Psycho-Criminologie

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Publié le par Criminologie
Publié dans : #2019, #Actualités, #Etats-Unis, #adn, #ADN, #Collecte d'ADN, #Migrants, #Administration Trump

 

Le gouvernement américain prévoit de collecter l’ADN de tous les migrants détenus après être entrés illégalement aux États-Unis, ont fait savoir des responsables de l’administration Trump mercredi.

Le département de la Sécurité intérieure (DHS) travaille sur un programme permettant de recueillir les informations génétiques de ces migrants et de les enregistrer dans une base de données du FBI, nommée CODIS, qui répertorie des millions de profils de personnes arrêtées ou reconnues coupables de délits ou de crimes.

Ces informations pourront également être utilisées par d’autres agences de maintien de l’ordre.

Des responsables du DHS ont fait valoir que cette politique permettrait de donner aux agents aux frontières une meilleure idée de la situation des migrants détenus.

«Cela permettra d’améliorer notre capacité à identifier une personne étant entrée illégalement dans le pays», a déclaré l’un des responsables. «Cela aidera également d’autres organismes».

Le fait de collecter et stocker les données ADN de personnes détenues, mais non condamnées, devrait attirer les foudres des associations de défense des droits civiques.

Selon les responsables américains, recueillir des échantillons d’ADN est en réalité requis par des réglementations du ministère de la Justice de 2006 et 2010 portant sur les personnes arrêtées et condamnées, mais qui n’ont jamais été mises en œuvre.

Plus tôt cette année, les garde-frontières ont commencé à procéder à des tests ADN moins poussés ("rapid DNA") sur les migrants ayant franchi la frontière avec leur famille, afin de vérifier la véracité des liens de parenté revendiqués par eux.

Mais le programme envisagé permettra, lui, de récupérer des informations beaucoup plus complètes, et de les conserver.

Pour l’année fiscale 2018, plus de 396.000 personnes ont été détenues à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, la grande majorité d’entre elles venant du Salvador, du Honduras et du Guatemala.

Aucune date de mise en œuvre n’a pour l'instant été arrêtée.

 

 

Source : AFP

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