Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

Publié le par IGG
Publié dans : #Tueurs en série, #Tueurs en série français, #Années 1800, #Jean Dauga
Jean Daugas portrait double-psycho-criminologie.com

 

Nombre de victimes : 10
Type de victimes : domestique, hommes et femmes
Période :  1869-1889
Surnom : l’homme à la pèlerine 
Nom :  Jean Dauga
Date de naissance :  8 mars 1848
Lieu de naissance :   Larée, Gers
Date de décès :  23 janvier 1890
A :  Nancy, Meurthe-et-Moselle 
Sexualité :  Hétérosexuel
Mariage : Eugènie Delpierre   
Enfants :  2 (Léon et Paule-Emilie)
Parents :   Blaise et Catherine Bares
Niveau d'études :  Aucun
QI : Non connu
Taille :  Non connu
Type de tueur : d'opportunité (argent), de type organisé
Diagnostic :  Personnalité narcissique
Modus operandi : S'assurait que ses victimes se trouvent seules, pénétrait chez elles, les frappaient d'un coup de marteau ou de poing américain,
puis les égorgeaient avant de les dépouiller de leur argent

Type d'armes utilisées :  Marteau, rasoir, poing américain
Totem :  Aucun

Vue de Larée, Gers

Les faits :

   Jean Dauga est un tueur en série français qui a sévi durant les années 1880. Il tua dix personnes, essentiellement pour de l'argent. Il fut guillotiné en Meurthe et Moselle en 1890.

   Enfance :

   Dauga est né le 8 mars 1849 dans un petit village du Gers, à Larée qui compte aujourd'hui un peu plus de 200 âmes et qui en comptait à peine plus de 500 à sa naissance.
   La famille du petit Jean est modeste. Son père qui est alcoolique et fainéant est métayer, sa mère, femme au foyer et journalière.  C'est elle d'ailleurs qui tente tant bien que mal de faire tourner la marmite. C'est peut-être ce qui l'a tua, car elle décède quand Jean atteint les dix-huit ans.

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   Un premier crime

   A la mort de sa mère, Jean préfère prendre la poudre d'escampette que de rester là à panser la douleur de son père. Rapidement, il se fait embaucher comme domestique dans une petite ferme du coin. Mais voilà que quelque temps après son arrivée, un crime violent a lieu. Jean Dauga passe en effet par là en cheval à huit heures du matin pour se rendre à Estang. Il voit la fille du couple Beyries et a une brève discussion avec elle. Celle-ci lui fait savoir qu'elle va se rendre avec son père à la messe, que sa mère est en voyage et que le domestique sera seul au moulin. Jean Dauga comprend qu'il a là une opportunité. Il quitte la jeune fille prétextant une course pour son maitre. Mais peu avant onze heures, il profite qu'il n'y a personne pour entrer dans le moulin et assassine Jean Ducrucq d'un coup de fourche dans la tête. Le sieur Beyries revenu de la messe sous les coups de onze heures trente découvre le cadavre du jeune Ducrucq.

   S'agissait-il d'un différend entre Jean et lui ? Qu'importe, Jean Dauga interrogé mènera les gendarmes sur d'autres pistes que la sienne. Mais il comprend très vite que les soupçons des villageois se portent sur lui et il décide à nouveau de prendre la poudre d'escampette et d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs. 

   En 1869, il profite de cette fuite pour faire son service militaire. Nous sommes à la veille de 1870 et de la guerre, il s'engage dans la Commune ( gouvernement révolutionnaire français qui a duré deux mois à l'époque de Napoléon III).
   En 1873, il intègre l'école de gendarmerie pour devenir Gendarme et est affecté quelques temps après à Remiremont, dans les Vosges. Là, il rencontre celle qui va devenir sa femme, Eugènie Delpierre qui a 18 ans. Lui en a 24. Les deux se fiancent très vite, mais ne peuvent encore s'épouser, car Jean Dauga doit d'abord mater la grève des ouvriers chargés de la construction du fort de Razimont. Il réussit pleinement sa mission et se fait même récompenser. Mais en 1876, il décide de quitter la gendarmerie pour pouvoir épouser Eugénie.
    Le couple aura deux enfants, un garçon et une petite fille et habitera au 14, faubourg du Val-d’Ajol.
   Les amoureux partent ensuite pour Paris et y passent quelques semaines avant de revenir à Remiremont où Dauga se fait engager comme ouvrier d'imprimerie, plus exactement comme typographe.  
   En 1881, il est cependant rattrapé par l'armée qui lui demande de faire sa période réglementaire de réserviste et le voilà qui part pour Toulouse. Il en profite pour rendre visite à son père qui demeure toujours à Larée.

