Nombre de victimes : 18 mais probablement 27 Période : 1980-1996 Nom : Herbert Richard Baumeister Surnoms : Dr. Jekyll et Mr. Hyde - l'étrangleur de l'Interstate 70 Date de naissance : 7 avril 1947 Lieu de naissance : Columbus, OHIO Date de décès : 3 juillet 1996 Famille : 3 frères et soeurs - Père, anesthésiste - Mère, femme au foyer Mariage : Juliana Saiter ( 1971–1996) Enfants : 3 Sexualité : Bisexuel
Type de Victimes : Homesexuels Modus operandi : Parcourait les bars gays à la recherche de ses victimes qu'il emmenait ensuite chez lui. Là, il attachait parfois ses victimes avec des menottes et les asphyxiait ensuite dans un jeu sexuel qui était son fantasme. Il brûlait ensuite leur corps, ou jetait ceux-ci le long de la route Inter-Etat 70. Plus tard, il enterrera les corps dans l'arrière cour de sa maison.
Type de tueur : Motif sexuel et d'opportunité- tueur de type organisé
Les faits :
Herbert Richard Baumeister, connu sous le nom de l'étrangleur de Interstate-70, était un tueur en série américain de Westfield (Indiana). Les autorités estiment qu'il a tué jusqu'à 27 hommes entre 1980 et 1996 entre l'Indiana et l'Ohio. Baumeister s'est suicidé avant de pouvoir être jugé, et n'a jamais avoué les crimes qu'il aurait commis, y compris le meurtre des 11 hommes dont les cadavres ont été retrouvés enterrés sur sa propriété.
Enfance :
Herb Baumeister naît le 7 avril 1947 en Indiana. Il est le fils aîné du docteur Herbert E. et d'Elizabeth Baumeister. A peine un an après, la famille accueille sa soeur, Barbara, puis en 1954 et 1956, deux frères, Brad et Richard. Peu après la naissance de Richard, la famille déménage dans la zone aisée du nord d'Indianapolis, appelée Washington Township. Il semble que le jeune Herbert ait eu une enfance normale jusqu'à l'adolescence. A l'âge de 14 ans, Herb fréquente l'école secondaire de North Central High. Il est très actif dans certains cours comme la biologie et la géologie, s'intéresse à la politique et aux relations internationales. En hobby, il s'adonne aux échecs et fait partie d'un club. Un de ses amis raconte qu'à l'adolescence, Herb se demandait fréquemment ce que cela faisait de goûter l'urine humaine. A un autre moment, il a trouvé un corbeau mort sur la route, l'a mis dans sa poche pour le poser ensuite sur le bureau d'un de ses professeurs. Obsédé par des choses viles et dégoutantes, il a fini par développer un humour macabre, ce qui a fait fuir ses amis qui ne voulaient pas être associés à son comportement étrange et morbide. Durant la même période, son père l'aurait emmené voir un psychologue afin de passer des tests qui ont révélé une schizophrénie et plusieurs troubles de la personnalité. Cependant, malgré ces résultats, son père décide de ne pas donner de traitement à son fils. Herb Baumeister était un garçon plutôt solitaire qui semble avoir eu peu d'amis le temps qu'à durée sa scolarité. En 1965, il ressort diplômé du lycée et est accepté à l'université d'Indiana. C'est là qu'il rencontre sa future femme, Juliana. Ils sont très vite attirés l'un vers l'autre et la politique est un des moteurs de cette attraction mutuelle. Tous deux sont en effet de grands conservateurs. A la fin du premier semestre, il quitte l'université puis revient quelque temps avant de repartir et se met à travailler au journal "l'Indianapolis Star" comme copiste, grâce à son père qui lui a obtenu le poste. Il essaye de s'attirer les grâces de ses supérieurs et de ses collègues, sans trop de succès au vu de son comportement toujours très étrange pour ses pairs.
