Une femme se lie d'amitié avec le tueur en série qui a assassiné sa mère, et dit qu'il est maintenant pour elle «comme un père».
L'amitié improbable de Jennifer Weiss avec Richard Cottingham, également connu sous le nom de «The Torso Killer», l'a aidée à en savoir plus sur sa mère.
Une femme du New Jersey l'a fait et considère même le tueur de sa mère comme une figure paternelle. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle y voit un moyen d'en apprendre davantage sur sa mère.
La mère de Jennifer Weiss, Deedeh Goodarzi, a été retrouvée morte aux côtés d'une autre femme non identifiée dans une chambre de motel de Times Square en 1979. La mort de la jeune femme de 22 ans a semblé brutale : elle avait été décapitée et incendiée et son crâne n'a pas encore été retrouvé.
Son assassin, Richard Cottingham, était un opérateur informatique, marié et père de trois enfants, vivant une vie apparemment normale. Mais sous le vernis de la normalité, il avait une double existence en tant que tueur en série.
Connu comme le «Torso Killer» en raison de son habitude de démembrer ses victimes - il a également coupé les mains de ses victimes afin de masquer leur identité. Cottingham a été arrêté pour cette série de décès au début des années 80. Sa condamnation en 1984 pour le meurtre de Goodarzi était l'un des six commis à New York et au New Jersey, bien qu'il aurait prétendu en avoir assassiné jusqu'à 100. Plus tôt cette année, il a avoué avoir tué trois adolescentes par étranglement entre 1968 et 1969.
Malgré les crimes horribles qu'il a commis, Weiss a déclaré à Oxygen.com qu'elle rend maintenant visite à Cottingham en prison quelques fois par mois. En fait, elle lui a rendu visite plus de 30 fois et pense à lui "comme à un père".
Sur une photo, Jennifer Weiss imite l'étranglement, la méthode de Cottingham pour tuer ses victimes.
Weiss a déclaré qu'elle s'était toujours sentie encline à rencontrer Cottingham, depuis qu'elle a découvert que sa mère était l'une de ses victimes en 2002. «J'ai toujours su que j'allais me lier d'amitié avec lui pour avoir des informations», a-t-elle déclaré à Oxygen.com.
Mais avant de le rencontrer, elle avait conscience qu'elle devait d'abord se préparer.
«Pour ce faire, j'ai dû pardonner et faire appel à l'amour», a-t-elle dit, ajoutant qu'elle a décidé de prendre un chemin différent de celui de la haine.
Lors de leur première rencontre, à la prison d'État du New Jersey en 2017, elle l'a interrogé directement sur la mort de sa mère : comment l'avait-il connu ? Pouvait-il être son père biologique?
Richard Cottingham a dit à Jennifer Weiss qu'il connaissait sa mère depuis quelques années. Et, même si elle a déclaré que Cottingham lui avait dit qu'il était «possible mais peu probable» qu'il soit son père, ils n'ont pas encore passé de test de paternité. Liée par le sang ou non, Weiss a déclaré qu'elle «se souciait de lui comme de sa famille et qu'elle le traitais comme une fille le ferait avec son père».
Alors que leur étrange amitié s'épanouissait, Weiss a déclaré à Oxygen.com qu'elle avait vu un changement positif chez le tueur en série et qu'elle avait observé de l'empathie en lui.
Son amitié avec Cottingham lui aurait aussi permis de se sentir proche de sa mère, qu'elle connaissait très peu. "Elle a eu une vie triste", a-t-elle déclaré. «La photo utilisée dans la presse a été prise par son amie. Sur les photos d'elle lorsqu'elle était enfant, elle n'avait pas l'air heureuse. "
Deedeeh Goodarzi travaillait comme travailleuse du sexe lorsqu'elle a été tuée. Sa famille avait fui l'Iran lorsqu'elle était jeune et Jennifer Weiss estime que ses débuts traumatisants ont influencé sa décision de se lancer dans le commerce du sexe.
Weiss espère qu'il lui avouera également l'endroit où pourrait être découvert le crâne de sa mère et en apprendre plus sur d'autres victimes et ainsi aider leur famille à faire leur deuil.
Ainsi, leur amitié, bien que non traditionnelle et peut-être morbide, pourrait être bénéfique pour beaucoup de monde à long terme.
Source : https://www.oxygen.com/crime-news/jennifer-weiss-befriends-richard-cottingham-the-torso-killer
Commenter cet article