Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

 

Ce jeudi matin à la Basilique de Nice, un nouvel attentat fomenté par un islamiste radical a fait trois victimes.
Il était neuf heures ce matin, quand un forcené s'est posté devant la Basilique Notre-Dame de l'Assomption avec une arme blanche. L'homme s'en est alors pris à Vincent L., 45 ans et père de deux enfants et l'a égorgé. 
Vincent L., originaire de Saint-Etienne de Tinée (arrière-pays Niçois) était le sacristain laïc de la paroisse depuis 10 ans et était chargé de l'accueil des fidèles à 8h30. Il organisait également la bonne tenue des messes et des cérémonies. Un membre de la paroisse le décrit comme « un bon vivant », « quelqu'un d'expansif et sympathique ». « C'était presque son salon, il a était là 24 heures sur 24. Ce n'est pas qu'un sacristain. C'était l'homme à tout faire. Les bougies étaient tout le temps bien éclairées. Je le revois en train de marcher pour les allumer. C'est lui la figure de Notre-Dame. Je suis hantée par son visage depuis ce matin. Il était très discret et très efficace. Il ne parlait pas beaucoup. Il agissait avec beaucoup d'humilité et de respect. C'est la première personne à qui on a pensé lorsqu'on a appris l'attentat », confient deux fidèles de la basilique en larmes. « Il était quand même costaud, le terroriste a dû l'attaquer par derrière, ce n'est pas possible autrement », dit l'une des deux.

L'assaillant a tué deux autres personnes à l'arme blanche, une femme septuagénaire, dans l'église et une trentenaire qui avait réussi à fuir vers un bar, mais qui est décédée ensuite. L'assaillant a été neutralisé par la police municipale, et blessé par balles avant d'être emmené à l'hôpital.

L'homme a indiqué avoir agi seul et revendique les faits. Selon Christian Estrosi, « l'auteur des actes n'a cessé de répéter en boucle devant nous Allah Akhbar alors qu'il était médicalisé ». 

L'assaillant, Brahim A., avait sur lui des papiers de la Croix rouge italienne. Il serait né en Tunisie le 29 mars 1999 et serait en situation irrégulière après être rentré en Europe via l'Italie.

Il serait arrivé par Lampedusa fin septembre, où il avait été mis en quarantaine par les autorités italiennes avant d'être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre, indique une source proche du dossier. Selon le Corriere della Serra, l'homme se trouvait le 9 octobre à Bari, dans les Pouilles, où il a été photographié par la police dans le cadre de procédures d'identification. L'identité de l'assaillant n'est pas formellement confirmée.

En réaction et par mesure de sécurité, tous les lieux de culte, catholiques, juifs et musulmans, ont été immédiatement fermés à Nice ce jeudi. Le plan vigipirate a été porté au niveau « urgence attentat » sur l'ensemble du territoire national, a annoncé le Premier ministre, Jean Castex, précisant qu'un Conseil de défense aurait lieu vendredi matin.

L'association musulmane réformiste Ahmadiy a condamné l'attaque. « Le meurtre et la décapitation de Samuel Paty et l'attentat de Nice plus tôt dans la journée doivent être condamnés dans les termes les plus forts. Ces attaques graves sont totalement contraires aux enseignements de l'islam. Notre religion n'autorise en aucune circonstance le terrorisme ou l'extrémisme », a réagi Hadhrat Mirza Masroor Ahmad. « Nous devons tous nous unir pour éradiquer toutes les formes d'extrémisme et encourager la compréhension mutuelle et la tolérance. »

 

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