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Abdelkader Merah

 

Abdelkader Merah, jugé complice des sept assassinats perpétrés en mars 2012 par son frère Mohamed à Toulouse et à Montauban, a vu son pourvoi rejeté par la Cour de Cassation.

 

 

La cour d'Assises spéciale de Paris avait condamné en appel, le 18 avril 2019, Abdelkader Merah à 30 ans de réclusion avec deux tiers de sûreté. Il avait été également déclaré coupable de complicité des crimes de son frère Mohamed Merah, contrairement à la première instance. En effet, la cour avait estimé qu'il était coupable du vol, le 6 mars 2012 du scooter utilisé par la suite par son frère Mohamed pour perpétrer les tueries qui se sont déroulées entre le 11 et 19 mars à Montauban (Tarn-et-Garonne) et Toulouse (Haute-Garonne). 

Pour rappel, Mohamed Merah avait tué 3 militaires : Imad Ibn Ziaten ; Abel Chennouf et Mohamed Legouad, puis un professeur et trois jeunes enfants d'origine juive : Jonathan Sandler, Arié et Gabriel Sandler ainsi que Miriam Monsonégo. 
Merah est décédé, abattu par la police, après un siège du Raid de 32 heures. 

« En permettant à Mohamed Merah d'avoir un scooter, Abdelkader a apporté son aide à la préparation des actions criminelles de celui-ci étant parfaitement informé de ses projets », a affirmé la cour d'assises spéciale dans ses motivations.

 

Justice rendue

Me Eric Dupond-Moretti, un des avocats d'Abdelkader a dit «  prendre acte » de cette condamnation définitive. « J'aurai toujours dans cette affaire une amertume, car une juridiction professionnelle l'a acquitté (du chef de complicité, NDLR) et une autre l'a condamné », a réagi Me Dupond-Moretti. « Et en le condamnant, elle l'a considéré complice des crimes les plus atroces sans prononcer la peine maximum », la réclusion criminelle à perpétuité .

Pour la famille des victimes, un sentiment de justice rendue est ressorti de ce rejet.  « C'est un sentiment apaisant, par contraste avec l'horreur et à la souffrance infinie qu'aurait été un troisième procès », a fait savoir Patrick Klugman, avocat de Samuel Sandler. 

« La justice est passée et si nous nous en félicitons, ce n'est là qu'une maigre consolation face aux conséquences des attentats », a conclu Franck Touboul, président de l'antenne locale du Crif.

 

 

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