Vie maritale
En 1971, il a 24 ans et épouse dans l'église méthodiste Unie de l'Indiana, sa petite-amie, Juliana Saiter, journaliste. 6 mois après son mariage, son père le fait hospitaliser deux mois en hôpital psychiatrique. Herb Baumeister rejoint ensuite l'université de Butler pour y étudier l'anatomie avant de laisser définitivement ses études de côté. Il quitte son job, passe de l'un à l'autre et intègre durant 13 ans le bureau des immatriculations de véhicules. Il semble qu'il ait eu durant tout ce temps un comportement étrange là aussi. Il aurait notamment envoyé des cartes de Noël le représentant lui et un autre homme habillé en drag queen. Plusieurs personnes se sont alors dites lors des pauses à la machine à café qu'il devait sûrement être un de ces homosexuels cachés. Baumeister aurait également uriné sur une lettre adressée au gouverneur Robert D. Orr, et pour ce geste se fit renvoyer. En 1979, son premier enfant naît. C'est une fille, elle s'appelle Marie. Deux ans plus tard, la famille s'agrandit avec l'arrivée d'Erich puis en 1984, d'Emily. Herb Baumeiser végète entre plusieurs petits boulots. Quand il travaille, sa femme quitte son job pour demeurer à la maison, et quand il est au chômage, elle reprend son travail de journaliste. En tant que père au foyer, il semble qu'il se soit avéré être un homme attentionné et aimant envers ses enfants.
Les meurtres
En 1985, il commence à fréquenter les bars gays, à l'insu de sa femme. Le corps d'Eric Roetiger, âgé de 17 ans est retrouvé par la police la même année. Le 3 septembre, Herb Baumeister commet un délit de fuite alors qu'il conduit sous l'emprise e l'alcool. Un mandat d'arrêt est déposé contre lui et quelques mois plus tard, il est accusé de vol de voiture (délit de classe A) et de complot en vue de commettre un vol (délit de classe D). En 1986, son père meurt. Deux années plus tard, il emprunte de l'argent à sa mère, environ 4000 dollars pour ouvrir un magasin, baptisé SAV-A-LOT. Le 12 août 1989, le corps de Steven Eliot, 26 ans, est retrouvé. L'année suivante, après avoir gagné 50 000 dollars au cours de sa première année d'exploitation, Herb Baumeister ouvre un deuxième magasin. Quelques mois plus tard, le corps de Clay Boatman, 32 ans est découvert.
Le couple Baumeister déménage ensuite dans le district Westfield, Hamilton (Indiana). Ils y achètent une maison, baptisée "Fox Hollow Farms" dont le terrain s'étend sur 18 acres. La maison est belle, le couple est considéré comme membre apparente de la petite bourgeoisie du coin. Herb Baumeister est devenu un homme respecté, homme d'affaires prospère, bon père de famille qui donne aux oeuvres de bienfaisance. Une façade pour ceux qui connaissaient le couple qui en vérité se disputait souvent. Herb traitait sa femme comme une simple employée. Pour avoir la paix, Juliana le laissait dire et gérer seul les affaires. Il s'écoule environ un an avant que la police n'enregistre un nouvel avis de disparition au nom de Michael Riley, 22 ans. Le même mois, le 28 mai 1993, c'est Johnny L. Bayer, 20 ans, qui disparait à son tour. Puis c'est le tour au mois de juillet, de Jeffery Jones, 31 ans et de Richard Hamilton, 20 ans. Alan Livingstone, 27 ans, suit. L'année suivante, c'est au tour de Stephen Hale de disparaître et le 6 juin d'Alan Broussard, vu pour la dernière fois dans un bar gay. En juillet, RogerAlan Goodlet, 34 ans disparaît lui aussi. Les magasins d'Herb Baumeister déclinent et les affaires sont mauvaises tout autant que son mariage qui commence lui aussi à péricliter. Cela se ressent sur Baumeister qui commence à traiter durement son personnel et se met à boire plus que de raison et à se droguer (cocaïne et marijuana). Il est d'ailleurs arrêté pour délit de boisson et conduite en état d'ivresse par la police de la route de Rochester (Indiana). Il est condamné à 3 jours de prison et à 1 an de probation. Les voisins voient eux aussi le délabrement qui s'installe. Le terrain de la maison se couvre de mauvaises herbes et l'intérieur devient négligé. Les chambres sont en désordre et il est alors évident pour les visiteurs que le ménage n'est pas une priorité pour le couple.
