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Delphine Lalaurie, la tueuse de la Nouvelle-Orleans

SURNOM : Madame Lalaurie
Nombre de victimes : Une centaine
Nom :  Marie Delphine de Macarthy
Date de naissance : 19 mars 1787, à La Nouvelle-Orléans
Décès : 7 décembre 1849 à Paris
Parents : Barthélémy Louis Macarthy et Jeanne Lovable
Famille :  Divorcée et remariée, 5 enfants
Première arrestation : Aucune
Premier meurtre : Non connu
Victimes :  des esclaves
Modus operandi :  Torturait ses victimes avec l'aide de son mari (émasculation, sous-alimentation, trépanation, etc.)
Type de tueur : Sadique
Profil :  psychopathe

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Delphine LaLaurie, est sans contexte la figure sanglante de la Nouvelle-Orléans.
Pas un pas dans la rue Royale sans lever le regard vers son ancienne demeure et se demander comment une telle femme a pu en arriver à torturer près d'une centaine d'esclaves en toute impunité.
Née Marie Delphine de Marcarthy, elle est plus connue sous le nom de Madame Lalaurie et a inspiré le personnage du même nom dans la série American Horror Story, Coven sous les traits de Kathy Bates.

Kathy Bates, dans American Horror Story, saison 4

1775.
Nous sommes dans la partie espagnole de la Nouvelle-Orléans quand une petite fille pousse son premier cri.
Marie Delphine est née.
Elle est la fille de Barthélémy, un émigré irlandais et de Jeanne "L'érable" Lovable, surnommée "La veuve Lecomte". Son grand-père est le chevalier Barthélémy Charles Daniel McCarthy né en 1706 en Irlande ou dans le Languedoc, officier dans l'armée française qui est arrivé à Fort Chartres en 1752 et est devenu gouverneur du même lieu en 1760, à la suite du capitaine DeVilliers avant de mourir à la Nouvelles-Orléans en 1760. Lui-même était le  fils de Théodore Mac Taig (devenu MacCarthy), capitaine au régiment d'Albermale au service de la France.

Du côté des femmes, Delphine a pour grands-mères, Françoise Hélène Pellerin née le 19 juillet 1731, à La Nouvelle-Orléans, fille de Robert Pellerin né dans les Ardennes à Mezières (France) et Françoise Ruellan une Bretonne originaire de Pleneuf, Saint-Brieuc.
Sa mère, Marie-Jeanne fera un premier mariage avec un certain Lecomte avant d'épouser le père de Delphine et tient sa fortune de la culture de la canne à sucre (d'où son surnom d'Erable).
Le cousin de Delphine, Augustin de MacCarthy fut le maire de la ville de 1815 à 1820.

Ses parents font donc partie de la bonne bourgeoisie de la cité de La Nouvelle-Orléans. Il semble qu'elle ait une enfance heureuse qui se soldera par un premier mariage le 11 juin 1800 avec Don Ramon de Lopez y Angulo, un officier espagnol. L'homme disgracié par la suite partira pour Cuba et mourra subitement quatre ans plus tard à La Havane dans des circonstances inconnues. Delphine partie plaider la cause de son mari auprès du roi d'Espagne mettra au monde à son retour pour la Nouvelle Orléans, une fille qu'elle prénommera Marie Borgia Delphine y Lopez y Angulo, surnommée par la suite Borquita.

 

1808. Delphine se remarie avec un marchand d'esclaves d'origine française et accessoirement banquier, Jean Blanque. Le couple emménage dans une belle maison au 409, rue Royale connue sous le nom de la Villa Blanque devenu aujourd'hui le magasin d'antiquités Manheim. Avec lui, elle a 4 enfants : Marie-Louise, Louise-Marie, Jean-Pierre, et Marie-Louise Jeanne. Lui aussi s'éteindra huit ans plus tard dans des circonstances tout aussi mystérieuses que le premier.
Finalement, Delphine convole une troisième fois le 25 juin 1825 avec un médecin français de dix ans son cadet, originaire de Villeneuve sur Lot, Louis Nicolas Léonard LaLaurie.

Six ans après leur mariage, les deux époux s'installent dans la maison qu'ils viennent d'acquérir 1140 rue Royale, une maison créole du quartier français, dans le Vieux Carré. Le manoir est constitué de trois étages et décoré richement. Deux des filles de Delphine vivent avec les époux et profitent des belles toilettes offertes par leur mère.

