Psycho-Criminologie

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psychologie et criminologie

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Publié le par I. Girard
Publié dans : #Tueurs en série, #Tueurs en série USA, #John Eric Armstrong
John Eric Armstrong, "Baby doll"

Nombre de victimes :   5  + 3 présumées (11 possibles)
Nom :   John Eric Armstrong
Surnom :   Baby Doll ou Opie
Date de naissance :   23 novembre 1973
Lieu de naissance : New Bern, Caroline du Nord
Parents : John Armstrong - Linda Pingle, assistante d'école - Michaël ,décédé tôt (frère)
FamilleMarié, deux enfants
Taille : 1m85
Poids : 135 kg
VictimesWendy Jordan (39 ans), Robbin Brown (20 ans), Rose Marie Felt (32 ans), Monica Johnson (31 ans, décédée à l'hôpital), Kelly
Jean Hood
(34 ans), Wilheminia Drane, Devon Marcus
Soupçonné du meurtre de : Nicole Young (18 ans), Linette Ann Hilling ainsi que dix autres prostituées à l'étranger
 
Modus operandi
Ramassait ses victimes dans la rue, les emmenait à bord de son véhicule (une jeep noire) dans une rue tranquille, les violait ou couchait avec puis les étranglait pendant ou après l'acte avant de jeter leur corps dans un endroit qui les dissimulait à la vue des gens.
Ses victimes étaient jeunes, souvent droguées, donc plus faciles à convaincre.
Pas de préférences de couleurs. A part un homme (travesti), il s'agissait toutes de femmes.

Type de tueur : tueur de prostitués de type organisé
Profil : Ne supportait pas les prostitués qu'il assimilait dans son esprit à son ex-amie Kelly qu'il couvrait de cadeaux, et qui l'avait néanmoins quitté pour un autre au lycée.
Avait également un besoin d'attention et de se poser en héros

Diagnostic : Mythomanie - Personnalité limite avec épisodes hallucinatoires brefs, et brèves réactions psychotiques - En proie à une dépression chronique

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  Les faits :

  John Eric Armstrong a été arrêté en avril 2000 après avoir tué 16 prostituées, et ce dans plusieurs états et pays puisqu'il assassina aux États-Unis, en Chine, en Israël...
Il passait ses nuits à arpenter les rues dans sa jeep noire à la recherche de ses victimes qu'il étranglait.
Son aversion envers les prostituées était telle qu'il ne supportait pas leur vue.

 

New Bern - North Carolina
New Bern

  Enfance :

  John Eric Armstrong naît à New Bern, en Caroline du Nord. La ville, fondée par un Suisse, est le siège du comté de Craven et compte un peu plus de 20000 habitants. Elle est située non loin de l'océan Atlantique puisqu'il faut moins d'une heure pour y accéder. C'est dans cette même ville que naîtra la boisson mondialement connue, le Pepsi Cola, créée en 1898, par le pharmacien Caleb Bradham
  John Eric y pousse son premier cri le 23 novembre 1973.
  Il a à peine deux ans quand il passe par la fenêtre alors qu'il était sous la garde de son père et se brisa la jambe. Peut-être cet incident est-il à l'origine du fait qu'Armstrong refusait qu'on l'appelle du même prénom que son père (John) et préférait le deuxième, Eric. Il détestait d'ailleurs ce père, frustre et violent au demeurant.
  En 1978, son jeune frère meurt Michael alors qu'il n'a que deux mois, certainement de la mort prématurée du nourrisson ou peut-être sous les coups du père (ce qu'affirma John Eric). L'évènement le marquera suffisamment pour qu'il cherche l'année suivante à se suicider en se lançant à vélo à travers une rue passante. Remis, il se rendra souvent sur la tombe de son jeune frère même lorsque sa mère le lui interdira.
  Son père qui battait aussi sa femme les quittera la même année.
  On apprendra par la suite qu'il abusait sexuellement de John Eric qui se refusera  à en parler à sa mère.

