Psycho-Criminologie

C'est cette nuit que le corps de la jeune Angelique Six a été retrouvé sur un chemin forestier à Quesnoy-sur-Deûle. Les policiers, emmenés par le suspect qu'ils avaient placés en garde-à-vus, ont reconnus que le corps qu'ils avaient sous les yeux était bien celui de l'adolescente disparue mercredi 25 avril 2018.
Le cou portait des traces de strangulations.
L'homme qui la connaissait est un riverain du parc et un voisin puisqu'il habitait à deux rues de là. Il a avoué avoir emmené Angélique à son domicile pour tenter d'abuser d'elle.
Il l'aurait ensuite étranglé.
C'est donc mercredi, qu'Angelique Six a été porté disparue par sa famille vivant dans la commune de Wanbrechies, près de Lille. La jeune fille avait quitté le domicile familiale quelques heures plus tôt, laissant à ses parents un mot expliquant qu'elle allait prendre un goûter chez ses amies. Il était 16h30 mercredi quand elle fut aperçue pour la dernière fois dans le quartier de l'Agrippin.
Ne la voyant pas rentrer chez elle, ses parents ont donné l'alerte. La police a de suite jugé la situation inquiétante, car la jeune fille n'avait pas de comportement qui aurait pu expliquer une fugue.
Son téléphone portable avait été géolocalisé jeudi soir "entre Marquette et Wambrechies", amenant à faire une battue vers ce lieu. Celle-ci fut alors organisée avec la famille, les amis et des connaissances. Un avis de recherche avait également été publié dans les quotidiens et sur internet.
C'est le témoignage d'un enfant de 10 ans qui aurait permis de faire converger les recherches vers l'assassin.
L'homme, David R., chauffeur de bus qui a tué Angélique Six était déjà connu des services de police pour des faits à caractère sexuel. Celui-ci avait en effet eu une condamnation de neuf ans de prison datant de 1996 pour des faits de viol avec arme, attentat à la pudeur, et vol, commis en 1994 à La Madeline, une commune proche de Lille. Il était inscrit au fichier judiciaire national des auteurs d'infractions sexuelles et sa victime déjà, avait 13 ans comme Angélique Six.
Selon un expert en criminologie, au regard d’expertises d'anciens auteurs du même genre d'infraction « les auteurs récidivistes  ne sont pas dangereux en permanence » ou « obsédés par des pulsions ». « Si la thérapie n’a pas éradiqué les ressorts du passage à l’acte, la mémoire émotionnelle de l’excitation ressentie des années auparavant peut, dans des moments de fragilité, se réveiller. »

Afin d'en savoir plus sur les circonstances de la mort d'Angélique, une autopsie sera faite demain lundi 30 avril 2018.  

A lire aussi :
- Les terribles aveux du meurtrier d'Angélique 

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Source : Pascale Égré, avec J-M. D. et Jeanne Magnien (à Wambrechies)| 29 avril 2018 pour le Parisien

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