Nombre de victimes : 15, dont 6 mortes
Type de victimes : femmes, hommes, couples de type caucasien
Période : 1976/1977
Noms : Richard David Falco, puis David Richard Berkowitz
Date de naissance : 1 juin 1953
Lieu de naissance : Brooklyn, New York
Famille : 1 sœur aînée
Sexualité : Hétérosexuel
Études : Terminale
QI : 118 à 7 ans - 110 à 21 ans
Taille : 1m75
Poids : 80 kg
Type de tueur : Organisé
Type d'arme utilisé : fusil de calibre .44 , un revolver, un couteau
Trophée : Pas de trophée
Modus operandi : David Berkowtiz ciblait de jeunes filles aux cheveux bruns.
Il s'approchait la nuit de leur voiture, une perruque sur la tête. Arrivé à proximité de la vitre, il leur tirait plusieurs coups de feu dessus ainsi que
sur les personnes qui les accompagnait avant de s'enfuir à bord de sa voiture.
Les faitsDavid berkowitz est un tueur en série qui a tué six personnes et en a blessé neuf autres durant l'année 1977. Il les ciblait de son fusil et fut chassé par une équipe de 250 policiers. Les New Yorkais ont été terrorisés par cet homme qui tirait sur n'importe qui. Arrêté, il plaida coupable de huit attaques. Il a été également impliqué dans de nombreux incendies criminels. Surnommé le "Fils de Sam", il acquit une renommée mondiale. |
Jeunesse David Berkowitz naît le 1er juin 1953 à New York. Son père, Joseph Kellerman est un homme d'affaires marié de Long Island et sa mère est Elizabeth "Betty" Broder Falco, une serveuse épouse en 1936 d'un italo-américain, Tony Falco. Les parents l'abandonnent à l'adoption, car ni l'un ni l'autre ne souhaite le garder ( le père aurait menacé de quitter Betty si elle gardait l'enfant). |
Alors qu'il est à la maternelle, le jeune David manque 46 jours d'école pour une raison inconnue et se fait gifler par sa mère quand il rentre un jour avec du sable sur la tête que lui ont mis les petites filles qui jouaient avec lui. |
A 9 ans, il commence à se masturber. Il manque l'école plusieurs fois (28 jours en un an) et se fait taquiner par ses camarades sur son poids. C'est vrai que même s'il est grand pour son âge, il est un peu grassouillet. De ce fait, il s'isole facilement, se sentant différent des autres et peu désirable. Il se montre parfois agressif envers les autres enfants qu'il choisit plus jeunes pour pouvoir les intimider. Ses résultats scolaires s'améliorent et il reçoit même les félicitations de ses professeurs qui notent ses progrès, notamment en mathématiques. Un de ses instituteurs dira plus tard "c'était un enfant souvent de mauvaise humeur, qui pouvait être facilement contrarié mais qui pouvait faire du bon travail quand il le voulait." |
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L'armée Lors des tests psychologiques et physiques qu'il passe, l'armée décide de l'engager dans l'infanterie et l'envoie en Corée en tant que spécialiste E4 pendant une dizaine de mois. Au cours de ce séjour, il s'essaye à la marijuana, à la mescaline, aux amphétamines, et au LSD. |
En janvier 1975, il s'installe dans un appartement au 2161 avenue Barnes. De sa fenêtre, il tire sur un berger allemand, peut-être parce que lorsqu'il était gardien, un chien l'avait mordu. En mai, il retrouve l'adresse de sa vraie mère, Betty Falco, et lui fait parvenir une carte de fête des mères. Celle-ci lui répond et le fils et la mère apprennent à se connaître. Elle lui révèle alors le pourquoi de son abandon. Cette nouvelle ébranle grandement David Berkowitz qui ne comprend pas que son père n'ait pas voulu de lui. Les psychologues diront plus tard que cette information va déclencher ce qu'ils appellent "la crise primaire". |
Les meurtres
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En juin, il achète une arme de poing et un calibre .44 à un ancien copain de l'armée. Le premier tir qui lui est attribué a lieu dans la région de Pelham Bay, dans le Bronx. Nous sommes le 27 juillet, il est 13h10 quand il tire cinq fois dans une voiture garée près de chez lui. Il tue sur le coup, Donna Lauria, âgée de 18 ans et blesse Jody Valenti (19 ans) à la hanche qui survit. Les deux jeunes filles discutaient de leur soirée qui avait eu lieu dans une discothèque de New Rochelle. Donna était sur le point de partir quand elle remarqua un homme qui s'approchait rapidement du véhicule. Elle a à peine eu le temps de prononcer quelques mots avant que l'homme ne sorte un fusil d'un sac en papier et ne lui tire dessus. Jody reçoit elle, une balle dans la cuisse. Un troisième tir manque les deux jeunes femmes et David Berkowitz s'éloigne ensuite. Plus tard, Jody déclare qu'elle ne reconnait pas le tueur mais le décrit comme un homme blanc qui a la trentaine avec le teint clair, mesurant environ 1m75 et pesant dans les 73 kg. Ses cheveux sont courts, sombres et bouclés. Le père de Donna Lauria dira à la police qu'il lui a semblé voir un homme correspondant à la description assis dans une voiture jaune à proximité. Des voisins corroborons cette version.