Le seul endroit dont Herb Baumeister semble se soucier est le coin pool house. Il décore l'endroit, l'habillant avec des mannequins qui donnent l'impression que s'y déroule une fête somptueuse. Pour s'échapper de cet environnement anxiogène, sa femme Juliana part régulièrement se ressourcer avec ses enfants chez la mère d'Herb, près du lac Wawasee.
La même année, en 1994, son fils Erich âgé de 13 ans, trouve un squelette humain dans la cour arrière de leur maison. Herb Baumeister assure alors à sa famille qu'il s'agit probablement d'un squelette utilisé par son père quand il était encore praticien. Sa femme croit son explication et se tait. La nuit, à l'insu de sa femme, Baumeister se rend dans les bars gays dont il a l'habitude à la recherche de ses proies. Quand il rentre, il se retire dans son pool house où il passe des heures à gémir et à pleurer comme un enfant au sujet de ses affaires qui périclitent. Juliana, commence elle aussi à être épuisée par ce mari étrange et les factures qui s'accumulent.
Virgil Vandagriff, un shérif du comté de Marion respecté par ses pairs et à la retraite, dirigeant de Vandagriff et Associates, une agence de détectives privés, est contacté par la mère d'Alan Broussard qui a disparu. La dernière fois qu'il a été aperçu, il était parti à la rencontre de son partenaire dans un bar gay appelé le Brothers, mais n'est jamais rentré chez lui par la suite. Une semaine environ plus tard, Vandergriff reçoit un appel d'une autre mère désemparée qui elle aussi n'a plus de nouvelles de son fils disparu, Roger Goodler, 32 ans. Lui aussi s'est rendu dans un bar gay du centre-ville et n'est jamais réapparu. Le détective privé fait éditer des affiches qu'il distribue dans les bars gays d'Indianapolis. Le seul indice qu'il obtient c'est la description de la voiture dans laquelle Goodlet a été aperçu pour la dernière fois : une voiture bleue avec des plaques de l'Ohio. Il reçoit également le coup de fil d'un éditeur de magazine gay qui l'informe des nombreux cas de disparition de gays dans le comté les dernières années. Convaincu qu'il a affaire à un tueur en série, Vandagriff se rend au département de police d'Indianapolis armé de ses soupçons. Malheureusement pour lui et pour les parents, la recherche des gays à cette époque n'est pas une priorité des autorités. Au détour de ses pérégrinations, Vandagriff apprend de ses anciens collègues que des cas de disparitions et de corps retrouvés d'homosexuels ont également été relevés dans l'Ohio, près de l'Interstate 70. Les meurtres ont commencé en 1989 et se sont terminés au milieu des années 90.
Quatre des victimes retrouvées venaient d'Indianapolis. Quelques semaines après son dépôt d'affiches, le détective est contacté par un certain Tony Harris qui lui déclare qu'il est sûr d'avoir passé un moment avec la personne qu'il recherche, celle responsable de la disparition de Roger Goodlet. Selon Harris, il se trouvait dans un bar de la ville quand il a remarqué qu'un homme fixait intensément l'avis de recherche. Il s'est alors présenté à l'homme qui lui a répondu qu'il s'appelait Brian Smart et était paysagiste en Ohio. Lorsque Harris a questionné le fameux Smart à propos de la disparition de Roger Goodlet, celui-ci s'est montré très évasif et a fini par changer rapidement de sujet. Alors que la soirée progressait, Brian Smart l'a invité à se joindre à lui pour une baignade dans sa maison où il vivait temporairement. Il y faisait l'aménagement paysager pour les nouveaux propriétaires absents. Tony Harris accepta dans un premier temps de l'accompagner et monta dans une Buick aux plaques de l'Ohio. Harris n'était pas familier avec le nord de la ville, donc il fut incapable de dire à Vandagriff où se situait la maison en question. Il décrivit cependant le style de clôture de la demeure et la pancarte sur laquelle il se rappelait avoir vu le mot "Farm".