La maison LaLaurie à la Nouvelle-Orléans


Les époux LaLaurie vivent d'ailleurs avec un grand train de vie. Ils accueillent au sein de la maisonnée, de nombreuses fêtes comme des bals ou de grands évènements où sont invitées des personnalités tels que le juge Caponage, le tout servi par une ribambelle d'esclaves. La maîtresse de maison tient d'ailleurs tout son monde d'une main de fer, malgré la douceur et le charme dont elle fait preuve auprès de ses convives. 
A quelques pas de la villa LaLaurie se tient le salon de coiffure de Marie Laveau, la reine du Vaudou de Lla Nouvelle-Orléans. Les deux femmes se sont-elles fréquentées ? C'est probable même si rien ne le démontre. C'est en tout cas le parti-pris de Ryan Murphy dans la série "American Horror Story".

Avec ses esclaves, Delphine LaLaurie se montrait sadique. Plusieurs témoignages de voisins ont dénoncé le fait qu'il lui arrivait de chasser ses serviteurs avec un fouet, leur parlait cruellement, les frappait. Une de ses victimes, une petite fille de 12 ans sauta même du toit de la villa dans une tentative de fuir la maitresse de maison, apeurée par le déchainement de sa colère à son encontre parce qu'elle avait malencontreusement tiré sur un nœud en lui brossant les cheveux, lui faisant de ce fait mal. Lors de ses soirées, son attitude était tout le contraire. Elle leur parlait doucement, les rassurait, semblait s'enquérir de leur santé. Elle émancipa même deux d'entre eux : Jean-Louis en 1819 et Devince, en 1832, montrant un visage presque humain.
Sa colère se déchainait également contre ses filles qui n'osaient se rebeller contre cette mère au tempérament de feu. Les voisins interpellés par les cris qu'ils entendent se plaignent aux autorités qui décident alors d'envoyer un avocat sur place pour enquêter. L'homme fit un simple rappel à la loi en rappelant à Delphine les règles sur l'esclavage, mais ne releva ou ne voulut pas relever de preuve de maltraitance. Après son départ, cependant, les témoignages de voisins continuèrent à se répandre. Ceux-ci rapportaient non seulement les cris, mais aussi des lamentations et pouvaient voir certains esclaves arborer une allure des plus hagardes dans la rue. La rumeur voulait que Delphine LaLaurie ait eu d'ailleurs une esclave âgée attachée à la cuisinière. On disait également qu'elle les affamait. D'ailleurs, Dephine aurait battu ses filles pour avoir osé leur donner une fois à manger.
Une seconde enquête fut alors diligentée qui se solda par une amende de trois cents dollars et l'obligation de se séparer de neuf de ses esclaves... qu'elle racheta par la suite.

Au mois d'avril 1834, le 10, un incendie se déclara dans la villa. De la fumée s'échappa de la cuisine, affolant les voisins qui firent immédiatement appel aux secours. Les pompiers arrivés rapidement sur place découvrirent la cuisinière. La vieille femme leur révéla qu'elle avait mis le feu sciemment dans l'intention de se suicider par peur de se faire châtier, après qu'elle ait réussi à se libérer de ses entraves et avoir libéré certains de ses coreligionnaires. Les pompiers ne trouvèrent que les propriétaires dans la villa, tout occupés à tenter de sauver leur vaisselle et leurs vêtements du feu.

 

