Un père de famille de 47 ans a tué cinq membres de sa famille après une dispute avec son épouse à leur domicile de Dehradun, dans le nord de l'Inde.

La police a été appelée par un voisin qui a entendu des appels à l’aide et vu des traces de sang à l'intérieur de la maison, où l'homme, Mahesh Tiwari, s'était retranché. Arrivés sur place, les forces de l'ordre ont pénétré dans le domicile et interpellé l'individu, qui a tout de suite avoué le crime, selon les autorités. Un couteau de cuisine ensanglanté a également été récupéré.

Les enquêteurs ont pu identifier les corps retrouvés à l'intérieur du domicile familial. Il s’agit de sa mère Beetan Devi, âgée de 75 ans, sa femme Neetu Devi, 36 ans, et ses trois filles - Aparna, 13 ans, Swarna, 11 ans, et Annapurna, 9 ans.

Des tensions régulières dans le couple

Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances qui ont conduit le quadragénaire à tuer toute sa famille de sang-froid. Selon les premiers éléments, Mahesh Tiwari était au chômage et dépendait de l’argent que son frère lui envoyait chaque mois pour faire vivre ses proches.

“Mahesh est une personne très religieuse et y consacrait la plupart de son temps. Cela provoquait des tensions entre lui et sa femme qui voulait que son mari trouve un emploi et rapporte de l’argent”, explique un responsable de la police locale cité par Indian Express.

Ce lundi matin, vers 7 heures, l’homme était occupé à prier avant de conduire ses filles à l’école. Mais une dispute a éclaté entre le couple, car sa femme lui a demandé d’arrêter et de l’aider plutôt à préparer le petit-déjeuner, selon cette même source. La dispute s'est ensuite envenimée autour d'une banale histoire de bouteille de gaz vide.

"Cela a encore intensifié leur dispute et il a pris un couteau de cuisine pour trancher la gorge de sa femme", décrit le responsable de la police locale. "Il a ensuite tué sa deuxième fille, avant de tuer ses deux autres filles. Il a également tué sa mère qui souffrait de troubles psychologiques."

Des autopsies vont désormais être pratiquées sur le corps des victimes.

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