Psycho-Criminologie

Psycho-Criminologie

psychologie et criminologie

Articles avec #jean-marie villemin catégorie

Photo : (GOYHENEX JEAN-MARIE/SIPA / SIPA

 

Victime vraisemblablement du Covid-19 d'après l'avocat de Jean-Marie Villemin, trente-deux ans après l’assassinat de son petit-fils, Grégory, Monique Villemin est décédée.

Personnage clé de l’affaire Grégory, Monique Villemin, 88 ans, la grand-mère du petit garçon et mère de Jean-Marie Villemin, s’est éteinte, ce dimanche, dans un Ehpad des Vosges (Meurthe-et-Moselle) où elle résidait avec son mari, Albert.

 

Monique Villemin, l’une des corbeaux dans l'affaire

Monique Villemin a joué un rôle important dans l’affaire de l’assassinat de son petit-fils. Le 16 octobre 1984, le petit Grégory Villemin, 4 ans, avait été retrouvé mort, les pieds et les poings liés dans les eaux de la Vologne (Vosges), sans que le coupable ne soit jamais retrouvé.

Bien avant le mort du petit garçon, ses grands-parents, Monique et Albert Villemin, avaient été la cible d’appels et de lettres anonymes d’un corbeau. Le lendemain de la découverte du corps, les parents du petit Grégory avaient reçu une lettre émanant vraisemblablement de ce même « corbeau » qui n’a jamais été identifié. « J’espère que tu mourras de chagrin, le chef… », indiquait notamment cette lettre.

Très rapidement, Bernard Laroche, un membre de la famille, a fait figure de premier suspect. Mis en examen, il avait été écroué avant d’être finalement remis en liberté en février 1985. Un mois après sa sortie de prison, il avait été abattu par Jean-Marie Villemin devant chez lui. C’est ensuite Christine, la mère, qui a été soupçonnée d’avoir tué son propre fils avant d’être blanchie pour « absence totale de charges » le 3 février 1993.
Mais en juin 2017, la machine judiciaire est relancée.
Monique Villemin a été identifiée comme étant l’un des corbeaux de l’affaire. Des nouvelles expertises avaient permis d’établir que la grand-mère de Grégory était l’auteure d’une lettre de menace envoyée au juge Simon en 1989.
Elle laissait entendre que la responsable du meurtre de son petit-fils Gregory n’était autre que Christine Villemin. « Vas-tu passer 1990 ? Ça, c’est notre affaire ! », annonçait la missive. « Elle a toujours gardé le silence. Sa mort ne change donc rien sur le plan judiciaire. Si ce n’est que cela offre peut-être la possibilité à Albert son mari de parler. En a-t-il envie ? En a-t-il les moyens ? Personne ne le sait », estime Thierry Moser, l’avocat de Jean-Marie Villemin.

 

_________________________

Voir les commentaires