L' adolescent âgé de 17 ans et âgé de 16 ans à l'époque des faits a été condamné à une peine de 10 ans.
A l'époque, il s'était servi du réseau social Snapchat pour attirer une autre adolescente et la poignarder. Il lui a parlé pendant plusieurs mois avant de lui donner rendez-vous dans le centre pour les enfants handicapés de Sittingbourne, dans le Kent. Peu avant le rendez-vous, l'adolescent a fait des recherches sur internet pour savoir "comment tuer avec un couteau" et connaître la "peine la plus élevée pour meurtre en Angleterre".

Selon le Mirror, le jeune homme est obsédé par les serial killers. Il avait récemment fait des recherches, notamment, sur le tueur en série américain Ted Bundy. Lorsqu'il a donné rendez-vous à sa victime, il s'est éclipsé quelques instants en prétextant une envie d'aller aux toilettes. Quand il est revenu, il l'a attrapée par la bouche avant de commencer à la poignarder sauvagement.

D'après l'autopsie, la jeune fille a été poignardée à au moins 99 reprises par l'adolescent. Il l'a ensuite laissée se vider de son sang et lui a pris son téléphone portable.
La jeune fille a été retrouvée sept heures plus tard, à 7h30 le lendemain matin. Transportée en hélicoptère au King's College Hospital de Londres, la jeune femme souffrait de blessures au foie, pancréas, poumons, reins et à eu une artère sectionnée qui ont pu être soignées.

La victime a survécu

La victime a pu indiquer à la police comment son agresseur s'était approché d'elle. Le garçon a été retrouvé et inculpé après que le sang de la jeune fille ait été relevé sur son jogging et sa veste.  Lors de l'agression, l'adolescent avait avec lui un sac avec des armes et des vêtements de rechange qui prouve la prémiditation. Le juge Philip Statman, a déclaré à l'accusé lors de l'audience : "Tu avais une tentative de meurtre dans la tête. C'était une attaque sauvage et brutale qui avait été préméditée. Ta victime est restée couchée en position fœtale pendant six heures, elle s'est battue pour sa vie et elle a gagné".

Des circonstances atténuantes ont été demandées. L'adolescent a en effet été diagnostiqué comme souffrant d'autisme et de trouble dépressif comorbide. L'inspecteur en charge du dossier a non seulement salué la bravoure de la victime qui a survécu à l'attaque, mais aussi exprimé l'espoir que "l'aide dont bénéficiera l'accusé en prison pourra remonter aux origines de sa dangerosité et l'empêcher de commettre d'autres crimes".

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