 

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John Eric, jeune

  En 1988, le jeune garçon passe un mois en soin dans un hôpital psychiatrique après s'être enfermé dans la salle de bain de son lycée. En effet, une fille se montrait insistante et le poussait, semble-t-il, à avoir des relations sexuelles forcées.
L'année suivante, il est pris en charge par un psychologue qui l'aide à surmonter la mort de son frère. 
  En 1991, il est dévasté par sa rupture avec sa petite-amie Kelly qu'il couvrait de cadeaux, mais qui le quitta pour un autre. Il révèlera lors de son arrestation que l'assassinat des prostituées se produisait par l'association qu'il en faisait avec ses propres présents (pour lui, les prostitués s'offraient en cadeau aux hommes).
  En juin 1991, il aurait tué sa première victime en Caroline du Nord, mais ne sera pas suspecté de ce meurtre. Parallèlement à cela, au lycée, il s'illustre dans de nombreux sports comme le base-ball et sort diplômé en 1992 avec des notes tout à fait correctes. Le proviseur dira de lui qu'il était un jeune homme qui ne posait pas de problèmes de disciplines en particulier.

 

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Le Nimitz

  Les meurtres

  Il rejoint ensuite la marine, après avoir travaillé quelque temps dans une épicerie, en intégrant la base de Raleigh, toujours en Caroline du Nord. A 18 ans,  il est première classe sur le fameux porte-avion Nimitz (voir le film avec Kirk Douglas)
  Le monde s'ouvre alors à lui : Asie, Moyen-Orient.
  C'est durant les stationnements du bateau qu'auront lieu ses premiers meurtres.
  Ses camarades le surnomment "Opie" et se moquent gentiment de ses cheveux roux et de ses taches de rousseur. 
  On ne lui connaît pas de problème de discipline durant son passage sur le Nimitz. Au contraire, il sera même récompensé par cinq médailles et 4 rubans pour sa bonne conduite et ses états de service (dont une médaille de la performance du corps des marines, une médaille du service national de la défense, la médaille des forces armées expéditionnaires - deux rubans de déploiement de service en mer et deux rubans méritoires et de recommandation).
  Sur le porte-avion, il rencontre Katie Redsnoke, une ancienne nageuse originaire de Detroit (Michigan) et l'épouse le 25 septembre 1998 dans l'église de Redford Township (Michigan). Selon celle-ci, John Eric Armstrong souffrait de nombreux maux de tête et était en proie à de violentes crises de colère. Lorsqu'il n'était pas sur le Nimitz, John Eric vivait avec Katie dans un petit appartement où il aimait regarder des matchs de football, manger des pizzas, faire la fête avec ses voisins ou ses collègues qui le rejoignait.


  En mer, il fut tour à tour coiffeur-barbier, puis technicien au ravitaillement des avions. Lors de son service, il suivit également des cours qui mettaient les marins en garde contre les dangers que pouvait occasionner la fréquentation de prostitués, notamment au niveau des maladies sexuelles, mais aussi la prison.
  Durant cette période de service s'étendant de 1993 à 1998, il tua 11 prostituées. Il en étranglera trois à Seattle, deux à Hawaï, deux à Hong Kong, une en Caroline du Nord, une en Virginie, une en Thaïlande et une à Singapour.
  Dès 1995 les soupçons s'orientent dans sa direction après que des personnes aient déclaré l'avoir vu draguer Linette Ann Hillig (34 ans), tuée à Norfolk (Virginie). Cependant aucune preuve n'a pu être retenue contre John Eric Armstrong. En 1996, il est également soupçonné de deux autres meurtres, mais là encore la police n'est pas en mesure de faire les recoupements nécessaires à son inculpation.