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Le 23 octobre 1976, il est 2h30 du matin quand il blesse Rosemary Keenan (18 ans) et Carl Denaro (20 ans) à la tête dans un quartier résidentiel de Flushing, dans le Queens, près du parc Bowne. Le couple parlait dans leur voiture quand les vitres se sont brusquement brisées. Rosemary démarre alors à toute bombe pour tenter de s'échapper, alors que Berkowitz continue de leur tirer dessus. Denaro est blessé à la tête et Rosemary a quelques blessures superficielles dues au verre brisé. Carl Denaro sera finalement opéré et les chirurgiens lui mettront une plaque pour lui remplacer une partie du crâne. Le mois suivant, le 27 novembre, il blesse Donna DeMasi (16 ans) et Joanne Lamino (18 ans) qui rentrent du cinéma peut après minuit. Les deux jeunes filles discutent sous le porche de la maison de Lomino à Bellerose, dans le Queens, quand un homme habillé en treillis militaire les approche pour leur demander son chemin. "Pouvez-vous me dire comment..." commence-t-il d'une voix quelque peu aigüe avant de sortir un revolver d'un sac et de leur tirer dessus à plusieurs reprises. Un voisin, alerté par le bruit le fait fuir. Il déclarera plus tard à la police avoir vu un homme blond s'échapper qui tenait un pistolet dans sa main gauche. Donna DeMasi est touchée au cou, mais sa plaie n'est pas mortelle. |
Il remet cela au mois de mars, le 8 vers 19h30 en assassinant Virginia Voskerichian d'une balle dans la tête alors que celle-ci rentrait chez elle après son cours ayant eu lieu à l'université de Columbia. La jeune fille habite à quelques pâtés de maisons de la demeure de Christine Freund. Dans un geste désespéré pour se défendre, Virginia leva ses livres entre elle et David Berkowitz, mais la balle la toucha de plus fouet, la tuant sur le coup. |
David Berkowitz envoie une lettre à son voisin, Sam Carr pour se plaindre de son chien qui ferait selon lui trop de bruit. Il signe la lettre "Un citoyen". |
En avril, il trouve un emploi dans un bureau de poste près de chez lui et le 17, vers 3 heures du matin, tue Valentina Saurani (18 ans) et Alexander Esav (20 ans) qui meurt à l'hôpital. Les deux amoureux étaient assis dans la voiture de la jeune femme près de chez elle dans le Bronx, à quelques pas du lieu du meurtre de Donna Lauria et de Jody Valenti. |
"Je suis profondément blessé par votre appel de haine. Je ne suis pas un monstre. Je suis le "Fils de Sam". Je suis un petit gamin. Quand le père Sam se saoule, il devient méchant. Il bat sa famille. Parfois, il m'attache à l'arrière de la maison. D'autres fois il m'enferme dans le garage. Sam aime boire le sang. "Sors et tue" commande le père Sam. [...] Je me sens comme un étranger. Je suis sur une longueur d'onde différente de celle de tout le monde - programmé pour tuer. Cependant, pour me tuer, tu dois me tuer. Attention à tous les policiers : Tirez sur moi d'abord ou je vous tuerai. Restez hors de mon chemin ou tu mourras ! Papa Sam est vieux maintenant. Il a besoin de sang pour préserver sa jeunesse. Il a eu trop de crises cardiaques. Trop de crises cardiaques. "Euh, moi ça va, Sonny Boy". Ma jolie princesse me manque. Elle se repose dans notre maison mais je la verrai bientôt. Je suis le "monstre" - "Beelzebuth" - le "Chubby Behemouth". J'aime chasser, rôder dans les rues à la recherche du gibier - de la viande savoureuse. [...] Je veux faire l'amour au monde. J'aime les gens. Je n'appartiens pas à la Terre. Aux gens du Queens, je t'aime. Et je veux vous souhaiter à tous de joyeuses Pâques. Que Dieu vous bénisse dans cette vie et dans la suivante et pour le moment, je vous dis au revoir et bonne nuit. A la police, laissez-moi vous hanter avec ces mots : Je reviendrai ! Je reviendrai ! Ce qui peut être traduit par : Bang, bang, bang - Beurk ! Bien à vous dans le meurtre. Mr Monster". La police pense à l'époque que l'auteur de la lettre peut avoir des origines écossaise, car la phrase "Ça va, sonny boy" leur fait penser à "mon cœur, ça fait mal, sonny boy". Elle pense également que le tireur blâme les femmes et en particulier une infirmière pour la mort de son père car il utilise l'expression "trop de crises cardiaques", d'autant que Donna Lauria était technicienne médicale et que Jody Valenti étudiait la médecine. |
