Psycho-Criminologie

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Rapports femmes - hommes : tendances & débats "www.psycho-criminologie.com"

 

De Ludovic Viévard

Résumé :

Vie sociale, famille, sexualité, emploi, identité... l'ensemble des activités et des institutions sociales se prête à une lecture genrée. Au lendemain de #meto, où en sommes-nous dans les relations entre femmes et hommes ? La Direction de la prospective et du dialogue public de la Métropole de Lyon fait le point. Elle propose d'explorer cette question en documentant les tendances de notre société mais aussi ses controverses.

 

 Pourquoi ce dossier ?


La Métropole a initié en 2017 une démarche « égalité femmes-hommes ». Celle-ci est pilotée par la mission « diversité, lutte contre les discriminations » de la DRH. Un premier rapport a été élaboré en 2018, comportant un volet diagnostic ainsi qu’un premier catalogue d’actions construit à partir des initiatives des délégations et des directions. Il s’agit désormais d’élaborer une stratégie intégrée visant à faire progresser l’égalité réelle entre les agents de l’institution, mais aussi entre les habitants du territoire en mobilisant le levier des politiques publiques.Sur un tel sujet, le cadre légal qui n’a cessé ces dernières décennies de se renforcer et de se préciser offre un point d’appui solide pour faire bouger les choses. Et en même temps, la fameuse maxime selon laquelle on ne change pas la société par décret est particulièrement appropriée au thème des rapports de sexes et de genres. L’égalité femmes-hommes fait l’objet d’importantes inerties (poids des représentations, jeu des rapports de domination) mais elle est aussi traversée par des bouleversements majeurs (transformation anthropologique). Elle touche la société française de manière hétérogène en même temps qu’elle fait l’objet d’un activisme de divers réseaux militants. Tout cela dessine les contours d’une société mouvante et complexe, ce qui incite à prendre du recul et à aller plus loin que le strict enjeu d’égalité pour investiguer et comprendre les rapports femmes-hommes dans leur globalité avant d’agir. Pour ce faire, la DRH a demandé à la DPDP de faire le point sur les tendances et les débats à l’œuvre dans notre société. Il en résulte ce document, composé d’une quarantaine de fiches regroupées au sein de cinq thématiques : vie sociale ; famille ; sexualité ; identité ; République.Les thèmes traités sont variés, mais le lecteur se rendra vite compte qu’ils ne sont jamais éloignés de l’action publique, qui se trouve interpelée de multiples manières : quelle gestion de la mixité dans les collèges ? Quelle place donnée à la vie affective dans les Ehpad ? Quelle prise en compte du genre dans la conception des espaces publics ? Quel accompagnement social des mères isolées ? Quelle mixité au sein des collectifs professionnels ? Quelles représentations du masculin et du féminin dans la communication publique ? Etc. La matière rassemblée dans ce document vise à aider la Métropole à caler sa posture, à identifier les sujets méritant d’être creusés à l’aide d’enquêtes, et à choisir ses champs d’action prioritaires.

  Au-delà de l’enjeu d’égalité femmes-hommes, les pouvoirs publics doivent faire face à de nouvelles questions.
L’égalité entre les femmes et les hommes n’est qu’un aspect d’un sujet plus vaste couvrant les rapports entre femmes et hommes, dans toutes leurs facettes et leurs complexités : violences conjugales, sexualité, identité, carrière professionnelle, discrimination, etc. Si l’on s’essaie à une synthèse, que pouvons-nous retenir de l’ensemble des sujets traités dans ce rapport ? Trois enseignements ressortent.
 