 

assassinat par jean daugas-psycho-criminologie;com

   Les meurtres

    C'est durant ce voyage qu'il tue l'une des voisines de son père, la veuve Courrèges qui loge dans le village de Cutxau, à Cazaubon. Dans la nuit, il l'assomme et la massacre en lui éclatant la tête. Les gendarmes qui n'ont pas oublié le crime du domestique douze ans plus tôt trouvent la coïncidence plutôt troublante. Il n'y a de meurtres que lorsque Dauga est dans les parages. Et le mode opératoire est similaire. Ni une ni deux, les gendarmes l'arrêtent et le mette en cabane. Il passe rapidement devant la Cour de justice du Gers qui l'acquitte cependant, faute de preuve. Trop heureux de bien s'en sortir, Jean Dauga  reprend ses effets et trace sa route, direction Remiremont, où il retrouve ses enfants, sa femme et son emploi qu'il quittera en 1887.
   C'est alors que les dettes s'accumulent. Jean n'a plus de travail et a du mal à subvenir aux besoins de sa famille. Une seule solution s'impose à lui : le meurtre.
   Dans la nuit du 26 au 27 avril, il s'arme d'une hache qu'il écrase contre la tête des époux Pernot du village de Golbey, près d'Epinal (Vosges) puis achève le travail de coups de marteau et leur tranche la gorge. Une fois son forfait commis, il traque les sous du couple et repart comme si de rien n'était jouer aux cartes au bar.

   Le 15 mars 1888, il s'en prend à des buralistes, les époux Martin qu'il assassine pour le premier dans son bar de Saint-Nabord, près de Remiremont et pour l'autre dans sa maison de la même commune. Un témoin voit un homme portant pèlerine s'enfuir des lieux mais aucune preuve n'accable Dauga qui est une nouvelle fois relaxé.

l'affaire Daugas le petit parisien-psycho-criminologie.com

 

   Jean quitte femme et enfants, les laissant sans le sou et réussis à se faire embaucher dans une autre imprimerie à Pont-à-Mousson cette fois grâce à une petite annonce. Il dépense sa paye en passant son temps dans les bars où il questionne les habitués sur les habitants du coin afin de se rendre compte du montant du pécule qu'il pourrait dérober.
   Ce qui lui reste de l'argent, Jean Dauga le dépense tous les 8 du mois dans les maisons closes. Les filles qui voient ce grand gaillard bourru le surnomme rapidement "L'homme à la pèlerine" en référence à l'habit qu'il porte tout le temps quand il vient les voir. En fait, la pèlerine lui permet de cacher l'arme avec laquelle il attaque au départ ses victimes. Il procède en effet toujours de la même façon : il commence par assommer ses victimes avec un objet contondant avant de les tuer avec un outil tranchant.

assassinat des epoux Sulzer par jean daugas-psycho-criminologie.com

 

   Le 18 décembre 1888 à Pont-à-Mousson, il assassine dans leur magasin Moïse Sulzer, âgé de 54 ans, et sa femme, Babette Blum, âgée de 50 ans, tous deux brocanteurs. Jean Dauga les surprend alors qu'ils s'apprêtent à se mettre à table et les frappe avant de les égorger. Quand la gendarmerie va les découvrir, le repas du soir est encore sur la table et la nappe est couverte de sang. Ils ne trouvent aucune trace de lutte dans la pièce, mais les meubles sont fracturés, un portefeuille vide git à terre et les poches de Moïse Sulzer sont retournées.