Sans le savoir, la police convoque David Berkowitz quelques jours plus tard pour un problème de conduite sans assurances. Le 30 mai 1977, David Berkowitz adresse une lettre au journaliste et chroniqueur du Daily News, Jimmy Breslin. La lettre est postée tôt le matin depuis Englewood, dans le New Jersey. Au verso de l'enveloppe, se trouvent les mots "Sang et famille - Ténèbres et mort - Dépravation absolue - .44". |
Le contenu de la lettre est le suivant : "Bonjour des gouttières de N.Y.C. qui sont remplies de fumier de chien, de vomi, de vin vicié, d'urine et de sang. Bonjour des égouts de N.Y.C. qui engloutissent ces friandises lorsqu'elles sont emportées par les camions balayeurs. Bonjour des fissures dans les trottoirs de N.Y.C. et des fourmis qui vivent dans ces fissures et se nourrissent du sang séché des morts qui s'est installé dans les fissures. J.B., je vous écris un mot pour vous faire savoir que j'apprécie votre intérêt pour les meurtres récents et horribles du .44. Je tiens également à vous dire que je lis quotidiennement votre chronique et que je la trouve très informative. Dis-moi Jim, qu'auras-tu pour le vingt-neuf juillet? Vous pouvez m'oublier parce que je ne me soucie pas de la publicité. Cependant, vous ne devez pas oublier Donna Lauria et vous ne pouvez pas laisser les gens l'oublier non plus. C'était une fille très, très gentille, mais Sam est un garçon assoiffé et il ne me laissera pas arrêter de tuer tant qu'il n'aura pas sa dose de sang. Monsieur Breslin, monsieur, ne pensez pas cela parce que vous n'avez pas eu de nouvelles de moi depuis que je suis allé dormir. Non, je suis toujours là. Comme un esprit errant dans la nuit. Soif, affamé, s'arrêtant rarement pour se reposer; soucieux de faire plaisir à Sam. J'aime mon travail. Maintenant, le vide a été comblé. Peut-être nous rencontrerons-nous face à face un jour. Quoi qu'il en soit, si j'ai la chance de vous rencontrer, je vous raconterai tout sur Sam si vous voulez et je vous le présenterai. Il s'appelle "Sam le terrible". Ne sachant pas ce que l'avenir me réserve, je dirai adieu et je vous verrai au prochain travail. Ou devrais-je dire que vous verrez mon travail au prochain travail? Rappelez-vous Mme Lauria. Je vous remercie. Dans leur sang et dans la gouttière "La création de Sam" .44 Voici quelques noms pour vous aider. Envoyez-les à l'inspecteur pour utilisation par le NCIC: "Le duc de la mort" "Le méchant roi en osier" "Les vingt-deux disciples de l'enfer" "John" Wheaties "- Violeur et étrangleur de jeunes filles. PS: [sic] JB, S'il vous plaît informer tous les détectives travaillant sur le cas que je leur souhaite la meilleure des chances. "Continuez à creuser, continuer, penser positif, bouger vos fesses, taper à des cercueils, etc. "Dès ma capture, je promets d’acheter une nouvelle paire de chaussures à tous les gars qui travaillent sur le cas, si je peux me procurer l’argent. Fils de Sam" . Publiée dans le journal après avoir été remise à la police, cette publication amène les femmes de New York à se teindre les cheveux en blond ou à porter une perruque de peur de devenir la nouvelle cible du "Fils de Sam". |
Le 1er juin, David Berkowitz écrit une lettre qu'il adresse à son voisin de l'étage d'en-dessous. Le 26 juin 1977, Berkowitz tire sur Sal Lupo (20 ans) et sa petite amie Judy Placido (17 ans) qui venaient de quitter la discothèque Elephas, à Bayside, dans le Queens. Tous les deux étaient assis dans leur voiture lorsqu'à trois heures du matin, trois coups de feu ont percuté le véhicule. Sal est blessé à l'avant-bras droit tandis que Judy est blessée par balle à la tempe, à l'épaule et à la nuque droite. Les deux jeunes gens survivent à leurs blessures. Sal Lupo déclare à la police que lui et sa petite amie