Dans une société plus permissive et exigeante, les citoyens attendent des résultats de la part des pouvoirs publics
Premier enseignement, la société française est globalement bien plus permissive que par le passé, ce dont témoigne notamment la diversification des modèles familiaux : couple marié ou avec des enfants hors mariage, familles monoparentales, recomposées, homoparentales, etc. Les parcours professionnels suivent ces évolutions des modèles familiaux, que ce soit dans la part des femmes actives qui choisissent de travailler, ou dans une répartition des tâches domestiques et parentales qui, bien que toujours en défaveur des femmes, devient assumée par certains pères. Sur la carrière, il est attendu que chacune et chacun puisse avoir les chances d’atteindre la  profession souhaitée sans être entravé par son genre. On peut enfin mentionner des évolutions significatives du côté des pratiques sexuelles, que ce soit dans la masturbation masculine ou féminine, dans la reconnaissance (progressive mais notable) du plaisir féminin, voire dans la revendication d’une sexualité chez les personnes âgées ou handicapées. Sur tous ces aspects, les freins et contre-exemples sont bien entendu nombreux, mais on peut gager que la plus grande tolérance vis-à-vis des choix individuels va se renforcer, dans la continuité d’une individualisation de la société. Du côté des pouvoirs publics, cette tendance se traduit par une attente forte mais exigeante : qu’ils fassent le nécessaire pour que toutes et tous puissent s’épanouir dans leurs choix. Carrière professionnelle, circulation dans l’espace public, situation familiale, choix de procréation ou de filiation : sur l’ensemble de ces sujets, la différence entre femmes et hommes n’est plus tolérée. Une obligation de moyens (cadre législatif) ne suffit plus, elle doit faire place à une obligation de résultats. Ceci est particulièrement visible pour certains comportements ou pratiques pour les-quels le seuil de tolérance est dépassé : inégalité de salaires, violences conjugales, harcèlement de rue, violences obstétricales, homophobie, contrôle social du corps, etc. Or, bien souvent, les cadres normatifs sont difficiles à changer : l’accès des femmes aux postes à responsabilités ne s’est réellement concrétisé que sous la contrainte de la loi ; et la persistance dans le monde du travail, de métiers encore très genrés (masculin comme féminin) montre que les cadres norma-tifs et les aspirations individuelles restent tenaces.

 

 Pour la Métropole : traduire les attentes dans les actes


 Ainsi, sur des sujets comme l’égalité de salaire ou le harcèlement de rue, qui font le plus souvent consensus, l’absence d’efficacité de l’action publique met à mal le pacte républicain, fondé sur l’égalité des chances et la sécurité des citoyens. Force est de constater que sur ces sujets la collectivité doit pouvoir mobiliser une diversité de leviers (droit, manage-ment, communication…) pour pouvoir faire bouger les choses. L’étude réalisée montre que la Métropole dispose de leviers pour agir concrètement sur une bonne partie de la chaîne de création des inégalités liées au genre : repérage et accompagnement social et médico-social des violences envers les femmes et les personnes LGBT ; éducation au consentement dans le cadre de l’éducation sexuelle en milieu scolaire ; instruction des demandes concernant la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap et âgées en institution ; déconstruction des stéréotypes de genres via les politiques sportives et culturelles ; mixité de genre dans les équipes sociales et médico-sociales pour montrer que l’éducation et le soin ne seraient pas que l’affaire des femmes ; prise en compte des inégalités touchant les hommes via l’insertion professionnelle et les actions sur le décrochage scolaire, etc. L’enjeu pour la Métropole est alors de savoir si elle veut agir seulement à travers de la sensibilisation et de la communication, ou bien si elle souhaite mobiliser des instruments plus contraignants.

 Des transformations anthropologiques profondes sont en cours et se matérialisent par des revendications croissantes
Deuxième enseignement, la société française, à l’image des autres pays occidentaux, est traversée par des transformations anthropologiques profondes, qu’on ne saurait minimiser. Si on peut les résumer en quelques mots, il s’agirait de mettre en lumière une déconstruction des critères qui font que l’on est un « homme » ou une « femme », ainsi qu’une remise en cause de cette binarité des sexes. Quelques signaux faibles illustrent que les catégories « masculin » et « féminin » sont remises en cause à travers la société :

 Des demandes croissantes de ne pas être assigné à un genre (être agenre, ou assumer une fluidité de genre) s’observent, notamment au sein des jeunes générations en France : bien   qu’ultra-minoritaires, elles sont révélatrices de manières profondément nouvelles de percevoir l’identité de chacun.

 Le droit efface de plus en plus les différences entre femmes et hommes pour leur accorder des droits égaux : la violence conjugale cible le « conjoint » bien que les statistiques montrent que les femmes sont la majorité écrasante (même si des hommes peuvent être victimes) ; la filiation donne place à deux « parents » », une appellation parfois préférée à un « père » et une « mère » pour suivre la diversité des modèles familiaux ; etc.