La maison était de style Tudor. Les deux hommes sont alors entrés par une porte latérale et sont arrivés dans une pièce encombrée de meubles avant de descendre quelques marches jusqu'au bar qui se trouvait près de la piscine. Là, Harris remarqua les mannequins disposés tout autour. Le fameux Smart lui offrit une boisson qu'il eut la présence d'esprit de refuser, puis l'homme s'absenta. Quand il revint, Tony Harris remarqua qu'il avait dû sniffer de la cocaïne, car il était plus loquace. Smart lui parla alors de son fantasme d'asphyxie auto-érotique et lui demanda de le lui faire. Harris s'exécuta alors et l'étouffa avec un tuyau de piscine pendant que Smart se masturbait. Ensuite, Smart voulut lui rendre la pareille. Tony Harris accepta jusqu'à ce qu'il comprit que son hôte cherchait à l'asphyxier pour de bon. Il se débattit alors puis fit semblant de s'évanouir. Quand il rouvrit les yeux, Smart avait laissé tomber le tuyau de piscine et fut effrayé quelques secondes de le voir vivant. Comme Harris était plus grand que lui, Smart ne chercha pas à le tuer d'autant que sa victime n'avait pas bu le cocktail qu'il avait tenté de lui proposer plus tôt dans la soirée. Il a alors accepté de le ramener en centre-ville. Les deux hommes avaient convenus de se revoir la semaine suivante. Quand Harris en parla à avec Vandagriff, celui-ci y vit la possibilité de coincer le tueur. Seulement, la semaine suivante, le fameux Brian Smart ne se montra pas.
Vandagriff se tourna une nouvelle fois vers la police et lui parla de ce nouveau témoignage. Il contacta l'inspectrice Mary Wilson, qui travaillait au service des personnes disparues. Wilson emmena Tony Harris dans la région où il avait possiblement eu son rendez-vous avec Brian Smart, sans succès. Il faudra attendre un an de plus pour que Tony Harris tombe à nouveau nez à nez avec le dénommé Smart. Cette fois, il relève le numéro d'immatriculation de la voiture et donne l'information à l'inspectrice qui fait faire une recherche. Celle-ci comprend que le propriétaire de l'automobile n'est pas le dénommé Brian Smart mais un certain Herb Baumeister, un homme respectable du coin.
La découverte des corps
L'inspectrice Wilson décide alors au mois de novembre d'une approche directe et se rend au magasin SAV-A-LOT. Elle annonce d'entrée de jeu à Baumeister qu'il est suspect dans la disparition de plusieurs hommes. Le fait qu'il soit un tueur en série ne fait guère de doute dans l'esprit de la jeune femme. Elle lui demande son autorisation pour perquisitionner sa demeure. Il refuse et appelle son avocat. L'inspectrice ne se démonte pas et se rend chez lui où elle trouve sa femme, Juliana à qui elle réitère sa demande. Mais celle-ci refuse également la fouille. Mary Wilson tente alors d'obtenir un mandat auprès d'un juge. Malheureusement pour elle, elle ne rencontre pas plus de succès. Les preuves supposées ne sont pas concluantes et ne permettent donc pas l'obtention d'un mandat. Six mois passent durant lesquels, Herb Baumeister sombre dans une dépression. Ses magasins sont en faillite. Juliana elle aussi a atteint ses limites. Effrayée par les sautes d'humeur de son époux et son comportement erratique, elle demande le divorce. L'image obsédante du squelette découvert par son fils ne quitte pas ses pensées. Elle en informe son avocat puis l'inspectrice Mary Wilson. Lors d'une visite à sa belle-mère à Wawase, elle donne son autorisation pour la fouille de la demeure du couple. Mary Wilson se rend aussitôt sur place. Quand Baumeister les voit débarquer, il appelle aussitôt son avocat. Nous sommes le 24 juin 1996. Trois policiers et l'inspectrice fouillent les abords de la piscine et découvrent parmi les cailloux des petits os qu'elle fait analyser.