avaient discuté du "Fils de Sam" seulement quelques instants avant les coups de feu. Ni lui ni Judy n'ont vu leur agresseur, mais deux témoins ont fait savoir qu'un homme de grande taille, aux cheveux noirs, portait un costume et s'enfuyait des lieux en voiture. L'un des témoins fournit à la police les numéros de la plaque partielle du conducteur en question. Un autre rapport de police fait savoir qu'il y avait sur les lieux un homme blond avec moustache qui a quitté la scène dans une Chevrolet Nova sans allumer les feux de sa voiture. La police a spéculé que l'homme aux cheveux noirs était le tireur et le blond, observait le crime. |
Le 29 juillet, David Berkowitz quitte son job. Deux jours plus tard, Stacy Moskowitz et Robert Violante, tous deux âgés de 20 ans, se trouvent dans la voiture de Robert, garée sous un lampadaire près d'un parc de Bath Beach. Les deux jeunes gens s'embrassent quand un homme s'approche et tire quatre coups de feu, frappant les deux victimes à la tête avant de s'échapper. La police établit une série de barrages routiers une heure environ après les tirs et arrête des centaines de voiture. Sans succès. Dès le matin, la police recherche les propriétaires des 900 Volswagen qui habitent New York ou le New Jersey voisin. Berkowitz reçoit le même jour une amende pour s'être garé sur une bouche d'incendie. Sa voiture, une Ford Galaxie jaune attire l’œil de l'agent qui avertit ses supérieurs. |
Le 6 août, David Berkowitz met le feu à l'entrée de l'appartement de son voisin et quatre jours plus tard, le 10, la police se déplace sur le lieu où il gare sa voiture. A l'intérieur, les agents repèrent un fusil sur la banquette arrière. Les agents se décident à fouiller le véhicule et tombent sur un sac de sport rempli de munitions, de cartes de scènes de crime et d'une lettre de menace adressée à l'inspecteur Timothy Dowd du groupe de travail Omega. |
Avant-procès et procès Le mandat pour la fouille de l'appartement 7-E de David Berkowitz arrive dans la foulée de son arrestation. Les policiers y trouvent des graffitis sataniques dessinés sur les murs et des journaux qu'il a conservés sur une durée de 21 ans ainsi que ses trois carnets dans lesquels il notait ses incendies criminels. Berkowitz est interrogé pendant une trentaine de minutes tôt le matin du 11 août 1977. Il avoue rapidement la fusillade et manifeste son intérêt à plaider coupable. Au cours de son interrogatoire, il affirme que le chien de son voisin est l'une des raisons pour lesquelles il a tué, déclarant que le chien demandait le sang de jolies jeunes filles. Il laisse entendre que le "Sam" mentionné dans la première lettre était son ancien voisin Sam Carr. Berkowitz affirme aussi qu'Harvey, le retriever du labrador noir de Carr, était possédé par un ancien démon et qu'il émettait des commandements qui lui ordonnait de tuer des gens. |
Le 23 août 1977, David Berkowitz est mis en accusation pour deux meurtres et cinq tentatives de meurtre. Le lendemain, trois autres mises en accusation et une tentative viennent s'ajouter. Le 22 mai, il entre dans la salle d'audience dans un état d'hystérie et tente de sauter par la fenêtre. Rattrapé, il se met à chanter "Stacy est une pute, Stacy est une pute, je vais tous les tuer". Il est envoyé au centre correctionnel Ossining (prison Sing sing) puis ensuite au Clinton Correctionnal Facility. |
En prison
En février 1979, il admet devant l'agent du FBI Robert Ressler qu'il n'a jamais entendu de voix, mais qu'il a inventé cela pour se faire passer pour fou. Il fait savoir que s'il a tué, c'est parce qu'il avait du ressentiment envers sa mère et parce qu'il était incapable d'établir de bonnes relations avec les femmes. Il déclare également lors d'entretiens avec son psychiatre qu'il envisageait depuis longtemps de commettre un meurtre pour se venger d'un monde qui l'avait rejeté et blessé. Il avoua qu'il ressentait une colère particulière en raison de son manque de succès auprès des femmes et que cela lui a donné l'idée d'en faire ses victimes.