   Le 4 février 1889, Dauga se rend dans une auberge de Pont-à-Mousson, chez Simotey. Il demande à la femme qui se trouve là si elle est toute seule. Mais le mari qui fait ses comptes au premier étage entend la conversation et se presse de descendre. Dauga, interloqué et surpris, demande finalement à manger. Après son repas, il déclare au propriétaire qu'il a perdu son porte-monnaie et lui laisse en gage sa montre, sa chaine en argent, ainsi qu'un médaillon où se trouve la photo de ses deux enfants, puis il quitte les lieux.

   Le lendemain, 5 février, il s'en prend en plein jour à Marie-Odile Millot, 53 ans, veuve Ferry, marchande de bois de son état. A quatre heures du soir, des voisins la trouvent chez elle, gisant dans une mare de sang, le crâne fracturé, la gorge coupée de la même façon que les époux Sulzer. L'armoire de la cuisine a été fouillée. Un petit secrétaire est ouvert et il manque soixante francs à l'intérieur.
   Dauga retourne alors à l'auberge pour régler sa dette de trois francs et récupérer ses effets.

   Dans la ville, les battues s'organisent. Les habitants, armés de bâtons arrêtent les étrangers de passage et leur demande les causes de leur présence dans le village. Toutes les portes se verrouillent autant dans la journée que le soir venu. Pour pénétrer dans les maisons, il faut donner un mot de passe. Les personnes seules se réunissent pour se tenir compagnie.

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   Deux jours plus tard, le 7 février 1889, Mme Scholastique Mathiot, 51 ans, plus connue sous le nom de la veuve François, femme petite, mais forte, robuste, aux cheveux noirs , aux yeux gris-verts, le nez gros et la bouche aux lèvres épaisses est à son tour assassinée dans le cabaret qu'elle tient à Pont-à-Mousson, chemin de la Corderie, près du passage à niveau. Des clients revenant des forges le lendemain sous les coups de six heures du matin la trouvent étendue sur le parquet, un bonnet sur la tête, une chemise rayée blanche et rose, camisole et jupon gris et noire, bas de laine bruns, gisant face contre terre dans une marre de sang, la joue gauche portant une plaie béante, et tenant encore dans sa main raidie et crispée une poignée de cheveux châtains arrachés au meurtrier. Son autre main se trouve dans le four de sa cuisinière, brisée en trois morceaux.

   La lutte a dû être terrible. la scène montre les chaises et la table renversées. Une chopine de vin et deux verres sont retrouvés intacts sur une autre table.
   La victime s'est bien battue pour sa vie et Jean Dauga n'a pas réussi à l'égorger même s'il l'a tué. Les armoires de la victime sont fracturées, la chambre entièrement fouillée et un petit coffret où la victime enfermait sa recette quotidienne a disparu. Deux porte-monnaie vides sont trouvés sur un tabouret dans la chambre du premier étage.

   

    Un voisin, Mr Beauchot, retrouve un couteau de poche à lame très large, ensanglanté dans la rue.
   D'après les gendarmes, le meurtre a eu lieu entre neuf et dix heures du soir. En effet, le garde-barrière démontre qu'il y avait de la lumière dans le débit de boisson, la victime ne fermant jamais avant dix heures.
   Le meurtrier, selon eux, est passé par la porte de la cour et s'est sûrement assis à une table qui lui permettait d'être tourné vers la porte de la cuisine. Il a dû demander la chopine de vin. Alors que la veuve François retournait à la cuisine, Jean Dauga a profité de cet instant pour essayer de l'assommer  et lui a porté un premier coup sur la tête. Mais gêné par les tables (le coup ne devait pas être très fort) la victime s'est alors débattue. Elle a semble-t-il griffé son meurtrier à la joue, car un de ses ongles sera retrouvé arraché. Son assassin lui a ensuite porté deux autres coups à la tête avant de se faire mordre par son chien. Dauga trouve ensuite refuge au premier, dérobe les deux milles, trois mille francs qui s'y trouvent et s'enfuit.
   L'autopsie faite dans la semaine laissera entendre que la veuve a probablement été frappée par un coup de poing américain à pointes à cinq reprises dont deux qui lui furent mortels.

