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L'ex-mannequin Thysia Huisman accuse le Français
Jean-Luc Brunel, autre accusé présumé dans l'affaire Epstein de viol en 1991

Au moment où Ghislaine Maxwell, accusée d'avoir aidé le financier Jeffrey Epstein à agresser sexuellement des très jeunes femmes, a plaidé mardi non coupable pour trafic de mineures et restera en prison jusqu'à son procès en 2021, l'ex-mannequin néerlandais Thysia Huisman accuse à son tour le Français Jean-Luc Brunel, autre accusé présumé dans l'affaire Epstein de viol en 1991.

C'est auprès de la chaine radio d'Europe 1, qu'elle a livré sa version des faits et décrit l'emprise que Brunel a eue sur elle.

 

 

Jean-Luc Brunel, agent de mannequin et rabatteur ?

"C’était en 1991, j’avais 18 ans", se remémore l'ex-mannequin au micro d'Europe 1. "Mon agence de mannequins en Belgique m’avait envoyé travailler chez Jean-Luc Brunel, et m’avait dit de loger chez lui, dans son appartement. J’avais bien sûr trouvé ça bizarre, mais mon agence m’avait encouragée en me disant qu’il pouvait faire beaucoup pour ma carrière. J’y suis restée une semaine. Tous les soirs, il y avait des soirées avec plein de riches messieurs et de très jeunes femmes qui venaient pour la plupart des pays d’Europe de l’Est. Elles me paraissaient super jeunes."

Jean-Luc Brunel, alors agent de mannequins et aujourd'hui septuagénaire, est accusé d’agressions sexuelles et d’avoir joué les "rabatteurs" pour Jeffrey Epstein. "Il avait deux visages. Il pouvait être très professionnel, très gentil, arranger les choses professionnellement pour moi et, la nuit, il devenait une personne complètement différente", poursuit Thysia Huisman, qui évoque un "harcèlement". "Il ne cessait de dire 'tu sais, un soir, on va coucher ensemble'. Quand je suis arrivée le premier jour, j’ai demandé où j’allais dormir et il m’a répondu 'dans mon lit !' J’ai dit non, et il n’a rien répondu d’autres, je suis restée debout des heures avant de finir par dormir dans la chambre d’une autre mannequin, sur le sol." Elle poursuit ensuite  : "À la fin de la semaine, on est sortis et quand on est rentrés chez lui, il m’a donné un verre, un genre de cocktail, et après l’avoir bu, je me sentais vraiment bizarre, les sons étaient différents. Il m’a dit 'viens te reposer dans mon lit'. (…) Je me souviens que c’était flou, qu'il m'a poussée sur son lit et qu’il m’a arraché mes vêtements. Le lendemain, je me suis réveillée nue dans son lit, avec des bleus sur les jambes et un kimono que je ne connaissais pas sur mes épaules. Quand j’ai réalisé ce qui s’était passé, je me sentais tellement mal, honteuse, et sale. Je suis partie sans dire au revoir, j’ai pris le premier train pour Bruxelles. Les jours suivants, j’étais vraiment mal et je ne me sentais pas moi-même."

"Ce que je regrette le plus", confie-t-elle, "c’est de ne pas avoir été porté plainte. J’ai tenté d’en parler à mon agent à Bruxelles mais elle s’est moquée de moi et m’a dit que ce n’était pas professionnel d’avoir quitté Paris."

En France, selon Le Parisien, une douzaine de femmes ont été entendues par les policiers de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) dans le cadre de l’enquête ouverte en France. 

Pour l'heure, Jean-Luc Brunel n'a pas été convoqué par la justice, alors que Ghislaine Maxwell est, elle, sous les verrous.

 

 

 

Sources :
- Europe 1
- Le Parisien

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