Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

 

Avec 63 802 détenus au 1er février, la population carcérale globale s’établit à 105% au 1er février contre 103,4% le mois précédent.

Les prisons françaises ont enregistré 1129 détenus supplémentaires, selon les données statistiques du ministère de la Justice. Ces établissements comptaient au 1er février 63 802 individus, contre 62 673 au 1er janvier.

Avec 60 783 places opérationnelles dans les 188 prisons de France, la densité carcérale globale s’établit au 1er février à 105 %, contre 103,4 % le mois précédent. Cette densité est de 122,7 % dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les prisonniers en attente de jugement et ceux condamnés à de courtes peines.

Au 1er février, 740 détenus étaient contraints de dormir sur un matelas par terre. Ce nombre, qui permet de mesurer la surpopulation, est en hausse depuis plusieurs mois (422 matelas posés au sol le 1er juillet, 587 le 1er octobre et 688 le 1er janvier).

 

4% de hausse chez les femmes

Parmi les détenus, 18 659 sont prévenus, c’est-à-dire écroués dans l’attente de leur jugement, soit un peu moins du tiers de la population carcérale. Le nombre de femmes écrouées est en hausse de 4 % sur un mois, tout comme celui des mineurs (+ 2,2 %).

Au total, 76 999 personnes étaient placées sous écrou au 1er février, dont 13 197 non détenues et faisant l’objet d’un placement sous surveillance électronique ou d’un placement à l’extérieur.

La population carcérale avait connu une baisse significative et inédite pendant le confinement du printemps 2020, en raison de mesures de libérations anticipées prises par le gouvernement pour éviter une propagation de l’épidémie de Covid-19 en détention.
Le nombre de détenus était ainsi passé de 72 575 le 16 mars 2020 - un record - à 59 463 deux mois plus tard. La population carcérale se situe au-delà des 62 000 prisonniers depuis octobre.

 

 

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Source : AFP

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