  Le 4 février 1999, sa femme met au monde leur enfant et en avril, John Eric Armstrong décide de quitter la marine avec dans l'idée de s'engager dans la police. Mais il échoue et doit abandonner durant les épreuves de sélection. Un temps il se tourna vers la police de la route, mais là aussi dû renoncer.
L'armée finit par le laisser partir en fin d'année et il s'inscrit à des cours au collège Schoolcraft. Le 3 décembre, il tue Monica Johnson (31 ans) à Détroit après avoir couché avec elle. Il l'étrangle et la laisse mourir.
Il trouve un petit boulot comme employé de magasin puis comme gardien à Novi avant de prendre un emploi à l'aéroport métropolitain de Détroit où il s'occupe comme sur le Nimitz du ravitaillement en carburant.

 

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John Eric Armstrong et son fils

  Au début de l'année 2000, Armstrong est interrogé après qu'il ait trouvé le corps de Wendy Jordan (39 ans), disparu depuis le 1er janvier, mère de trois enfants qui travaillait dans un restaurant et dans une station--service, et se prostituait pour payer sa drogue. Armstrong venait de découvrir son corps dans la rivière. Il dira qu'il était nauséeux ce jour-là quand il s'est arrêté pour vomir et que c'est alors à ce moment qu'il a aperçu le corps de la jeune femme, morte étranglée. A la police qui l'interroge, il dira "Vous n'allez pas croire que c'est moi qui l'ai tué quand même... Les gars, c'est moi qui vous ai appelé !"
Quelques semaines plus tard, un test ADN retrouvé dans le sperme présent sur la victime montrera une correspondance entre lui et Wendy, mais les procureurs attendront le rapport complet du laboratoire avant de délivrer aux policiers un mandat d'arrêt. 
  Interrogés par la police, deux de ses collègues du Nimitz diront de lui qu'il supportait mal le stress et qu'il se disputait souvent avec son épouse.
  Épouse qui d'ailleurs attend leur second enfant dans leur appartement de Deaborn Heights.
  En janvier, John Eric fera une tentative de suicide médicamenteuse. Sa femme découvrira son message et son alliance. Ces faits auront lieu alors que la police commence à interroger les personnes gravitant de près ou de loin autour d'Armstrong.
  En effet, les policiers interrogent ses voisins qui révèleront que le 1er janvier 2000, John Eric Armstrong était parti de chez lui sous les coups des 5 heures du matin et qu'il n'était revenu que quatre heures plus tard.

  Le rapport de la police scientifique permit de mettre la main sur des fibres présentes sur les vêtements de Wendy Jordan. Fibres provenant d'un véhicule. Les techniciens se mirent alors en chasse du type de véhicule et de la marque à qui pouvait appartenir ce genre de fibres.

  La police de la ville de Novi (Banlieue de Detroit) où John Eric Armstrong avait pour un temps trouvé un emploi confia qu'en novembre 1999, alors qu'il était gardien, il avait signalé avoir été agressé lors d'un cambriolage. Les officiers de police qui l'interrogèrent ne virent sur lui que des traces minimes au bras et au visage. Plus tard, il confia avoir inventé cette histoire et s'être lui-même coupé. Ce mensonge lui avait non seulement couté son emploi, mais montrait qu'il cherchait à se rendre intéressant en inventant une pseudo-agression pour se poser en héros (tout comme plus tard lors de la découverte du cadavre de Wendy).
  Une perquisition fut ordonnée à son domicile où John Eric Armstrong accepta de remettre un peu de sang et où des fibres de sa voiture furent prélevées. Ses voisins furent interrogés. Tous reconnurent qu'il était un homme plutôt tranquille, qui ne se faisait pas remarquer. Aucun ne le soupçonna de quoi que ce soit.

