Nombre de victimes : 138 confirmées - probablement au moins 300
Type de victimes : Jeunes garçons entre 6 et 16 ans, 5 adultes
Période : 1992-1999
Nom : Luis Alfredo Garavito Cubillos
Surnoms : "La bête", "Tribilin", "Le monstre de Génova", "Le Moine", "Alfredo Salazar"
Date de naissance : 25 juillet 1957
Lieu de naissance : Génova (Quindio, Colombie)
Date de décès :
Famille : Manuel Antonio Garavito (père) -
Sexualité : Hétérosexuel
Mariage : non
Enfants : 1
Sentence : 1853 années de prison réduit à 22 ans pour collaboration
Type de tueur : Pédophile, sadique,
Trouble : personnalité antisociale
Type d'arme utilisé : couteau, pierres, liens
Modus operandi : Luis Garavito attirait ses victimes en se déguisant et en leur promettant des bonbons, de la nourriture ou du travail. Il les attirait jusqu'à un endroit calme, et leur liait les mains avant de les torturer et de les violer. Il les tuait ensuite en mettant à leur côté divers bouteilles comme de l'alcool, du lubrifiant, son couteau et les abandonnait dans une fosse.
Trophée : photographies de ses victimes
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Les faits Luis Alfredo Garavito est un tueur en série colombien l'un des plus prolifiques du monde. Il a en effet reconnu 147 meurtres de jeunes garçons, mais le nombre de ses victimes pourrait dépasser les 300. Condamné au préalable à 1853 années de prison, sa peine a été ramenée à 22 ans pour collaboration. Il ne sera probablement jamais remis en liberté bien qu'il puisse sortir en 2021 avec la remise de peine, car la république d'Equateur a demandé son extradition pour répondre de ses crimes commis dans ce pays. Enfance Luis Alfredo Garavito Cubillos est né le 25 janvier 1957 à Génova, dans la province de Quindio, en Colombie. Génova, fondée en 1886 est située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale de la région, Armenia et compte un peu plus de 12 000 habitants. Le jeune Luis est l'aîné de sept garçons dont la mère se prostituait, et le père, Manuel Antonio Garavito est un alcoolique notoire qui maltraite toute sa famille allant jusqu'à abuser de ses enfants et les frappant à tour de rôle.
Genova, province de Quindio 1992, le début des meurtres En 1991, il ordonne à des assassins de son gang de retrouver l'homme proche de la famille qui l'a agressé sexuellement en 1970 et de le tuer. Et c'est l'année suivante qu'il va lui-même passer à l'acte, mais cette fois-ci en s'en prenant à des enfants, devenant bourreau à son tour, comme s'il cherchait à tuer une partie de lui-même, cet enfant maltraité et violé, lors de chaque meurtre. Les différents "déguisements" de Luis Alfredo Garavito
La découverte des corpsDurant de nombreuses années, et parce qu'il y a la guerre civile, les disparitions passent inaperçues d'autant que les enfants sont pour la plupart des gamins des rues. C'est à force de retrouver des "fosses" que la police commence à soupçonner un tueur en série. Il faudra cependant attendre 1997 pour qu'elle organise une cellule à ce dessein. L'enquête nationale est déclenchée suite à la découverte de 36 cadavres en décomposition près de la ville de Pereira. A l'époque les enquêteurs ont dit que les enfants avaient pu être assassinés dans un rituel de magie noire. Les autorités ont également pensé qu'il s'agissait de trafic d'organes ou de pédophiles qui se seraient ensuite débarrassés des corps de leurs victimes. La police retrouve les corps de ses victimes
Quelques-unes de ses victimes A la recherche de Garavito Les enquêteurs se rendent alors chez elle, mais pas de chance, Garavito n'est pas là. En fait, elle leur révèle que cela fait plusieurs mois qu'elle ne l'a pas revu. D'ailleurs, si les policiers le retrouvent, qu'ils lui parlent de son fils qu'elle élève seule. Mais avant qu'ils ne repartent, elle leur donne un sac qui appartenait à Garavito et plusieurs objets dont des images de jeunes garçons, des journaux détaillés de certains meurtres, et des factures. L'une de ces factures les conduit à un nouvel endroit où il logerait, mais une fois de plus, ils font chou blanc. Garavito n'est pas là. En fait, l'homme se déplace pour son travail et pour trouver sa prochaine victime. Jeudi 28 octobre 1999, une enquête est ouverte sur Garavito, qui n'est pas au courant et qu'ils interrogent sur d'autres affaires. Ces interrogatoires durent environ 20 heures, au cours desquelles le meurtrier finit par avouer les meurtres de Santa Barbara à Palmira (Valle del Cauca), des trois enfants de Gênes, et des affaires de Tunja et de Villavicencio. Les éléments étudiés par la police scientifique
Pour le ministère de la Justice colombienne, les aveux de Garavito ne sont pas suffisants. Garavito souffrait d'un problème oculaire rare, observé uniquement chez les hommes d'un groupe d'âge donné. Ses lunettes ont été spécialement conçues pour son état unique et ont été retrouvées sur le site d'une fosse commune. Garavito a également laissé des bouteilles d'alcool vides, ses sous-vêtements et parfois même ses chaussures. L'ADN retrouvé sur les victimes, avec les autres objets laissés derrière lui sont comparés à l'ADN recueilli sur ses vêtements et son oreiller en prison et viennent attester de sa présence sur les lieux et de ses actes. Grâce aux éléments de preuve recueillis par le bureau du procureur et les aveux ultérieurs, il est établi qu'il est responsable non seulement de la mort d'un mineur de Tunja en 1996 (le garçon s'appelait Ronald Delgado Quintero et avait onze ans - Garavito portait des lunettes et des béquilles pour apitoyer l'enfant ), mais aussi du meurtre de trois enfants de Gênes et de 172 autres crimes commis contre des mineurs dans 11 départements de la Colombie. Son activité criminelle a duré du 4 octobre 1992 au 22 avril 1999. Luis Alfredo Garavito arrêté
La peine de prison Le 13 décembre 1999, Alfredo Garavito est reconnu coupable pour les meurtres et le viol de 147 jeunes garçons. Le nombre de ses victimes est déduit à partir des squelettes retrouvés dans les fosses et suite aux cartes qu'a dessinées Garavito alors qu'il se trouvait en prison, laissant présager au moins 300 victimes.
Tentative de suicideEn 2009, Alfredo Garavido tente de se suicider alors qu'il se trouve dans la prison de Valledupar (Comté de César), en se frappant la tête contre les barreaux de sa cellule. La justice commande alors de l'isoler des autres détenus qui le menace et il est transféré dans une autre prison où on lui octroie six heures de permission pour utiliser un téléphone.
Confession de Luis Alfredo Garavito Interview et aveux
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Luis Alfredo Garavito, le monstre de Genova - "www.psycho-criminologie.com"
Sources :
- https://es.wikipedia.org/wiki/Luis_Alfredo_Garavito
- https://www.crimebook.fr/criminel/luis-garavito-la-bestia/
- https://murderpedia.org/male.G/g/garavito.htm
- Luis Garavito - the beast: 300 vicitms and counting (crime / serial killer documentary)
- https://www.elpensante.com/garavito-el-monstruo-que-asesino-a-172-ninos/
- https://www.taringa.net/+info/garavito-el-monstruo-que-abuso-y-asesino-a-172-ninos_gj61t
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Livre sur le sujet (en anglais)
Prix : 9.81€ (Broché) - 2.99€ (epub, mobi)
117 pages
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Luis Garavito, la bête - documentaire (en anglais)
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