Nombre de victimes : 7
Type de victimes : ses amis, sa maitresse, sa grande-tante, un banquier
Période : avril 1954/septembre 1981
Surnom : Le tueur fou
Nom : Nestor Pirotte
Date de naissance : 5 janvier 1933
Lieu de naissance : Sosoye, Yvoir (Belgique)
Date de décès : 29 juillet 2000
A : la prison de Jamioulx
Sexualité : Hétérosexuel
Mariage : Aucun
Enfants : Aucun
Parents : 1 frère, Anthony - 1 soeur
Niveau d'études : inconnu
QI : inconnu
Taille : inconnue
Type de tueur : Mythomane, de type opportunité
Modus operandi : Par son bagout attirait ses victimes à lui et cherchait à les dépouiller de leur argent avant de les tuer
Type d'armes utilisées : Un calibre .38
Totem : Aucun
Les faits :Nestor Pirotte est un tueur en série Belge condamné à trois reprises et soupçonné de sept meurtres. Il est considéré comme l'un des pires criminels du 20ème siècle, et est décédé en 2000 en prison. Jeunesse :Le jeune Nestor nait le 5 janvier 1933 dans un petit village Belge nommé Sosoye, près de la ville d'Yvoir. C'est le fils d'un garde-chasse prénommé Léon et d'une couturière, Florence Delvaux qui porte d'élégantes robes de sa confection et qui adule son fils. Son père, un homme bourru travaille pour le châtelain du domaine de Beau Chêne, qui se trouve dans la vallée de la Molignée. Il a un jeune frère, Anthony, et une soeur aînée mais préfère jouer avec les enfants du châtelain, se prenant lui-même pour un membre de leur famille. Il va d'ailleurs s'approprier les codes de l'aristocratie en commençant d'ailleurs par en utiliser le vocabulaire, mais aussi les gestes et le maintien, ce qui va le servir par la suite. La famille habite à l'entrée du château, dans une petite maison surnommée "du portier".
Comme la plupart des tueurs en série, il va "s'engager" dans la délinquance, ayant une envie irrésistible de puissance et d'argent. Il prend ce chemin peut-être pour se créer un standing à la hauteur de sa mythomanie auprès de ses petites amies pour lesquelles il se fait passer pour le fils d'un châtelain. Il commence donc très jeune à voler son entourage, et surtout ses camarades à la caisse du mess afin de pouvoir se payer sa première Vespa qui lui permettra d'écumer les bals de la région.
Les crimes C'est le 20 avril 1954, que Nestor Pirotte passe des actes de délinquance au meurtre. Il vient d'acheter un scooter et doit payer les traites et compte sur l'aide financière de sa grande-tante. Il apprend que celle-ci, Celina Debonny, qui habite un village près de Durbuy vient de vendre son cheptel. Il se rend alors chez elle, la guette, pour lui dérober l'argent qu'elle vient de gagner avec cette vente. Ne le trouvant pas et celle-ci refusant de le lui donner (et pour cause, Celina avait déjà dépensé la somme gagnée en rachetant d'autres bêtes), il lui fracasse le crâne dans la nuit du 20 au 21 avril 1954 avec une barre de fer. Il s'enfuit et emporte tout de même les 642 francs belges (15 euros) qu'il a trouvé sur la cheminée, laissant la femme dans son sang. Ce sont les voisins, qui le matin, vont la trouver, au milieu des poules, la tête en bouillie et des bouts de cervelle éparpillés sur le sol.
La peine sera commuée en détention à perpétuité. Bon acteur, il joue les fous, se vante de pratiques sexuelles déviantes, avale des barbituriques. Son psychiatre ne se laisse pas prendre et note son comportement manipulateur. Il finit cependant par se faire interner en soins psychiatriques à Tournai aux "Marronniers" deux ans plus tard pour une durée de 13 ans. Le 23 mars 1968, il bénéficie d'une libération conditionnelle. Il ne va pas lui falloir longtemps pour tuer à nouveau puisqu'un mois plus tard, il passe aux actes.
Nestor Pirotte retourne ensuite dans l'établissement de Tournai. La quiétude ne va pas durer longtemps, car il est rattrapé par la justice en février, à Bruxelles. En effet, il n'a pas respecté les conditions de sa liberté conditionnelle. Emprisonné, il s'évade dans la nuit du 2 au 3 août 1981.
DécèsNestor Pirotte décède d'une crise cardiaque le 29 juillet 2000 à la prison de Jamioulx. Lors de son enterrement, une seule personne, une femme qu'il a connu dans sa jeunesse et originaire de Somme-Leuze suivra son cercueil, mais personne de sa famille qui ne l'a plus vu depuis les années 80. Il sera enterré anonymement au cimetière de Ham-sur-Heure. Sur sa tombe, figurera une croix de bois plantée sur un tas de terre sans stèle, sans nom. Le Sanatorium Nestor PirotteAu Nord de la France, dans l’Oise, en plein milieu d’une forêt, le sanatorium d'Angicourt porte le nom de Nestor Pirotte et compte deux grands bâtiments qui à eux deux ont une superficie de plus de 15 000m2. Il offrait en plus de salles de soins spécialisés et d’une morgue, des salles de détente (des salles de jeux, de spectacles, etc.) et possédait un parc boisé. C'était un lieu très prisé par la haute société dans les années 1900 avant de devenir un hôpital gérontologique après la seconde Guerre Mondiale. Il ferma ses portes en 1999.
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Références :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Nestor_Pirotte
- http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/31/01003-20090131ARTFIG00101-nestor-pirotte-le-faux-aristocrate-.php
- Les grands dossiers criminels en Belgique, Volume 1, de René Haquin, Pierre Stéphany
- Scènes de crime, de Jacques EXPERT
- http://users.skynet.be/dosscrim/nestorpirotte/index.html
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