Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

"Michel Fourniret, l'ogre des ardennes" "www.psycho-criminologie.com"

 

L'ADN d'Estelle Mouzin, neuf ans au moment de sa disparition, a été retrouvé sur un matelas saisi à Ville-sur-Lumes, dans les Ardennes et ayant appartenu à Michel Fourniret, c'est ce qu'il ressort de la dernière perquisition en date après les aveux de Monique Olivier.
Mais sur ce matelas ne figuraient pas seulement ses traces ADN, la police y a retrouvé celles d'une dizaine d'autres jeunes filles, faisant monter le nombre de victimes potentielles du tueur en série.
Condamné pour onze meurtres, l'Ogre des Ardennes n'en a pas fini avec la justice. Face à ces découvertes, la police va donc ré-ouvrir une trentaine de Cold cases. Pendant leurs enquêtes déjà, les policiers s’étaient étonné qu’aucun crime n’ait été commis entre 1990 et 2000. "À votre place, je me poserais aussi la question", leur avait répondu le tueur en série en 2017 qui affirmait alors qu’il s’occupait d’une association.

La police pourrait donc se pencher sur la disparition de la petite Marion Wagon, qui n'a plus été vue depuis 1996 ou encore celle de Cécile Vallin disparue l’année suivante. Les traces ADN retrouvé sur le matelas ont été centralisées à l’Office central pour la répression des violences aux personnes, qui va maintenant les comparer à l'ADN des cold cases. En tout, la Direction centrale de la police judiciaire, en 2005, estimait à 70 le nombre "potentiel" de victimes de Michel Fourniret.

Monique Olivier avait affirmé en janvier dernier que son ex-mari lui avait plusieurs fois lancé en rentrant chez eux : "Au moins celle-là, on ne la retrouvera jamais". Celle qui a été sa compagne de cellule assurait, en 2018, que l’ancienne épouse de l’Ogre des Ardennes lui avait confié qu’il avait enlevé "une trentaine" d’enfants. 

 

 _________________

Commenter cet article