Psycho-Criminologie

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Ils sont sept hommes, soupçonnés de préparer un attentat, à avoir été interpellés, lundi à Brest (Finistère).
Ces individus fichés S pourraient avoir fomenté un projet d'action violente dont les contours doivent encore être précisés par les investigations en cours. 
 

Qui sont-ils ?

Parmi eux figureraient un jeune de 16 ans et un homme bien connu des services de police,notamment pour avoir été interpellé à la frontière serbo-bulgare.
Si l'on en sait encore peu sur leur profil, une source proche de l'enquête a néanmoins révélé que certains faisaient l'objet d'un suivi pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale. Ils seraient nés entre 1981 et 1991 et donc âgé de 28 à 38 ans.
Certains ont été arrêtés dans le quartier populaire de Pontanezen à Brest mais aussi à Quimper et Morlaix.  

Mais selon le Télégramme, parmi les sept hommes, il y aurait aussi un jeune lycéen de 16 ans, fils d'un commerçant brestois, proche pendant plusieurs années de l'imam de Brest, Rachid Eljay. Ce dernier s'était fait remarquer en 2015 pour ses positions jugées radicales sur les femmes ou certains loisirs.
Il avait été blessé lors d'une fusillade devant une des mosquées de la ville.  

Parmi le groupe interpellé figurerait également un homme que Le Télégramme de Brest présente comme Wahid B. Celui-ci serait connu des services de police, notamment de la DGSI depuis septembre 2014.
Ce commerçant, âgé d'une trentaine d'années, aurait été repéré avec sa compagne et leurs deux enfants mineurs à la frontière serbo-bulgare, connue comme étant un chemin emprunté pour se rendre en Syrie.
Interpellé par les autorités turques et renvoyé en France, il avait nié toute velléité djihadiste.  

Ce n'est pas la première fois que Wahid B. s'est retrouvé dans le viseur de la police brestoise, qui l'a également arrêté le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats qui ont endeuillé la capitale. L'homme avait mimé des tirs d'arme automatique en direction d'un véhicule de police. Pour ce geste, il avait été mis en examen pour apologie du terrorisme et une perquisition de son domicile avait révélé la présence d'images de propagande islamiste sur une clé USB et 15 000 euros en liquide.
Il avait finalement été condamné à trois ans de prison avec sursis et à une interdiction d'exercer une activité commerciale pendant trois ans. 

 

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