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En 1987, David Berkowitz se tourne vers le Christ et rejoint les évangélistes après avoir lu dans la Bible le verset 34:6, et se fait nommer "Le fils de l'espoir" en lieu et place du "Fils de Sam". En juillet 2002, a lieu sa première audition pour sa demande de libération conditionnelle. Il demande son annulation et envoie une lettre au comité dans laquelle il dit : «En toute honnêteté, je crois que je mérite d’être en prison pour le reste de ma vie. Avec l’aide de Dieu, j’ai depuis longtemps accepté ma situation et j’ai accepté ma punition.» La libération conditionnelle est donc rejetée tout comme les suivantes. Cependant, en 2016, David Berkowitz estime qu'il a changé et qu'il ne représente plus un danger pour les autres. |
Au cours des années suivantes, David Berkowitz écrit ses mémoires avec l'aide de chrétiens évangélistes qui sont publiés d'abord sous la forme d'une interview vidéo puis dans un ouvrage plus complet "Son of Hope : les journaux pénitentiaires de David Berkowitz" en 2006. |
David Berkowitz seul tireur ? Après son admission à la prison de Sullivan, David Berkowtiz a commencé à prétendre qu'il avait rejoint un culte satanique au printemps 75. En 1993, il fit savoir à la presse qu'il n'avait en fait tué que trois personnes : Donna Lauria, Alexander Esau et Valentina Suriani. Les autres auraient été tué par d'autres tireurs de la secte, Berkowitz servant alors de chauffeur. Quand les autorités voulurent connaître les noms de ces autres personnes, Berkowitz déclara qu'il ne pouvait révéler les noms sans mettre sa famille en danger. Il fit savoir que sur les lieux de la fusillade de Christine Freund et Diel, cinq membres de la secte étaient présents. Finalement, il donna les noms de John et de Michael Carr, le propriétaire du chien Sam, décédés respectivement en 1978 et 1979. Le journaliste John Hockenberry ainsi que d'autres doutent qu'il y ait eu un seul tireur. John Santucci, procureur du district de Queens au moment des meurtres et l’enquêteur de la police Mike Novotny ont tous deux exprimé leurs convictions selon lesquelles David Berkowitz avait des complices. Un autre journaliste, Maury Terry, qui avait commencé à enquêter sur les fusillades du Fils de Sam avant que Berkowitz ne soit arrêté a publié une série d'articles en 1979 où il contestait l'explication officielle d'un seul homme armé. Cependant, les revendications de Berkowitz sont rejetées par beaucoup d'autres. Le journaliste Brelin déclare que lorsque la police s'est entretenue avec Berkowitz le jour de son arrestation, il s'est souvenu de toutes les attaques, point par point. |
La loi sur le "fils de Sam"Après les spéculations sur les éditeurs offrant à David Berkowitz d'importantes sommes d'argent pour son histoire, la législature de l'État de New York a rapidement adopté une nouvelle loi empêchant les criminels condamnés (et leurs proches) de tirer profit de livres, films ou autres histoires de leurs crimes. |
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Livre
Auteurs : Michaël Mention et Stéphane Bourgoin
Nombre de pages : 400
Prix : 18€ (Broché) - 13.51€ (occasion)
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Audio
David Berkowitz, le fils de Sam: Dossiers criminels
Durée : 1h11
Prix : gratuit avec audible
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Sources :
- Leann Fowler, Teresa Brewer, Charlie Puckett, Charles Zimmerman - Radford University -Department of Psychology
- https://journal-d-une-demonologue.fr/le-fils-de-sam-le-tueur-qui-entendait-des-voix-d
- 317 serial killers, 193 assassins, 5700 meurtres, de Stéphane Bourgoin, Grasset, 592 pages - https://books.google.fr/books?isbn=2246855098
- Murderpedia
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