« Personne d'autre que moi n'est plus légitime à être le représentant du peuple car moi, j'ai pris 30 ans au nom du peuple », défend cet ancien détenu, dans un entretien à La Provence. « Les gens ont le droit de m'en vouloir. Ils ont le droit de ne pas comprendre », ajoute-t-il. Un projet qui n'est pas nouveau puisqu'il avait déjà tenté de se présenter, en 2017, depuis sa cellule de prison. En vain puisqu'il n'avait pas eu l'autorisation de déposer sa candidature à la préfecture.
« Aujourd'hui, quand on m'incrimine, je m'en fous et en fait, ce casier judiciaire me permet justement d'être libre de dénoncer le système. Aussi guignolesque que cela puisse paraître, ma candidature est plus sérieuse que le spectacle mal joué donné par les élus et ce malgré le budget qu'ils ont » a attaqué le candidat « sans étiquette », a-t-il confié à La Provence. S'il est élu, « le dépeceur de Montauban » défendra l'impossibilité pour une personne ayant un casier judiciaire de se présenter à une élection. « Je serai le premier à être destitué de mon mandat », ironise-t-il. Il souhaite également organiser les débats citoyens ou supprimer les partis politiques. Mais se considérant comme « spécialiste de l'univers carcéral », il a plusieurs propositions : respecter la dignité du détenu puis l'envoi des mineurs dans un centre de légionnaires plutôt que l'emprisonnement ou encore assimiler les dealers à des terroristes.
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