l'affaire Daugas le petit parisien-patrouille dans les rues de pont  a mousson-psycho-criminologie.com
Les patrouilles organisées par les habitants de Pont-à-Mousson

 

   Jean Dauga, truffé de dettes au bar et à la maison close tue pour rembourser et c'est ainsi qu'il va finir par se faire prendre. Car, même tueur en série, il reste un homme qui rembourse et chacun s'étonne de le voir arriver avec autant d'argent en plus de sa paye. Les gendarmes se mettent à faire des rondes et vingt-cinq suspects sont arrêtés, mais pas Dauga.

   Très vite, cependant un homme de la sûreté de Paris, l'inspecteur Jaume envoyé sur place va faire le rapprochement avec les meurtres, les vols et lui. Jean Dauga est connu pour être l'un des habitués de l'hôtel de la veuve François, la dernière victime et le neveu de celle-ci, un soldat, parle de lui à la police.  Jaume passe à l'auberge, où quelques jours plus tôt est venu déjeuner Dauga. Il tend une photo à l'aubergiste qui reconnait aussitôt Jean et raconte alors à Jaume que celui-ci l'a remboursé juste après le meurtre de la Dame Ferry.
   Jaume se lance sur la piste du meurtrier qui vient de quitter Pont-à-Mousson pour rentrer à Remiremont. De là, Dauga décide de trouver son beau-frère, le sieur Mouton qui est charpentier à Epinal.
   Mais voilà, patatras, Dauga, 38 ans n'a pas le temps d'y arriver. Il est arrêté sur le quai de la gare dix minutes après être descendu du train par Jaume qui est accompagné du neveu de la veuve François. Dauga est armé d'un revolver et d'une canne à épée plombée et porteur d'une forte somme d'argent.
    A trois heures cette après-midi là, sa carrière criminelle est terminée.

Jean Daugas portrait-psycho-criminologie.com
Jean Dauga

 

   Procès


   Il est jugé pour dix crimes le 26 novembre 1889 devant des milliers de personnes et défendu par Maître Desbleumorliers. Lors du procès, la justice exhume les deux premiers meurtres, celui du domestique et meunier jean Ducrucq, 18 ans assassiné au moulin de Laré et de la voisine, Mme Courrèges, 68 ans.
   On y apprend que Dauga avait réservé le 5 février chez la Dame Ferry une chambre dont il ne disposa pas. Il fut incapable de se trouver un alibi pour l'heure présumée de la mort de celle-ci.

   Un autre témoin rapporta la conversation qu'il avait eu avec Dugas dans son auberge
   Le 8 février, Dauga arrivait de Nancy peu après la découverte de la mort de la veuve François. Au restaurant Scheffer où il se faisait servir des escargots et une bouteille de vin, un porteur de journaux annonça qu'un nouveau crime venait de se produire à Pont-à-Mousson.
  - Vous voulez parler de l'assassinat de Mme Ferry, demanda Scheffer.
  - Non, c'est un nouveau crime. Une aubergiste à été trouvée morte dans son débit.
  - Je sais cela, dit alors Dauga. Je viens de Pont-à-Mousson, mais les journaux ne peuvent encore en parler, car on n'imprime pas aussi vite. Le crime a été découvert ce matin à six heures un quart. Je me trouvais sur la place et j'ai voulu m'approcher pour voir, mais il y avait trop de monde. La femme François a été assommée comme les Sulzer et la dame Ferry, mais cette fois le marteau a dévié, et c'est pourquoi il y a eu lieu lutte entre l'assassin et la victime. Le meurtrier a dû avoir du fil à retordre car la veuve François était une solide gaillarde.
   - Mais c'est abominable ! s'écria Mr Scheffer. L'auteur de ces assassinats devrait être écharpé, il n'y aurait pas de supplice trop cruel pour un tel personnage. S'il lui prenait fantaisie de se présenter chez moi, il trouverait à qui répondre, il passerait avant moi par l'escalier, mais il est trop lâche, il ne s'attaque qu'aux vieillards et aux femmes.
    Scheffer remarqua à ce moment- là un sourire particulier passer sur le visage de Dauga.
   - C'est comme je l'ai fort bien dit au maire de Pont-à-Mousson, "votre police ne trouvera jamais l'assassin, car ses agents sont trop vieux".