Le lendemain, les résultats tombent. Il s'agit bien d'ossements humains. La police, les pompiers, la police scientifique envahissent alors la propriété de 18 acres (73 000 m2). Des os sont retrouvés partout sur la propriété et ce jusque chez le voisin du couple. En tout, ce sont 5500 os et dents qui sont ramassés par l'équipe de la scientifique, soit les restes de onze hommes, dont huit ont pu été identifiés : Roger Allen Goodlet, 34 ans; Steven Hale, 26 ans ; Richard Hamilton, 20 ans ; et Manuel Resendez, 31 ans.
Le suicide
Le 30 juin 1996, Herb Baumeister est menacé d'un mandat d'arrêt. Acculé, l'homme fuit vers l'Ontario (Canada). Quatre jours plus tard, il laisse une note à sa femme, avouant que son mariage et ses affaires périclitantes sont la cause des meurtres et de son suicide. Il se tire une balle dans le front avec un magnum .357, dans sa voiture garée au coeur du parc provincial de Pinery, sans avouer les meurtres des hommes dont les restes furent retrouvés dans son arrière-cour.
Baumeister sera plus tard soupçonné d'avoir tué neuf autres hommes et d'avoir dispersé leur corps dans les zones rurales le long de la route 70. Les reçus donnés par Juliana à la police montrent qu'il avait bien voyagé le long de l'Interstate 70 durant la période des disparitions.
A son avocat, Juliana a raconté plus tard qu'elle et son mari n'avaient fait l'amour que six fois durant les 25 ans qu'avait duré leur mariage...
Commentaire :
Herb Baumeister semble avoir eu une relation particulière avec son père. Celui-ci, anesthésiste, savait que son fils était schizophrène et souffrait de troubles de la personnalité. Pour autant, il n'a pas estimé que son fils devait recevoir une aide qu'elle soit thérapeutique ou médicamenteuse (même s'il le fera interner par deux fois). On peut supposer que la maladie d'Herbert Baumeister n'a fait que croitre par la suite puisqu'à de nombreuses reprises de nombreux témoins ont noté son comportement bizarre et erratique (urine sur le bureau de son supérieur hiérarchique, photo de lui en drag queen, etc). Ces actes pouvaient être tournés inconsciemment (le message) vers son père, la figure d'autorité dans sa vie. La photo de drag queen pour lui dire "voilà ce que je suis vraiment", l'urine pour lui dire "voilà ce que je te fais, je souille ce qui t'appartient, je me libère". Il est à noter que la triade (énurésie, pyromanie, acte de torture envers les animaux) n'est pas présente dans l'enfance d'Herb Baumeister. Ici, l'acte d'uriner s'est exprimé bien après, à partir de l'adolescence qui est l'âge non seulement de la rébellion, mais aussi d'un changement psychique. Uriner devient un acte d'expression et de libération. C'est avoir le contrôle sur quelque chose. Ici, on voit qu'Herb Baumeister urine consciemment sur le bureau de son supérieur hiérarchique tout comme sur la lettre du gouverneur (là aussi un figure d'autorité).
D'autre part, Herb avait du mal, semble-t-il à assumer son homosexualité. Sa femme révèlera que les rapports avec son mari furent peu nombreux (6 en 25 ans) ; Herb prenait un nom d'emprunt lorsqu'il fréquentait les bars gays. En tuant ses victimes, c'est comme s'il tuait chez lui cette partie homosexuelle. En effet, si l'on suit le témoignage de Tony Harris, on a ici le rituel de l'assassin : le plaisir pris en se masturbant accompagné de la notion sadique de la souffrance par asphyxie. La victime devient ensuite Herb à qui il fait la même chose, hormis que dans ce cas, Herb tue son amant devenu pour un temps, lui par procuration.
Source : Montaldo, Charles. "Herbert Richard 'Herb' Baumeister." ThoughtCo, Jan. 7, 2018, thoughtco.com/herbert-richard-baumeister-973121. Natasha Albert, Erin Allen, Sherri Armistead, and Josh Bradley- Department of Psychology- Radford University - Herb Baumeister portrait
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