 Les débats autour de la filiation sont marqués par des revendications fortes, afin que le cadre juridique et les techniques scientifiques (procréation médicalement assistée, gestation pour autrui) suivent les choix individuels, sans créer de distinction de genre ou d’orientation sexuelle. Ces revendications bouleversent des normes éthiques qui faisaient jusqu’alors consensus, comme le fait que la femme qui accouche soit automatiquement considérée comme la mère.

 Tout n’est pas non plus déconstruction, et il faut aussi noter chez certains une réaffirmation des stéréotypes de genre, que ce soit une virilité par des hommes masculinistes, ou une féminité par des femmes qui ne veulent pas que les codes féminins soient toujours dévalorisés.

 Pour la Métropole : une société inclusive… jusqu’où et comment ?
Il est généralement attendu de l’acteur public qu’il promeuve une « société inclusive » et qu’il s’assure de donner les moyens nécessaires à ce que chacune et chacun puisse prendre une place active dans la société, selon son identité. Mais l’objectif d’inclusion sociale ne fait pas disparaître par enchantement les questions qui naissent de la révolution anthropologique décrite ici : elle a des traductions très concrètes pour l’acteur public, lorsque le choix individuel – par exemple une filiation et une reproduction choisies par GPA à l’étranger – rentre en contradiction avec des normes collectives ou éthiques. Ainsi, jusqu’où faut-il aller dans l’inclusion et comment délibérer autour des normes collectives ou éthiques ?La Métropole a pleine légitimité pour se positionner sur ces questions car certaines revendications touchant l’inclusion viendront à elle et l’interrogeront sur ce qui est acceptable. Par exemple, s’agissant des personnes transgenres et agenres, la collectivité sera inter-pellée sur l’opportunité de développer des toilettes neutres, de tolérer chez ses agents ou dans les établissements éducatifs des tenues vestimentaires qui brouillent les repères du masculin et du féminin, d’accepter les prénoms d’usage dans les démarches administratives, etc. De même, dans l’accompagnement social et médico-social, la Métropole devra au quotidien accompagner sans juger la diversité des choix de modèles familiaux, y compris ceux « traditionnels », tout en s’assurant que les normes républicaines soient respectées.

 
Les pouvoirs publics font face à une radicalisation et un morcellement des luttes
Troisième enseignement issu de ce rapport : sur un sujet aussi sensible et foisonnant que les rapports femmes-hommes, les pouvoirs publics se trouvent au milieu de luttes internes, entre mouvements féministes, entre féministes et masculinistes, et entre militants et citoyens non politisés mais sympathisants ou déboussolés. Ces luttes ne sont pas nouvelles, mais deux facteurs en renforcent les effets. D’une part, avec l’affirmation de l’individualisation, la lutte contre la discrimination n’a jamais été aussi forte. Être homosexuel, être une femme, être un homme, être agenre, etc. est devenu un marqueur important qui définit chaque parcours individuel et chaque identité. Dans ces conditions, les situations de discrimination ne sont plus acceptées et deviennent même une source de souffrance car elles sont vécues comme une transgression de la dignité de chacun : dignité pour une femme de pouvoir marcher dans la rue sans être ramenée à un objet sexuel, dignité pour un homme d’avoir un rôle à jouer dans sa famille ou bien de pouvoir exprimer sa virilité, dignité pour   une personne trans de ne pas être représentée de manière caricaturale ou obscène, etc. Les revendications sont donc d’autant plus fortes qu’elles touchent l’intime.D’autre part, les réseaux sociaux renforcent ces luttes en jouant un effet de caisse de résonance. La libération de la parole des femmes après l’affaire Weinstein autour des violences sexuelles, avec #metoo et #balancetonporc, en est le symbole le plus fort, mais bien d’autres existent et témoignent de la diversité des sujets : #PayeTonGynéco, #ThisisNotConsent, etc. La force des réseaux sociaux est de permettre à chacun de s’exprimer, de partager une communauté d’expérience sur des phénomènes hier invisibles mais aujourd’hui décriés (manspreading, manterrupting) et de mettre ces sujets à l’agenda politique. Mais les réseaux sociaux ont également deux travers : ils contribuent à une polarisation et une radicalisation des opinions (comme l’idéologie masculiniste qui s’est structurée sur des forums et mène des campagnes de cyberharcèlement envers des femmes) ; et ils participent d’une concurrence des luttes. Chaque polémique ou petite phrase aurait une même légitimité (en ce qu’elle serait le reflet de rapports de domination) et deviendrait un sujet qui mériterait pleinement l’attention des pouvoirs publics ; l’ignorer reviendrait à approuver. Cette tendance conduit à une saturation de l’information, et à une incompréhension voire un rejet de la part des personnes qui ne se sentent pas concernées par ces sujets, ou qui ne saisissent pas des concepts parfois complexes mais qui tendent à devenir la norme dans le débat public (genre, non binarité, intersectionnalité).