   Dans la perquisition que feront les policiers suite à l'arrestation de Dauga, ils trouveront dans sa valise un rasoir ensanglanté.



   L'avocat plaide des apparences trompeuses, des coïncidences singulières qui accusent son client et demande pour les quatre crimes de Pont-à-Mousson comme pour les autres l'acquittement, ou des non-lieux. Pour lui, les jurés ne peuvent avoir en leur âme et conscience une conviction suffisante pour faire tomber la tête de cet homme.

   La plaidoirie ne fonctionne guère puisque Jean Dauga est  condamné à mort. A ce verdict, il demeura serein et demanda simplement pardon au corps de la gendarmerie dont il avait fait partie.
   Durant le procès, il sera qualifié par l'accusation d'homme peu scrupuleux, froid, égoïste, versatile, cruel avec sa femme, alcoolique, sans remords.

   L'exécution

   Jean Dauga fut exécuté le 23 janvier 1890 dans la cour de la tour carrée devant la prison Charles III de Nancy par le bourreau Deibler.
    Il a marché sans faiblesse face à la mort, après avoir communié et écrit une dernière lettre à sa femme pour protester de son innocence : "Je meurs assassiné par la justice. Je n'ai pas à me repentir, la justice m'assassine, je suis innocent". 

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Le bourreau Deibler

 

   L'après exécution

   Le corps de Jean Dauga ne fut pas réclamé par sa famille. Ses enfants avaient changé de nom, et pris celui de leur mère (Par jugement du 30 juin 1892 par décision du tribunal civil de Remiremont) et préféraient ne plus rien avoir à faire avec ce père meurtrier.
   Après son exécution, son corps fut enterré dans une fosse commune, mais son crâne fut confié à l'institut médico-légal de Nancy où il demeura durant de nombreuses années. La calotte crânienne fut découpée et le cerveau conservé dans du formol. Sur le crâne fut apposé ces quelques mots : "Crâne de Dauga, exécuté à Nancy en 1890".

   Son crâne vendu aux enchères

   En 2008, une dame du Vouzinois retrouve dans son grenier le crâne de Jean Dauga qu'elle tenait de son grand-père, anatomiste à Nancy.
   Il fut mis aux enchères à la salle des ventes de la rue d'Alsace entre un piano-forte anglais du début XIXè siècle et des tableaux.

   Les victimes

VICTIMES DATE LIEU  
- Jean Ducrucq, meunier et domestique 3 octobre 1869 Larée  
- Mme Courrèges 13 avril 1881 Cutxan  
- Les époux Pernot (fermiers) Avril 1887 Golbey Crâne défoncé, égorgés
- Les époux Martin 15 mars 1888 St-Nabord Crâne défoncé, égorgés
- Les époux Sulzer 18 décembre 1888 Pont-à-Mousson Crâne fracturé, égorgés avec un rasoir tranchant
- Marie-Odile Millot, vve Ferry (marchande de bois) 15 février 1889 Pont-à-Mousson Crâne fracturé, gorge coupée
- Scholastique Mathiot 7 février 1889 Pont-à-Mousson Crâne fracturé

 

   Complainte

   Une complainte fut écrite pour Dauga durant son procès :

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Références :
- Antistar- Geneanet
- Le Figaro (Paris. 1854)
- La presse Paris 12/05/1889
- Causes criminelles et mondaines de Albert Bataille

- Criminocorpus - https://criminocorpus.hypotheses.org/7341
- Vosges Matin - https://www.vosgesmatin.fr/edition-de-remiremont/2019/01/06/le-romarimontain-jean-dauga-un-tueur-en-serie-guillotine
- La petite presse, Journal du vendredi 15 février 1889
- La petite presse, Journal du samedi 23 février 1889

 

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