  Le temps que le laboratoire fasse les recoupements, Armstrong eut le temps de récidiver.
Au mois de décembre 1999, Monica Johnson, mère de 4 enfants, prostituée, croisa sa route aux abords de l'instertate 34. Elle fut retrouvée mourante et transportée à l'hôpital de Ford où elle s'éteignit quelques heures plus tard.
  En mars 2000, les résultats du laboratoire arrivent enfin sur le bureau des policiers. Les fibres retrouvées sur le corps de Wendy Jordan correspondent bien à celles de la Jeep de John Eric Armstrong. Mais malgré ces découvertes, le procureur ne signe toujours pas de mandat. Il veut attendre d'avoir le rapport final et non le préliminaire pour prendre la décision de l'arrestation.
  Ce sera presque fatal pour Wilheminia Drane, 42 ans qui attend tranquillement son bus le long de la Michigan Avenue. Une jeep s'arrête près d'elle, et le conducteur se propose de la raccompagner. Elle accepte. A bord, elle entame la conversation, mais John Eric ne lui répond pas et au lieu de la raccompagner, prend une autre direction avant de se jeter sur elle. Il tente de l'étrangler, mais comme elle porte une écharpe, celle-ci glisse dans les mains d'Armstrong. Elle en profite pour le frapper au visage, il la tape à son tour. Mais Wilheminia possède une bombe lacrymogène et l'asperge avec. Aveuglé, il la lâche. Elle parvient alors à s'échapper du véhicule et se met à courir pour lui échapper.

  Dépité, John Eric agresse pour se rattraper le lendemain, 7 avril 2000, un homme. Il s'appelle Devon Marcus, est travesti et s'offre pour une passe à 40 dollars. Armstrong tente de l'étrangler et crie qu'il a "la haine des putes".
  Heureusement, là aussi il échoue, et Devon Marcus parvient à en réchapper.
  Malgré la peur qui s'installe dans les rues de la cité, Kelly Hood, mère de trois enfants de 7, 8 et 9 ans, accro à l'héroïne et au crack monte dans la jeep noire qui vient de s'arrêter devant elle. Cela fait un an qu'elle fait le trottoir. Pas par choix. Elle pensait que sa vie serait tellement autre quand elle rencontra son mari, ouvrier chez Chrysler. Mais cinq ans auparavant, sa vie avait bousculé mystérieusement. Elle plaqua tout, se mit en colocation avec une amie et plongea dans la drogue.
  Se serait-elle imaginé finir ainsi, dans une jeep noire, coincée dans une impasse, étranglée par un tueur en série ? En tout les cas, John Eric Armstrong ne lui laissa aucune chance de s'en tirer.

 

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L'arrestation

  Arrestation


  Trois jours plus tard, le 10 avril, la police retrouve les corps de trois prostituées, toutes étranglées près du chemin de fer de Détroit, au sud-ouest de la ville. Il s'agit de Kelly Hood, Rose Marie Felt et Robbin Brown.
  L'unité des crimes sexuels de Detroit, la Task Force concernant les crimes violents, le FBI, la police des chemins de fer, la police du Michigan et le bureau du médecin légiste sont sur les lieux, soient plus de 80 personnes au total qui fouillent les alentours à la recherche d'indices.
  Les journalistes eux aussi sont là, et une conférence est donnée, où la police annonce être à la recherche d'un tueur en série.
  En entendant la nouvelle, Wilhelminia Drane contacte les autorités pour leur raconter qu'elle a fait l'objet d'une agression à laquelle elle a réchappé. Quelque temps plus tard, Devon Marcus fait de même. Les deux portraits que leur donnent les témoins orientent alors la police vers John Eric Armstrong. Ils l'arrêtent alors que celui-ci est de nouveau en chasse sur l'Avenue Michigan, sous les coups de minuit.
  Nous sommes le 12 avril 2000.

  Armstrong est emmené au poste de police où devant le nombre de preuves et de témoignages recueillis, il ne peut que reconnaître les faits. Pour sa défense, lors de son interrogatoire, il arguera que sa femme était enceinte de leur second enfant et qu'ils avaient depuis longtemps des problèmes conjugaux. Semblant exprimer des remords ou pleurant sur lui-même pour s'être fait prendre, il se met à pleurer à chaudes larmes devant les policiers avant d'énoncer et de livrer les dates, les lieux de ces meurtres (État de Washington, Hong-Kong, Thaïlande, Hawaï, Moyen-Orient, État du Michigan, etc.)
  En tout, il s'accusera d'une trentaine de meurtres et d'agressions.
  Quand son épouse fut interrogée, celle-ci se montra particulièrement véhémente envers la police, les incendia au téléphone et les accusa de harceler son mari.

