Selon les informations du Parisien, la police a mis la main sur un suspect majeur dans l'enquête sur la mort de Priscillia, 18 ans, qui s'est déroulée à Estagel (Pyrénées-Orientales) au début de l'été.
L'homme aurait avoué le meurtre
Selon les révélations du Parisien, la police a interpellé mardi 1er octobre un homme de 18 ans suspecté d'avoir assassiné la jeune Priscillia à Estagel (Pyrénées-Orientales) près de Perpignan dans la nuit du 6 au 7 juillet 2019.
L'homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Montpellier et dans la matinée du mercredi 2 octobre, le suspect aurait fini par confesser être l'auteur de ce crime.
La jeune fille, atteinte d'une déficience intellectuelle, avait disparu lors d'un bal donné en l'honneur des pompiers avant que son corps, dénudé, ne soit finalement retrouvé dans un cimetière de la commune. Il s'est avéré après autopsie que Priscillia avait été victime de violences sexuelles mais pas de viol. Le parquet avait révélé que le cadavre présentait « cinq blessures par arme blanche au niveau du cou, dont trois entailles superficielles et deux plaies beaucoup plus profondes qui résulteraient de coups de couteau qui ont touché la jugulaire gauche et le larynx. »
L'ADN a confondu le suspect
Les enquêteurs avaient recueilli de nombreux éléments dont une empreinte ADN. Selon les informations du quotidien local L'Indépendant, l'ADN du suspect interpellé correspondrait avec celle retrouvée sur le lieu du crime. Une preuve majeure en plus des aveux précis qu'il aurait livré.
Reste maintenant à comprendre les raisons d'un tel acte.
Le jeune homme de 18 ans, s'il est inconnu de la justice, serait lui aussi originaire d'Estagel, le village où vivait Priscillia. Son interrogatoire pourrait également permettre de comprendre les réelles conditions de sa mort. L'autopsie a révélé qu'elle était morte d'asphyxie mais sans déterminer si cela était lié à un étouffement ou une embolie pulmonaire résultant de sa grave blessure à la gorge.
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