C'est la bombe lancée par le journal Le Parisien, ce 12 décembre.
Selon le journal, ce serait la famille d'Alexia Daval qui aurait demandé à la juge d'instruction d'approfondir cette hypothèse. L'enquête officiellement close mi-novembre pourrait être rouverte si la juge accédait à la demande familiale.
Que s'est-il donc passé dans la nuit du 27-28 juillet 2017 à Gray-la-Ville ? C'est la question qui se pose toujours même si Jonathan Daval a reconnu avoir frappé sa femme, puis l'avoir étranglé avant de brûler son corps. Mais pour les proches d'Alexia, il reste des zones d'ombre non comblées par Jonathann.
Parmi les questions qui se posent : d'où viennent les traces de médicaments retrouvées dans le sang de la jeune femme ?
Des molécules retrouvées dans le corps de la jeune femme
Trois molécules chimiques montrent qu'Alexia aurait pris une médication volontaire ou non durant un an avec une dose en hausse les derniers mois. Ces trois molécules proviennent d'un hypnotique servant de somnifère, un décontractant musculaire interdit à la vente depuis 2003, et un antalgique opiacé dont les interactions se montreraient dangereuses, surtout avec une grossesse. Or, Alexia serait tombé enceinte en 2017 et se plaignait d'avoir des douleurs à sa sœur et faisait savoir qu'avec la grossesse, elle ne pouvait pas prendre de cachet.
Alors, la question que se pose la famille est la suivante : si Alexia ne prenait pas de cachet, comment ces molécules se sont-elles retrouvées dans son sang ?
A ses proches, tout au plus leur avait-elle fait savoir qu'elle avait des black-outs depuis 2016, et que le matin de ces "black-out", elle avait un goût métallique dans la bouche comme si quelqu'un lui avait mis quelque chose dans sa boisson du petit-déjeuner.
Le soir de sa mort, le 27 juillet, elle s'est sentie mal et a pensé qu'il s'agissait peut-être, selon toujours Le Parisien, de troubles provenant d'effets secondaires de baies de Goji qu'elle prenait alors.
Mais en fait, l'autopsie le montrera ensuite, il s'agissait d'effets dus à l’absorbion d'un tétrazépam, un somnifère.
Les mensonges de Jonathann Daval
La famille se repose donc sur la révélation de Jonathann Daval, qui avait laissé entendre qu'Alexia consommait beaucoup de somnifères. "Sans raisons, il s'est précipité pour nous montrer un tiroir rempli de médicaments", se souvient Isabelle Fouillot, la maman d'Alexia. Le soir, Jonathan aurait même avoué aux gendarmes qu'Alexia l'avait accusé de l'avoir drogué.
La famille de la jeune femme souhaite donc, après les mensonges de Jonathann, que soit fait des recherches expliquant ces traces et les malaises de la jeune femme, alors qu'aucun problème d'épilepsie ou neurologique ne lui avaient été diagnostiqués pas plus que du tramadol et de zopidone ne lui avaient été prescrit.
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Source : Journal Le Parisien du 12/12/2019
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