Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

Publié le par Criminologie
Publié dans : #2020, #Actualités, #Nancy, #Pharmacie, #Femmes battues, #Maltraitance, #Masque 19, #Confinement

 

L'histoire se passe à Nancy.
L'homme a reconnu les faits devant les policiers.
Avec le confinement les risques de maltraitance envers les enfants et les femmes seront malheureusement en hausse. On estime déjà les chiffres à la hausse de 32% en zone gendarmerie et de 36% en zone police.
Une femme battue a elle, trouvé la parade pour dénoncer son conjoint. Elle a profité d'une sortie à la pharmacie pour dénoncer les violences conjugales dont elle était l'objet.
Son mari a été interpellé dans la foulée et entendu par la police de Nancy.

" La victime avait entendu dire que c'était le lieu où on pouvait signaler des violences conjugales ", a indiqué le procureur de la République de Nancy, François Pérain. Le code "Masque 19" peut être utilisé par la victime si elle est accompagné de son conjoint.

« La victime n'a pas eu recours à un code quelconque, elle était seule et pouvait s'exprimer librement », a souligné le procureur de la République. La police, contactée par la pharmacienne, a interpellé le conjoint à son domicile et l'a placé en garde à vue au commissariat de la ville.

Lors de sa déposition, la femme, enceinte de cinq mois, a raconté qu'une « nouvelle dispute l'avait opposée à son concubin qui l'avait giflée et s'était avancé vers elle en tenant un couteau à la main », a relaté le représentant du parquet.

La femme, enceinte de cinq mois, a fait savoir à la police qu'elle « avait également été violentée à trois reprises », en février et en mars. « Une voisine du couple a confirmé l'existence de scènes de violence et a affirmé avoir vu la victime avec des contusions au visage », a ajouté le procureur. Aucune trace de violences physiques n'a pu être relevée lors d'un examen médical qui a néanmoins conclu « à l'existence d'un retentissement psychologique », selon François Pérain.

Son mari a été placé sous contrôle judiciaire ce lundi 30 mars avec interdiction de contacter la victime et de se rendre à son domicile. Il passera devant le tribunal correctionnel de Nancy le 5 juin.

 

 

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