Affaire Epstein : Jean-Luc Brunel mis en garde à vue

Il était recherché depuis plus d'un an. L'acolyte et supposé rabatteur de Jeffrey Epstein et de Ghislaine Maxwell vient d'être mis en garde à vue ce mercredi 16 décembre 2020.

Jean-Luc Brunel, septuagénaire, décrit comme le rabatteur du milliardaire (décédé en prison il y a plus d'un an) par les victimes, est accusé de viols, d'agressions sexuelles, de harcèlement sexuel, d'association de malfaiteurs et de traite d'êtres humains, notamment de mineures.

Arrêté à l'aéroport de Roissy

Jean-Luc Brunel, fondateur des agences de mannequin Karin Model et de MC2 Model Management avait disparu des radars peu après que n'éclate l'affaire Epstein.
Selon des informations proche du dossier, il aurait été interpellé par la police à l'aéroport de Roissy alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol pour Dakar.
Jusqu'ici, Brunel a toujours nié toute implication dans les actes qui lui sont reprochés et qui ont été reprochés à Epstein.

Jean-Luc Brunel "conteste fermement les accusations relayées par la presse", selon son avocate, Corinne Dreyfus-Schmidt. "Avant même l’ouverture de l’enquête préliminaire, il s’est manifesté auprès du parquet de Paris, l’informant qu’il se tenait à la disposition de la justice", avait-elle précisé. Des déclarations qui n'avaient pas convaincu Géraldine Maillet, ancien mannequin, qui avait assuré sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste que ses agissements étaient connus de tous. "Dans les années 90, il est patron de l'annonce Karin. C'est un type qui a pignon sur rue mais il est très sulfureux. Lorsqu'on sort aux bains douches, il est là avec des dizaines de nanas toutes les plus jolies les unes que les autres. C'est un secret de polichinelle mais tout le monde le sait", avait-elle confié en octobre 2019.
Et de conclure : "Vu de l'extérieur, c'était un sale type".

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