Nombre de victimes : 5, peut-être 6 +1 blessé
Type de victimes : Étrangers à la condition sociale élevée et d'un âge avancée
Période : entre 1882 et 1906
Surnoms : Émile Dubois, Emilio Dubois, Émile Murraley, Emilio Morales
Nom : Louis-Amadeo Brihier Lacroix
Date de naissance : 29 avril 1867
Lieu de naissance : Etaples (Hauts de France)
Date de décès : 26 mars 1907
Lieu de décès : Valparaiso (Chili)
Sexualité : Hétérosexuel
Mariage : Ursula Morales
Famille : Mère, Marie Lacroix - Père, José Brihier - 1 fils
Type de tueur : d'opportunité, gain financier
Modus operandi : S'en prenait à de riches bourgeois d'origine étrangère. Il s'arrangeait pour venir à leur boutique à la fermeture, les poignardait à mort avant de dérober leurs biens, en général de l'argent, des montres, diamant.
Type d'armes utilisées : poignard, dague
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Les faitsLouis-Amédée Brihier Lacroix, connu sous le nom d’Émile Dubois était un voleur et un meurtrier en série. Devenu célèbre au Chili au début du XXe siècle, il fut ensuite reconnu coupable des meurtres, entre 1905 et 1906, de quatre Européens. |
JeunesseEmile Dubois est né Louis Amédée Brihier Lacroix, le 29 avril 1867 dans la petite ville d'Etaples, dans le nord Pas-de-Calais. Il est le fils de José, forgeron, et de Marie, mère au foyer. Il passe une partie de son enfance dans le village de Sangatte, proche de Calais. Quand il a 15 ans, il tue le père de sa petite-amie, un policier en retraite. Émile travaille comme mineur à Courrières durant près de deux deux ans avant de s'embarquer quand il a 20 ans pour l'Amérique du Sud, soupçonné d'un nouveau meurtre dont on ne trouve pas la trace dans les archives. Il découvre l'équateur, le Panama, le Pérou puis le Venezuela et le Chili. Arrivé là, il passe très vite par la case prison en commettant un vol, ce qui lui vaut un mois derrière les barreaux. Il pratique ensuite différents métiers : professeur de littérature, vétérinaire, comédien, puis il s'engage dans les mines de Maracaibo et prend la tête d'un mouvement de grève. |
Les meurtres En 1903, il a 36 ans, quand il tue dans un bordel de Santiago avec la complicité de ses deux maîtresses, Ursula Morales, une jeune comédienne et Catalina, un jeune ingénieur péruvien afin de le dépouiller. |
Le mois suivant, le 14 octobre 1905, rue Cochrane, il s'en prend au courtier et homme d'affaires Gustave Titius, à qui il venait demander un prêt. Titius reçoit plusieurs coups de couteau à la poitrine, endommageant l'artère pulmonaire et le coeur. Il lui mutile également les mains. Dans sa fuite, Émile Dubois emmène une bague et une montre. Au mois d'avril de l'année suivante (le 15), il s'en prend à un marchand français, Isidore Challe, en le tuant devant son magasin qui était aussi sa maison, à Valparaiso, de six coups de couteau sur les bras, dans la poitrine et le cou dont une blessure fatale à la carotide. Mais le marchand hurle sous les coups qui lui sont assenés et donne l'alerte. Un policier à cheval se trouve à proximité de la scène, mais Dubois parvient à s'enfuir sans être inquiété. |
ArrestationLe 02 juin 1906, il s'en prend à Charles Davies, un dentiste américain qu'il blesse dans son cabinet, peu avant le tremblement de terre de 1906. L'homme résiste à l'agression et Dubois prend la fuite par les escaliers. Davies ameute le quartier en hurlant à l'aide par la fenêtre. Dans sa fuite, Dubois laisse tomber une dague d'acier, un trousseau de clefs et une lanterne. L'homme va alors décrire à la police son agresseur : il a une courte moustache, forte et garnie, un habit de marin, un chapeau noir de Calanas. Avec cette description, les agents parviennent à le retrouver sur une des collines de la ville et l'encercle avant de le capturer. |
Procès Arrêté en 1906, son procès dure jusqu'en 1907. Il démontre des talents d'orateur et renvoie son avocat qui plaidait la démence. Il assume seul sa défense, crie son innocence, fustige les riches, les puissants et les institutions judiciaires "Je ne suis pas un monstre, je suis un anarchiste". |
Exécution Nous sommes le 26 mars 1907 à 8h25 du matin. Émile Dubois se tient sur un banc, il fume un dernier cigare. Devant lui, se tient un peloton de quatre soldats, fusil au poing. Émile échange quelques mots et se déclare innocent de tout ce qu'on lui reproche puis il prend place. Il refuse de porter un bandeau et regarde ses "bourreaux" en face quand il ordonne lui-même le feu. Les coups tonnent. |
Postérité La population pauvre du Chili et surtout de la ville de Valparaiso voue un véritable culte à Émile Dubois. Pour eux, le tueur s'est débarrassé d'usuriers et le considère comme un Robin des Bois, un justicier du peuple ouvrier méprisé par la bourgeoisie d'alors. Sa vie a fait l'objet de nombreuses émissions à la télévision chilienne, d''un roman "Tous ces morts" (1971) de Carlos Droguett, lauréat du prix Alfaguaraet, ainsi que d'une pièce de théâtre. |
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Émile Dubois, un tueur en série français au Chili - www.psycho-criminologie.com
Sources :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Dubois_(tueur_en_s%C3%A9rie)
- Arte radio, Felipe Durand, Emile Dubois, l'assassin anarchiste , Meurtrier en série et héros du peuple, mise en ligne 15 mars 2011
- http://jcmacquetlivres.canalblog.com/
- http://centrohistoricoforense.cl/mhp/?page_id=9170
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