 Pour la Métropole : Une neutralité de bon aloi dans les débats, mais des postures à clarifier
Les pouvoirs publics sont souvent directement interpellés dans le cadre de revendications en lien avec le sujet de l’égalité femmes-hommes, sur les actes comme sur les symboles (écriture inclusive). Comment réagir ? Rappelons ici une idée simple : nous ne sommes plus au temps où Jules Ferry pouvait écrire qu’il n’y a « qu’une seule morale ». La société française est profondément pluraliste aujourd’hui et une institution publique comme la Métropole doit en permanence se demander, dans ses positions et sa communication à quel moment elle se situe dans le champ de la défense de valeurs républicaines et à quel moment elle se situe dans le champ du débat sur les valeurs.La Métropole n’a sans doute pas intérêt à apparaître comme l’émanation de tel ou tel mouvement militant, mais plutôt, dans le cadre de sa posture républicaine, à garantir le droit et animer le processus démocratique. Elle peut remplir ici son rôle de garante d’un débat apaisé et d’une cohésion sociale ; sans pour autant avoir à accepter des fausses informations ou débats biaisés qui vont à l’encontre de ses politiques publiques (santé, prévention, etc.). Cependant, cette posture de neutralité n’est pas si simple et il importe que la Métropole évite des conceptualisations (effectuées souvent par des mouvements féministes actifs) préconstruites, qui ont certes leur utilité, mais qui ont aussi tendance à éluder certains problèmes qui concernent tout autant son action publique, comme les discriminations subies par les hommes par exemple. Enfin, la Métropole doit garder en tête que l’affirmation d’une neutralité républicaine autour de l'égalité femmes/hommes ne suffit plus à répondre aux questions posées. De quelle égalité parle-t-on ? Une place égale des femmes et des hommes dans la société en valorisant leurs apports particuliers et donc leurs différences (l’égalité dans la différence) ? Une égalité entre femmes et hommes sans regard sur le genre, qui ne serait finalement pas un critère fondamental même s’il peut être un facteur de discrimination (l’égalité entre semblables) ? Une égalité entre individus, en refusant des catégories « femme » et « homme » trop réductrices pour décrire la complexité de chacun (tous égaux, tous différents) ?

Nicolas Leprêtre & Jean-Loup Molin

  

  Sommaire

Glossaire des notions clés ..................................................................p.09
Repères sur l'histoire du féminisme ..............................................p.15
Chronologie des lois et mouvements sociaux ...........................p.18
Veille des tendances et débats .........................................................p.20

VIE SOCIALE
 .........................................................................................................................................p.21

 Émancipation :
une féminisation progressive mais bien réelle de la société est en marche ....p.24

 Orientation professionnelle :
désexuer l'orientation, c'est ouvrir le champ des possibles pour les adolescents et favoriser une mixité des métiers profitable à tous ......................................p.26

Sport :
le sport moderne se féminise, timidement mais sûrement ........................................................p.28

Culture :
 les politiques publiques s'attaquent au sexisme dans l'art et la culture .........................p.30

Salaires :
les écarts salariaux sont à la baisse avec les nouvelles générations .................................p.32

Espaces publics :
une prise de conscience récente des enjeux de mixité et d’égalité d’accès .........................................................................................................................................................p.34

Transports :
vers des mobilités plus sures pour les femmes .....................................................................p.36

Sans-abri :
de plus en plus de femmes sans-domicile ...................................................................................p.38

Égalité des chances :
les hommes subissent aussi les inégalités ............................................................p.40

FAMILLE
 ...................................................................................................................................................p.43

Tâches domestiques et parentales :

les hommes sont toujours à la traîne .....................................p.46

Paternité :
une volonté des pères de s’impliquer davantage dans l’éducation et le soin de leurs enfants ................................................................................................................................................p.48