Où se trouvaient donc les esclaves ?
Les voisins se mêlèrent aux pompiers. Certains d’entre eux qui déjà avaient des soupçons à l'égard de Delphine LaLaurie l'obligèrent elle et son mari à leur donner les clés du quartier des esclaves.
Ils refusèrent.
Les voisins ne se laissèrent pas démonter par ce refus et se ruèrent vers les pièces en question, à la recherche des esclaves, mais ne trouvèrent personne. C'est en fouillant le reste de la villa et surtout le grenier qu'ils tombèrent sur une porte fermée. Ils l'ouvrirent et furent assaillis aussitôt par une odeur épouvantable mélange d'urine, de sueur, de selle, de sang et de mort. Des parties de corps démembrés jonchaient le sol, des têtes décapitées reposaient dans des seaux et des bocaux dans lesquels se trouvaient des organes humains emplissaient les étagères.
Des esclaves étaient enchaînés aux murs près d'une table chirurgicale. Tous étaient malingres, la peau striée par les coups de fouet, le cou armé d'un collier de fer et de clous qui leur maintenait la tête. Certains avaient été émasculés, d'autres avaient les yeux crevés ou arrachés, tout comme leurs ongles. Certains encore étaient suspendus par les oreilles, les muscles tranchés, les chairs purulentes ou pendus au plafond, le crâne troué et percé par un bâton demeuré à l'intérieur, l'abdomen ouvert, les viscères sortis, les bras amputés, la peau décollée. Un esclave était enfermé dans une cage pour chien, les os brisés. Une femme avait la bouche remplie d'excréments et recousue. Les langues de deux esclaves étaient reliées entre elles à l'aide d'un fil, d'autres avaient leurs membres cousus sur d'autres. Un homme recouvert de miel était en train de se faire dévorer par les rats et les fourmis.
Ces scènes de visions furent tellement atroces que nombre de voisins et de pompiers durent sortir pour vomir ou s'évanouir. La police aussitôt prévenue amena avec elle des médecins qui prirent en charge les pauvres victimes. Les esclaves libérés, assoiffés, burent à même le sol l'eau déposée par les lances incendies. Les plus viables furent emmenés et exposés à la populace pour que celle-ci se rende compte des atrocités commises par le couple LaLaurie.
4000 personnes virent le carnage. Les journaux, atterrés, se refusèrent à donner les détails se contentant de livrer les faits.
Quand le juge Calonge interrogea Léonard LaLaurie, celui-ci lui répondit avec morgue que "certaines personnes feraient mieux de rester chez elles que de venir dans les maisons des autres pour dicter les lois et se mêler de leurs affaires". 

La foule composée de milliers de personnes, remontée, se tint les jours suivants devant la villa de la rue Royale pour exiger le scalp de Delphine LaLaurie et sa pendaison. La propriétaire s'enfuit alors dans une calèche et trouva refuge d'abord à Bayou Saint-Jean où l'attendait une goélette puis dans les villes de Covington, de Mobile en Alabama, et New York d'où elle embarqua ensuite pour la France et Paris.
Les gens, enivrés de fureur, frustrés, et se sentant dépossédé de justice, se ruèrent sur le manoir et détruisirent tout ce qui pouvait être détruit à l'intérieur, ne laissant debout que les murs. La police en profita pour creuser dans le jardin, et dans la cour et y découvrit de nombreux autres cadavres, dont celui d'un enfant.

Quelques semaines plus tard, des rumeurs pullulèrent dans La Nouvelle-Orléans disant que Delphine LaLaurie, cachée à Lacombe, en Louisiane se serait mise à la magie noire et aurait retrouvé sa fortune. On disait alors que de curieux rituels, des cérémonies diaboliques avaient lieu dans la forêt proche et que Delphine LaLaurie y torturait et y sacrifiait des animaux, jetant des malédictions sur les habitants de la Nouvelle-Orléans.
Son nom se mit alors à inspirer non seulement le dégoût, mais aussi la peur. De nombreuses personnes avaient peur de mourir dans leur sommeil par ses méfaits.
Des promeneurs rapportaient qu'en se promenant près de la villa de la rue Royale, des cris d'agonie se faisaient entendre et qu'on pouvait y voir la nuit d'étranges lueurs, des fantômes de victimes et que celui qui s'approchait un peu trop près disparaissait mystérieusement.

En 1888, un journal rapporta que Delphine LaLaurie avait péri en France suite à une chasse au sanglier, mais un sacristain découvrit en 1924, une stèle dans le cimetière de Saint-Louis, allée 4, sur laquelle figurait l'inscription suivante : "Madame LaLaurie, née Marie Delphine MacCarthy, décédée à Paris le 7 décembre 1842, à l'âge de 6..." démontrant que son corps avait été rapatrié à sa mort.
Les archives de Paris montrent qu'elle serait effectivement décédée dans la capitale non pas en 1842, mais en 1849. Il semble également qu'à Paris, Delphine Lalaurie n'ait plus exprimé ses travers colériques ni sadiques pas plus qu'elle n'ait exprimé le moindre remords quant à ses actes passés. Les courriers échangés avec sa famille démontrent qu'elle ne reconnaissait nullement son implication dans les tortures et qu'elle ne comprenait pas pourquoi la population l'avait chassé de la Nouvelle-Orléans.

 

Et la demeure LaLaurie, que devint-elle ?

