La justice s'intéresserait à nouveau à la piste du tueur en série Michel Fourniret dans la disparition de la jeune Estelle Mouzin qui s'est produite en 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne). L'enfant avait neuf ans à cette époque et rentrait de l'école.
l'intérêt de la justice est dû aux propos tenus par Fourniret lui-même et ceux de sa femme, devant la juge d'instruction.
L'ex-épouse du tueur, Monique Olivier interrogée sur plusieurs autres disparitions dont celle de l'anglaise Joanna Parish aurait évoqué le dossier "Mouzin" avec l'intention "d'aider les familles des victimes". Fourniret à son tour aurait laissé entendre qu'il y avait matière à approfondir le sujet, même s'il manquait de souvenirs à ce sujet.
Pour l'instant, une autre magistrate est en charge du dossier de la disparition d'Estelle. Donc, il faudra attendre que la procureure de Paris, Catherine Champrenault, en demande le transfert pour qu'il soit assigner à Sabine Khéris, la juge d'instruction qui s'occupe des disparitions liées à Michel Fourniret.
Début 2007, Michel Fourniret avait été mis hors de cause une première fois dans cette affaire, le corps n'ayant pas été trouvé lors des fouilles dans son château de Sautou ni de trace adn.
L'aval de la Cour de cassation devrait donc advenir peut-être prochainement en ce sens.
Le couple Fourniret-Olivier pourrait être jugé, une nouvelle fois, fin 2019 ou début 2020 pour les meurtres de Marie-Angèle Domèce et de Johanna Parish que Michel Fourniret a fini par avouer en début d’année, plus de trente ans après la disparition des deux jeunes femmes
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