Monoparentalité :
de plus en plus de mères sont isolées et fragilisées .............................................p.50

Violences conjugales :
encore taboues, elles continuent de meurtrir et tuer ...............................p.52

Modèles familiaux :
en moins de 50 ans des situations stigmatisées se sont banalisées .........p.54

Filiation :
faut-il détacher complètement la procréation et la filiation de la binarité de genre
et du couple père/mère ?
 ............................................................................................................................................p.56

Procréation :
hommes et femmes doivent-ils avoir des droits similaires en matière de
procréation et de filiation ?
 ........................................................................................................................................p.58

SEXUALITÉ
 ............................................................................................................................................p.61

Harcèlement de rue :
le phénomène reste massif mais de moins en moins toléré.......................p.64

Parole des femmes :
après #BalanceTonPorc et #MeToo,
la parole des femmes semble être enfin entendue ......................................................................................................................................................p.66

Consentement :
le développement d’une culture du consentement témoigne d'un rééquilibrage des rapports femmes/hommes ........................................................................................ p.68

Prostitution :
la prostitution peut-elle être féministe ?  .............................................................................. p.70

Plaisir féminin :
vers une meilleure prise en compte du plaisir féminin .............................................p.72

Corps des femmes :
vers un moindre contrôle social du corps des femmes ? ................................p.74

Handicap :
légaliser l’accompagnement sexuel pour les personnes en situation de handicap : fausse bonne idée ?
......................................................................................................................................................p.76

Vieillesse :
 laisser une place aux relations amoureuses et à la sexualité des résidents d’établissements sociaux et médico-sociaux .................................................................................................... p.78

 IDENTITÉ
 ................................................................................................................................................p.81

Manspreading, manterrupting
... : des mouvements féministes mettent en mot des phénomènes jusqu'alors ignorés
..........................................................................................................p.84

Masculinisme :
des mouvements de plus en plus puissants tentent de réaffirmer les prérogatives masculines
 ............................................................................................................................p.86

Masculinité :
entre injonction à la virilité et critique de la virilité toute puissante, l'identité masculine tente de trouver son chemin ...................................................................................p.88

Vie professionnelle :
 le management au féminin : mythe ou réalité ?  ...........................................p.90

Transidentité :
de la transsexualité à la transidentité, une évolution qui interroge la binarité des genres
 ........................................................................................................................................p.92

Binarité des sexes :
faut-il s'affranchir des catégories binaires féminin/masculin
et femme/homme ?............................................................................................................................................p.94

Lieux publics :
quels aménagements pour une meilleure intégration
des personnes trans,? ...................................................................................................................................................p.96

Études de genre :
pour de nombreux scientifiques, le genre est une construction sociale en dehors des considérations de sexe .........................................................................................................p.98

Origines des inégalités :
faut-il chercher dans la culture ou dans la nature les causes
de la domination masculine ? ........................................................................................................................p.100

Droit :
le droit devient de plus en plus neutre vis-à-vis du sexe et du genre..............................p.102

RÉPUBLIQUE
 ....................................................................................................................................p.105

Carrière professionnelle :
des outils réglementaires de plus en plus nombreux visent à briser le plafond de verre ...................................................................................................................p.108

Violences infantiles :
le genre s'invite dans les réflexions sur les violences faites aux enfants et aux jeunes et sur la manière de les accompagner .........................................p.110

Intersectionnels et universalistes :
deux visions du féminisme proposent des lectures opposées des phénomènes de domination, et de l'application des principes républicains ..p.112

Non-mixité militante :

la séparation des sexes peut-elle être un moyen d'accéder à l'égalité femmes/hommes ?
 .............................................................................................................................p.114

Collège :
le temps des écarts et des violences entre filles et garçons ............................................p.116

Religion :
 institutions dominées, voire verrouillées par les hommes, les religions
monothéistes peuvent-elles favoriser l'émancipation des femmes ?
 ..............................................p.118

Pression normative :
l'usage des espaces publics sous pression patriarcale et religieuse...........p.120

Langage :
 l'écriture inclusive favorise-t-elle l'égalité femmes / hommes
ou complexifie-t-elle inutilement la langue française ?
 ..........................................................................p.122

Représentations :
réhabiliter le rôle des femmes dans l'Histoire ..................................................p.124

 

 

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