La villa resta en ruine durant deux ans jusqu'à ce qu'en 1836, des travaux de restauration furent entrepris. En 1837, le promoteur qui l'avait achetée tenta d'en louer les chambres, mais les rares locataires qu'il trouva s'enfuir bien vite, apeurés. Le manoir fut revendu nombre de fois avant qu'en 1865, il soit transformé en un refuge pour les jeunes filles défavorisées du quartier puis en un salon de coiffure (pour trois mois).
En 1870, la villa devint une maison de jeux. Les apparitions étaient toujours présentes. Les témoins disaient y voir des squelettes flotter dans le brouillard, y entendre des cliquetis de chaînes.
En 1882, elle fut rachetée par un  promoteur anglais qui la transforma en conservatoire de musique et école de danse pour gens fortunés. Très vite, les cours eurent beaucoup de succès et tout ce que la Nouvelle-Orléans contait de bonne bourgeoisie y envoya sa progéniture, mais des rumeurs d'attouchements sexuels eurent raison une nouvelle fois de la réhabilitation de la demeure LaLaurie.
Certains y virent la patte des âmes des esclaves qui ne voulaient pas être dérangés.
En 1889, Jules Vigne, un excentrique à la fortune branlante y emménagea. Trois ans plus tard, ses voisins aperçurent un crêpe noir à la porte, signe de décès. Ceux-ci mis au courant de ses difficultés financières pensaient trouver un intérieur non seulement défraîchi, mais aussi quelque peu vide. Ce fut tout le contraire. Le luxe emplissait les lieux. Le corps de l'homme fut retrouvé au grenier jonché sur un lit de fer au milieu des détritus et des papiers. Près de lui se trouvait un sac rempli d'argent et de pièces. Des rumeurs de trésors se mirent à circuler, mais personne n'osa se risquer dans la demeure pour tenter de mettre la main dessus. 
Le 4 juin 1893, une attraction de maison hantée fut inaugurée par F. Greco. Celui-ci invitait les passants à venir voir l'intérieur de la demeure pour 10 cents. Cela dura sept ans avant qu'elle ne soit à nouveau vendue. De 1900 à 1920, la villa eut cinq propriétaires qui firent à leur tour des travaux où de nouveaux squelettes furent découverts sous les planchers de cyprès. Sur un crâne, des cheveux crépus demeuraient tandis que sur d'autres des traces de coups et de trous marquaient le sommet montrant par là même qu'il s'agissait d'anciennes victimes de Delphine et de Léonard LaLaurie.


Les habitants de la villa se plaignaient d'entendre des murmures, des plaintes et d'être dérangés durant leur sommeil. Certains même racontèrent avoir subi des tentatives d'étranglement de la part des fantômes. Un locataire raconta également avoir vu un homme porter sa main sous son bras et déambuler dans les couloirs.
En 1923, la maison fut revendue et achetée par William Warrington qui y accueillit de jeunes délinquants avant de la céder en 1931 à une association qui la conserva jusqu'en 1942.
En 1945, le manoir fut transformé en bar avec pour nom "Le saloon hanté" puis ce fut un vendeur de meubles qui le racheta en 1950. Là aussi, de nombreux incidents se produisirent. L'homme découvrait chaque matin ses marchandises éventrées ou recouvertes d'un liquide noir à l'odeur nauséabonde. Il monta un soir le guet, persuadé que des gamins venaient abîmer la nuit son mobilier, mais dut se rendre à la raison en constatant que personne n'avait pénétré à l'intérieur et que ses meubles, pourtant, avaient été retournés. Apeuré, il décampa rapidement.
La maison, abandonnée, tomba alors en ruine jusqu'à ce qu'elle soit rachetée en 1965 par un médecin puis en 69 par une artiste, Zella Funck qui déclara que les portes et les fenêtres s'ouvraient et se fermaient toutes seules et qu'un homme lui apparaissait quotidiennement.
Passant à nouveau à partir des années 70 de propriétaires en propriétaires, Nicolas Cage, l'acteur, finit par l'acheter en 1987 pour 3,45 millions de dollars et y donna de nombreuses fêtes. Il avoua pourtant qu'il prenait soin de quitter les lieux au crépuscule, car cinq ou six fantômes venaient alors s'emparer de la maison. Il la revendit en 2009 à un groupe financier qui la possède toujours à ce jour.

 

 

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