Hospitalisé, le tueur en série de 78 ans a été mis en examen ce mardi 22 décembre 2020 sous le chef « d'enlèvement et de séquestration suivi de mort » par la juge Sabine Khéris dans le cadre de l'enquête sur la disparition et la mort de Lydie Logé. Cette jeune femme de 29 ans a été portée disparue le 18 décembre 1993 à Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne).
Ce sont de nouvelles analyses génétiques relevées dans la camionnette de Michel Fourniret (un poil) qui ont permis de faire un rapprochement avec l'ADN de la mère de la jeune fille et donc de placé en garde à vue l'Ogre des Ardennes. Michel Fourniret avait lâché cette phrase en forme d'aveux au cours du mois de novembre 2019 : « Son visage me dit quelque chose ». Sa mise en examen avait alors été retardée par le transfert du dossier à Paris.
Lydie Logé était partie acheter un sapin et faire quelques achats de Noël quand elle a disparu. Son véhicule avait été retrouvé devant sa maison, les clés sur le contact, avec certaines de ses affaires dans le coffre. Ses papiers et son sac à main ont été retrouvés dans l'habitation de la jeune femme.
« C'est un moment important pour la famille car beaucoup de pistes explorées dans cette enquête, parfois dans la proximité immédiate de la victime », souligne Me Didier Seban, l'avocat des proches de Lydie Logé. Surtout, cette nouvelle mise en examen pour un crime survenu à plusieurs centaines de kilomètres des Ardennes, où était installé le tueur en série, « montre que beaucoup de travail reste à faire sur le parcours de Michel Fourniret et qu'il y a sans doute beaucoup d'autres victimes », estime Me Seban, auprès du journal Le Parisien.
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