que je souhaiterais."

   - Avez-vous accepté le fait que vous allez mourir en prison?

  "Oui. Cela ne m'inquiète pas du tout. Je ne veux pas sortir, je ne survivrais jamais à l’extérieur. Je suis en prison depuis trop longtemps. De plus, si j'étais à l'extérieur, je vivrais exactement comme avant, comme un ermite. J'aime ma propre compagnie et je suis content d'avoir de la musique et de la lecture. Je pourrais peut-être me permettre une télévision en noir et blanc, un lecteur CD et des disques. Mais en dehors de ça, il n’y a rien que je veuille de l’extérieur que je n’ai pas ici."

   - Voudriez-vous sortir pour une journée et voir les sites touristiques de Sydney ?

   "Oui. J'adorerais voir l'Opéra. Il était en construction quand je suis allé en prison. Je pense que Joan Sutherland a été l’une des premières à y chanter. J'aimerais voir à quel point Sydney a changé. Peut-être que je le ferai un jour..."


   William MacDonald mourra en prison le 12 mai 2015, à l'âge de 90 ans.
   C'était le plus ancien détenu du système carcéral de la Nouvelle-Galles du Sud.

 

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William MacDonald

 

 

 

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Sources :

- https://en.wikipedia.org/wiki/William_MacDonald_(serial_killer)
- http://murderpedia.org/male.M/m/macdonald-william.htm
- https://professional.fairfaxsyndication.com/Collection/William-MacDonald-(1924-2015)---The-Mutilator---Australia-s-first-serial-killer-FXB68953

 

 

 

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