Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

Publié le par Criminologie
Publié dans : #Mexique, #Tueurs en série, #Actualites, #2018
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Un couple de Mexicains, ont été arrêtés vendredi à Ecatepec de Morelos, une banlieue au nord-est de Mexico, alors qu’ils transportaient des restes humains dans une poussette. Ils sont soupçonnés d’avoir tué dix femmes.
Avant d’être assassinées, les victimes étaient torturées et violées. Une fois les crimes commis, leurs corps ont été découpés en morceaux. Leur chair était parfois livrée aux chiens…
D’après l’enquête qui ne fait que débuter, Juan Carlos N. nourrissait une véritable haine à l’encontre des femmes. Un désamour qui, selon lui, lui venait de l’enfance, lorsque sa mère le forçait à s’habiller en femme et l’obligeait à la regarder avoir des relations sexuelles.

A l'annonce de cette nouvelle, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de la ville pour une marche de protestation pour demander l’arrêt des féminicides dans l’État de Mexico avec des pancartes proclamant : « Pas une de plus ! Ça suffit ! »

A la suite de l’arrestation de Juan Carlos et Patricia N., les enquêteurs ont fouillé vendredi soir deux immeubles et découvert d’autres restes humains recouverts de ciment dans huit seaux d’une capacité de 20 litres chacun. Les restes étaient congelés dans un réfrigérateur et enveloppés dans des sacs en plastique. Des expertises médico-légales sont menées pour tenter d’identifier les victimes. Les familles de personnes portées disparues en avril, juillet et septembre, ont été contactées pour faire des reconnaissances.
Patricia N. “trouvait” les victimes et les mettait en confiance avant de les ramener chez elle. Le plus souvent, elle prétextait une vente de vêtements.

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Des examens psychiatriques, demandés par le procureur, ont révélé que Juan Carlos N., présentait des problèmes mentaux et un trouble de la personnalité.

Patricia N., souffrirait quant à elle d’un retard mental de naissance mais elle serait en mesure de faire la différence entre le bien et le mal.

D’autres restes humains pourraient être trouvés sur un terrain vague fouillé à Colonia Jardines, le quartier d’Ecatepec où la famille louait une chambre depuis deux ans. Des voisins ont raconté à la presse mexicaine que le couple, calme, semblait normal. Juan Carlos N. ne semblait pas travailler. Parfois la famille vendait des courges et du maïs sur le trottoir, ainsi que des vêtements usagés. D’après eux, l’homme avait partagé sur Facebook mi-septembre une vidéo de mise en garde, intitulée : « c’est ainsi que fonctionnent les criminels qui kidnappent des jeunes femmes à Ecatepec ».

Le Mexique, où plus de 90 % des crimes restent impunis, est frappé depuis de nombreuses années d’une vague de violences contre les femmes et les jeunes filles. Entre 1993 et 2003, plus de 4 000 femmes ont été assassinées, des centaines d’autres portées disparues, souvent des ouvrières isolées venues chercher du travail dans les usines de la ville.  

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Source : Le parisien - 08 octobre 2018  - http://www.leparisien.fr/faits-divers/mexique-arrete-avec-des-restes-humains-dans-une-poussette-un-couple-avoue-avoir-tue-dix-femmes-08-10-2018-7913664.php
- https://www.lenouveaudetective.com/mexique-estapec-juan-carlosn-patrician-meurtres-femmes-faits-divers/

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