  A l'annonce de l'arrestation de John Eric Armstrong, des agents du FBI de 38 bureaux extra-territoriaux se mirent à leur tour à enquêter sur les disparitions de prostitués lors de l'arrimage du Nimitz dans les ports étrangers. Ils cherchèrent principalement à recouper les informations existantes et à faire le tri dans les déclarations du tueur.

 

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Les témoins

  Procès

  Le procès dura seulement deux semaines en mars 2001. Deux semaines durant lesquelles l'avocat d'Armstrong tenta de minimiser les aveux de son client en plaidant qu'il était certes un "avoueur né" mais pas un "tueur", qu'il était juste un homme avec des problèmes, et ce, depuis de nombreuses années embringué dans une situation maritale parfois difficile et surtout stressante.
  Placé dans l'unité d'observation psychiatrique de la prison du Comté de Wayne, les seuls mots qu'il prononça en direction des médias qui cherchaient à obtenir des remords pour la famille des victimes furent " je suis désolé."
  Son avocat tenta de plaider la folie, mais les experts démontrèrent qu'il était parfaitement sain d'esprit et le jury ne le suivit donc pas dans sa plaidoirie.
  Lors de ses auditions, John Eric Armstrong expliqua comment il avait tué Wendy Jordan.
  Il l'avait faite monté dans sa jeep, avait eu un rapport sexuel avec elle, avant de l'étrangler et de jeter son corps par-dessus un pont de la Red River. Puis, "tout naturellement", il était rentré chez lui se prendre une douche avant de s'endormir dans son lit. L'avocat essaya de démontrer qu'Armstrong n'avait pas quitté le domicile conjugal en faisant témoigner sa femme qui assura au jury que son mari ne s'était absenté que quelques minutes, mais pas plusieurs heures comme semblait le dire la police. L'avocat chercha également à démontrer que les aveux de son client avaient été obtenus sous la contrainte et qu'en raison de son éducation et de sa manière de penser, les policiers avaient pu facilement le manipuler.
  Les faits narrés par l'avocat furent battus en brèche par les policiers qui démontrèrent que les droits de son client avaient été rappelés à 7 reprises, et que donc il avait eu tout loisir de se faire assister par son avocat.
  Lors de l'audition des experts psychiatres, ceux-ci révélèrent que le prévenu leur avait fait part du viol subi durant sa petite enfance par son père. Viol qui avait occasionné chez lui des hallucinations par la suite, des cauchemars récurrents, de la dépression chronique, de l'alcoolisme, et du désordre de la personnalité.
  Un autre psychiatre avança qu'Armstrong feignait ses troubles et que celui-ci ne souffrait en aucun cas de pathologie mentale. Pour cela, il s'appuyait sur les tests qu'il avait effectués sur le sujet.  

  

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  Après le procès

  A la fin de mars 2001, John Eric Armstrong fut reconnu coupable du meurtre de Wendy Jordan au premier degré et condamné à la prison à vie, sans possibilité de liberté sur parole. Les policiers le conduisirent dans le quartier de sécurité de la prison d’État du Michigan.
  Le 18 juin 2001, il plaida coupable de la mort de Robbin Brown, 20 ans, de celle de Rose Marie Felt, 32 ans ainsi que de celle de Monica Johnson. Il plaida également coupable de voies de fait. Il a également été condamné à la prison à vie pour la mort de Kelly Jean Hood, 34 ans.
  Par contre, un troisième cas d'agression et de vol à main armée ne furent pas retenus en vertu d'une négociation avec le procureur et avec le juge. Il bénéficia en effet d'un "Plea Bargain" (réduction de peine en échange d'un aveu de culpabilité) et écopa pour les trois meurtres de 31 ans de prison fermes.
  John Eric Armstrong ne s'est jamais excusé auprès des familles de ses victimes.


  Les agents du FBI mirent fin à leurs enquêtes à l'étranger par manque de preuves et de regroupements possibles.

 

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