Psycho-Criminologie

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Photo : Joel le Scouarnec - Midi Libre

 

À une semaine du début du procès de Joël Le Scouarnec, franceinfo révèle ce vendredi que deux médecins condamnés pour des crimes ou délits sexuels connaissaient le chirurgien. L’un d’entre eux, Mohammed Frehat en fuite depuis 2013, l’avait côtoyé à l’hôpital de Quimperlé.

Deux médecins condamnés dans des affaires de crimes et délits sexuels ont exercé dans les mêmes lieux que le médecin accusé de pédophilie, révèlent ce vendredi Franceinfo et la cellule investigation de Radio france.

L'ancien chirurgien Joël Le Scouarnec aurait abusé sexuellement de plusieurs centaines de personnes mineures. C'est une voisine âgée de 6 ans qui l'a dénoncé en 2017. Son procès doit s'ouvrir le 16 mars.
 

Le premier est un condamné toujours en activité

Les sites où les deux autres médecins ont exercé sont à Quimperlé (Finistère) et à Jonzac (Charente-Maritime). Le premier travaille encore à Jonzac. Cet anesthésiste a été condamné en 2008 pour détention d'images pédopornographiques à trois mois avec sursis sans être interdit de poursuivre son activité. Les gendarmes ont trouvé la trace d'au moins trois appels avec Le Scouarnec.

En 2017, l'anesthésiste reconnaît qu'il visionne toujours des images pédopornographiques. Une enquête est actuellement en cours. En parallèle, il continue d'exercer, y compris auprès de patients mineurs !

 

L'autre est un fugitif condamné à 18 ans de prison

La deuxième personne est un radiologue qui était à Quimperlé en 2005. Deux plaintes pour viol et agression sexuelle avec une sonde gynécologique sont déposées contre lui. Après un classement sans suite, il est interrogé par un psychiatre… dans le bureau de Le Scouarnec. « Il a été secouru par le docteur Le Scouarnec qui m'a dit que je me mêlais de ce qui ne me regardait pas », explique-t-il.

Le mis en cause ne respecte pas une interdiction d'être seul avec des patientes. Placé en détention provisoire en 2007, jugé en 2013, il s'évade juste avant sa condamnation à 18 ans de prison sur une trentaine de personnes, dont huit mineures.

Un avocat des familles de victimes présumées de Le Scouarnec estime qu'il « faudra comprendre pourquoi autant de personnes se retrouvent au même endroit et, visiblement, se connaissent ».

 

 

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