Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

Photo : Business Insider

 

Dans un documentaire,
Michael Madsen
admet avoir tué Kim Wall

 

Condamné à la perpétuité pour le meurtre de la journaliste suédoise Kim Wall qui a eu lieu dans un submersible artisanal, L'inventeur Peter Madsen a reconnu pour la première fois sa culpabilité dans un documentaire. La série documentaire, intitulée « Enregistrements secrets avec Peter Madsen » compte un seul épisode. Il se fonde sur plus de 20 heures de conversation téléphonique entre un journaliste et l'assassin, enregistrés à l'insu de ce dernier avant qu'il n'accepte que l'enregistrement soit retranscrit.

Cet aveu, qui intervient plus de trois ans après les faits, ne donne cependant pas les éléments  sur les circonstances exactes de la mort de la jeune femme.

Interrogé au téléphone, l'inventeur et millionnaire de 49 ans répond « oui » à la question du journaliste lui demandant s'il a tué Kim Wall. Ses explications sur les détails du décès restant cependant floues.

« C'est ma faute si Kim n'est plus là maintenant », reconnaît le quadragénaire, condamné en avril 2018 pour son meurtre avec préméditation, précédé de violences sexuelles.

Le soir du 10 août 2017, la journaliste avait embarqué à bord du Nautilus avec Peter Madsen, le concepteur et propriétaire du submersible.

La trentenaire souhaitait faire le portrait de cet ingénieur autodidacte obsédé par la conquête des mers et de l'espace, très connu dans son pays. Portée disparue par son compagnon, le corps de Kim Wall avait été retrouvé en mer, démembré. « A part le 10 août 2017, je n'ai jamais fait quoi que ce soit à quelqu'un », affirme Peter Madsen, qui se décrit comme non violent. Il assure toutefois qu'il « n'y a qu'un coupable et c'est moi ».

Lors de son procès, Madsen  avait reconnu avoir découpé le corps sans vie de la jeune femme avant de la jeter dans la mer Baltique, mais maintenait que son décès était accidentel.

Il avait d'abord affirmé que Kim Wall avait reçu le panneau de l'écoutille sur la tête, puis qu'elle avait chuté dans le fond du sous-marin,  Madsen a fait ensuite croire qu'elle était morte asphyxiée par des gaz d'échappement lors d'une dépressurisation de l'habitacle. Il a également évoqué une situation lors de laquelle la journaliste aurait touché une mine dont l'explosion l'aurait tuée.

14 blessures

« Il essaie de rejeter le blâme sur Kim Wall, et c'est un trait tout à fait classique pour des tueurs comme Peter Madsen avec des traits psychopathiques évidents. Ils n'assument jamais la responsabilité de leurs actes, quelle que soit leur gravité. Il essaie de justifier et d'expliquer ce qu'il a fait », a jugé Kurt Kragh, un ancien enquêteur spécialisé.  L'autopsie,  détaille 14 blessures - dont au moins une infligée alors que la victime était vivante ou à l'agonie - localisées dans et autour de ses parties génitales.

 

 

 

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